Le ministre israélien de la Sécurité intérieure s’est rendu le 21 mai à Jérusalem-Est, occupé et annexé par Israël. Depuis l’accession au pouvoir de courants ultra-nationalistes, le royaume a plusieurs fois dénoncé les agissements de l’État hébreu.
Initialement prévue en mars dernier au Maroc, la deuxième édition de ce sommet des pays signataires des accords d’Abraham ne cesse d’être reportée. Aujourd’hui plus rien n’est sûr : ni le lieu envisagé, ni même le nom du sommet.
Les réunions bilatérales de haut niveau qui se tiennent ce 12 mai au Portugal sont l’occasion pour la délégation ministérielle marocaine de renforcer le partenariat stratégique entre les deux voisins.
Politique étrangère du Maroc, influence des États-Unis, alliances passées par Israël… Le rétablissement des relations diplomatiques entre Riyad et Téhéran rebat les cartes au Moyen-Orient, et au-delà.
Position tant historique que politique, le soutien de Pretoria à Alger et à la RASD ne s’est jamais démenti. Ce qui ne manque pas d’irriter la diplomatie marocaine.
Le binôme Chakib Alj-Mehdi Tazi est, une nouvelle fois, le seul à se présenter à sa propre succession à la tête de la CGEM. Pourquoi ce poste, autrefois si convoité, ne séduit plus ?
La cour d’appel de Paris confirme la décision du tribunal judiciaire concernant les actions en diffamation intentées par le royaume contre des ONG et des médias français. Selon ses avocats, Rabat ira en cassation.
Si elle a réalisé de nombreuses avancées, notamment sur la question du Sahara, la politique étrangère du royaume déconcerte quantité d’observateurs, qui la qualifient d’offensive voire d’agressive. Qu’en est-il vraiment ?
Encouragé par ses succès sur les plans diplomatique et économique, voire sportif, le royaume a retrouvé une fierté qui l’amène aujourd’hui à s’affirmer plus fortement sur la scène internationale. Quitte à froisser quelques vieux amis.
Après le recadrage du Palais, le parti d’opposition islamiste Justice et Développement (PJD) se défend de tout agenda interne sur la question palestinienne. Et en appelle à la liberté d’expression.
En réponse aux propos tenus par le secrétaire général du PJD, qui a accusé le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, de « défendre l’entité sioniste », le Palais a réagi par voie de communiqué. Et rappelé que la diplomatie demeure le domaine réservé du roi.
Après sa collègue de l’Énergie, c’est Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, qui a réaffirmé, le mois dernier, la volonté du royaume de devenir un pays de référence en matière de nucléaire civil à l’échelle du continent.
Aux côtés des figures incontournables et des grandes familles, les provinces du Sud marocain ont vu émerger ces dernières années de nouvelles personnalités prometteuses. Parmi elles, trois jeunes femmes dynamiques et déterminées.
Staffan de Mistura est l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental depuis octobre 2021. De Rabat à Alger, et dans les rangs du Polisario, le diplomate italo-suédois s’appuie sur de nombreux interlocuteurs pour tenter de faire bouger les lignes.
Longtemps, le Maroc a compté de nombreux relais et soutiens au sein de la classe politique française, lui permettant de faire valoir ses intérêts. Mais la recomposition provoquée par l’élection d’Emmanuel Macron et l’absence d’élus sensibles aux revendications marocaines semblent avoir compromis cette relation privilégiée.
Mohammed VI a dû renoncer à se rendre à Dakar ce mercredi 22 février en raison d’une grippe qui l’empêche de voyager, selon le palais. Il observe une période de repos au Gabon, où il séjournait ces dernières semaines.
Plusieurs anciens Premiers ministres et ministres des Affaires étrangères africains ont signé un texte appelant à exclure la RASD de l’Union africaine. Une campagne d’influence dont l’idée a germé lors du forum MEDays 2022, organisé en novembre dernier à Tanger, mais dont les chances d’aboutir sont minces pour l’instant.
La Réunion de haut niveau organisée ces 1er et 2 février à Rabat a été l’occasion d’aborder la question prioritaire des douanes commerciales. Un dossier qui tarde à aboutir, au grand dam des commerçants et du patronat des deux enclaves espagnoles.
Si l’amitié et la coopération entre Rabat et Washington ont rarement été aussi étroites, cela n’est pas seulement le fait des diplomates « officiels ». Aux États-Unis, où le lobbying a pignon sur rue, le Maroc a su avancer ses pions, alors que l’Algérie et le Polisario ont revu leurs ambitions à la baisse, lui laissant presque le champ libre.
Les résolutions votées les 18 et 19 janvier par le Parlement européen ont fait réagir du côté de Rabat. Mais pour ce qui est de la coopération avec l’UE, c’est avec la Commission, qui dispose du pouvoir exécutif, que le royaume est amené à traiter.
Les autorités algériennes n’ont pas accordé d’autorisation de vol à l’avion de Royal Air Maroc qui devait transporter la sélection nationale marocaine de football à Constantine.
Le chef de la diplomatie de l’Union européenne a effectué une visite de travail de deux jours à Rabat. Pour la première fois, son homologue Nasser Bourita a évoqué les accusations de trafic d’influence au Parlement européen qui visent le Maroc.
L’affaire du faux passeport de Brahim Ghali a connu un nouveau rebondissement avec l’inculpation du fils du président de la RASD, Luali Brahim Sid El Mustafa. Le point sur un feuilleton judiciaire qui dure depuis plus d’un an.
Les Lions de l’Atlas affrontent la Roja espagnole ce 6 décembre. Au-delà de l’exploit sportif que constituerait une victoire, le parcours de l’équipe marocaine revêt une dimension très politique.
Les 22 et 23 novembre, Fès accueillait le Forum de l’Alliance des civilisations, une organisation onusienne chargée de favoriser le dialogue interculturel et interreligieux.
Après une longue période de froid entre Rabat et Paris, plusieurs indices dessinent un timide début de détente. Pourtant, les principaux points de discorde entre les deux capitales ne sont toujours pas résolus.
Au dernier sommet de la Ligue arabe, les relations tumultueuses entre Alger et Rabat ont éclipsé tout le reste. Mais les deux frères ennemis ne font que renouer avec une longue tradition de grand-messes panarabes mouvementées et rocambolesques. Récit.
Faute d’avoir assisté lui-même au sommet de la Ligue arabe des 1er et 2 novembre à Alger, le roi Mohammed VI invite officiellement le président algérien Abdelmadjid Tebboune à Rabat.
Le sommet devait s’ouvrir ce mardi 1er novembre à Alger en présence du souverain marocain, qui avait été l’un des premiers dirigeants à confirmer sa venue. Révélée en exclusivité par Jeune Afrique, cette décision avait fait grand bruit dans un contexte de tensions entre Rabat et Alger.
Consciente du recul de son influence, la France a réactivé sa politique maghrébine, notamment via la visite d’Emmanuel Macron à Alger fin août. Mais, dans un contexte de grandes tensions régionales, Paris navigue en eaux troubles.