« Maroc : diplomatie tous azimuts » (5/5). Rabat ne conditionne plus ses relations avec les autres États africains à leur position sur le Sahara. Mais ce nouveau pragmatisme ne fait pas perdre de vue l’objectif central de la diplomatie chérifienne : isoler la RASD et faire reculer l’influence algérienne.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (3/5). Alors que le royaume commençait à engranger plusieurs succès dans une région traditionnellement acquise au Polisario, la nouvelle « vague rose » menace de saper le lobbying exercé ces dernières années par Rabat. Qui n’a pas dit son dernier mot.
Après leur réconciliation en grande pompe en avril dernier, Rabat et Madrid s’étaient engagés à rouvrir les douanes commerciales entre le royaume et les deux enclaves espagnoles. Quatre mois plus tard, il n’en est rien. JA fait le point.
Alors que le royaume et Israël partagent un agenda diplomatique extrêmement dense, plusieurs médias évoquent des « pressions marocaines » pour que l’Autorité palestinienne soit intégrée au Forum du Neguev, lors de la prochaine édition, censée avoir lieu à Dakhla.
Depuis l’inflexion du gouvernement de Pedro Sánchez sur la question du Sahara, la classe politique espagnole se divise sur la ligne à adopter envers Rabat. Les récents événements de Melilla ont encore aggravé cette fracture.
Le plus grand exercice militaire conjoint sur le continent a été lancé le 20 juin à Agadir et se terminera le 30 juin. Participants, contexte géopolitique, nouveaux pays partenaires… JA fait le point.
Condamné à mort le 9 juin, le jeune Marocain est détenu par les forces pro-russes depuis son arrestation en République populaire de Donetsk. Si la diplomatie marocaine a pris acte de ce jugement, les organisations des droits de l’homme locales et internationales commencent à se mobiliser.
Ancien patron de Valyans Consulting, le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques semble avoir toute la confiance du chef du gouvernement.
Le 11 mai, le Maroc organisait à Marrakech la 9e réunion de la Coalition internationale contre Daech. L’occasion pour le royaume de faire avancer son agenda sur le Sahara occidental et pour les États-Unis, coprésident du sommet, d’étendre leur influence sur le continent.
Depuis 2007, les deux royaumes ont figé leurs négociations concernant la délimitation de leurs eaux territoriales respectives sur la façade atlantique. Un dossier particulièrement sensible qui devrait bientôt être rouvert.
L’Algérie, le Maroc et la Tunisie sont en lice pour héberger le siège de ce nouvel organe de l’UA. Tous trois disposent des installations nécessaires et ont une réelle légitimité en matière pharmaceutique.
La récente décision espagnole de reconnaître le plan d’autonomie marocain pour le Sahara comme la base la plus solide au règlement du conflit indique une tendance longue, mais qui s’est accélérée. Comment la position des États a-t-elle évolué depuis 1991 sur cette crise sans fin ? Décryptage en infographies.
Lors de sa visite éclair au royaume, le Premier ministre espagnol a réitéré son soutien à la position marocaine sur le Sahara. Un événement millimétré et très attendu par Rabat, qui montre des signes d’ouverture sur le sort des enclaves de Ceuta et Melilla.
Entamée quatre jours plus tôt à Tel-Aviv, la tournée du secrétaire d’État américain Antony Blinken au Proche-Orient et au Maghreb s’est achevée à Alger, le 30 mars. Principaux enseignements.
Le chef de la diplomatie américaine sera en déplacement au Proche-Orient et au Maghreb à partir de ce samedi. Sauf changement de dernière minute, il ne devrait pas passer par la Tunisie.
Pour la première fois, Madrid a exprimé son soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 pour le Sahara. Un revirement qui met fin à près d’un an de crise diplomatique avec le royaume, mais en créé une autre avec Alger. JA fait le point sur les dessous et les enjeux d’une telle décision.
Le royaume fait partie des douze pays qui n’ont pas participé au vote de la résolution des Nations unies condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Décryptage.
Prudence diplomatique, nécessité d’organiser le rapatriement de leurs ressortissants… Comment les États du Maghreb « gèrent » l’invasion russe de l’Ukraine.
Le Mali, la Guinée et le Burkina Faso ont été le théâtre de coups d’État ces deux dernières années. Quelle est la stratégie du royaume pour préserver ses bonnes relations avec ces pays du Sahel ? Éléments de réponse.
L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara effectue, du 12 au 19 janvier, sa toute première tournée au Maghreb depuis sa nomination. Le processus de négociation, au point mort depuis 2019, peut-il être enfin réamorcé ?
C’est un trio d’adversaires politiques qui s’est discrètement réuni au Maroc après le report de la présidentielle libyenne du 24 décembre. Objectif : organiser le remplacement du Premier ministre, Abdulhamid al-Dabaiba.
Après une rupture diplomatique de plusieurs mois, le nouveau gouvernement allemand multiplie les gestes envers le Royaume. Qui n’a pas manqué de saisir la balle au bond. Que peut espérer Rabat sur le fond ? Éléments de réponse.
Début décembre, Nasser Bourita s’est rendu à Budapest pour s’entretenir avec ses homologues du groupe de Visegràd, qui réunit quatre pays d’Europe centrale. Un rapprochement de circonstance ? Éléments de réponse.
Le président de l’Institut marocain d’intelligence stratégique décrypte le changement de ton de la diplomatie du Royaume. Et explique au passage pourquoi la relation Maroc-UE doit être revue.
Arrêté à Bilbao le 30 mars 2021, Fayçal al-Bahloul, alias « Boukhnouna », présent illégalement sur le territoire espagnol, a été refoulé en direction du Royaume le 16 novembre. Voici ce que l’on sait de son parcours.
Rabat en a fini avec la politique des petits pas. Désormais très offensive sur la question du Sahara, la diplomatie marocaine exige de ses partenaires historiques, et en premier lieu l’Union européenne, un engagement sans ambiguïté sur la question.
Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz est en visite au Maroc les 24 et 25 novembre, un an après le rétablissement des relations entre le Royaume et l’État hébreu. Bilan d’un processus de normalisation qui, malgré quelques lenteurs, a enregistré de nettes avancées.