Le président de l’Institut marocain d’intelligence stratégique décrypte le changement de ton de la diplomatie du Royaume. Et explique au passage pourquoi la relation Maroc-UE doit être revue.
Arrêté à Bilbao le 30 mars 2021, Fayçal al-Bahloul, alias « Boukhnouna », présent illégalement sur le territoire espagnol, a été refoulé en direction du Royaume le 16 novembre. Voici ce que l’on sait de son parcours.
Rabat en a fini avec la politique des petits pas. Désormais très offensive sur la question du Sahara, la diplomatie marocaine exige de ses partenaires historiques, et en premier lieu l’Union européenne, un engagement sans ambiguïté sur la question.
Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz est en visite au Maroc les 24 et 25 novembre, un an après le rétablissement des relations entre le Royaume et l’État hébreu. Bilan d’un processus de normalisation qui, malgré quelques lenteurs, a enregistré de nettes avancées.
Depuis la mort de trois ressortissants algériens au cœur du Sahara, le Polisario promet une intensification du combat et prévoit des « attaques » au Maroc. De quoi ces menaces sont-elles le nom ? Eléments de réponse.
Entre les deux pays, les relations sont réduites à la portion congrue depuis des années, bien avant la rupture du 24 août dernier. De nombreux Marocains et Algériens en souffrent et se retrouvent entravés dans leur mobilité.
La décision tunisienne de ne pas voter le prolongement du mandat de la Minurso indiquerait-elle une rupture avec la traditionnelle « neutralité » de Carthage sur le dossier du Sahara ? Explications d’un imbroglio au plus haut sommet de l’État.
La résolution renouvelant pour une année le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental consacre le processus politique comme cadre unique de résolution du conflit.
Dans un contexte de fortes tensions au Sahel, le royaume opère un rapprochement avec le Mali et la Mauritanie. Analyse du politologue marocain Khalid Chegraoui.
Survenue dans un climat de tensions liées à la question des visas, la nomination de l’ancien ministre des Finances à la tête de l’ambassade du royaume à Paris est destinée à renouer des liens mis à mal ces derniers mois.
À Bruxelles, ce diplomate chevronné passé par l’Afrique du Sud sera chargé de faire valoir les positions fermes du Maroc sur le Sahara, objet de tensions entre le royaume et l’Union européenne (UE) ces derniers mois.
Reconduit le 7 octobre à la tête des Affaires étrangères, le ministre travaille avec des hommes et des femmes de confiance, dont certains s’activent plus discrètement que d’autres.
L’annonce par la France de la réduction de moitié du nombre de visas accordés aux ressortissants marocains a suscité l’incompréhension, voire l’agacement des autorités du royaume, qui estiment que Paris se défausse à bon compte sur Rabat.
Le Tribunal de l’Union européenne a annulé deux accords commerciaux entre le Maroc et l’UE englobant le Sahara occidental. Mais le royaume n’a pas dit son dernier mot.
Le roi Mohammed VI met fin à quatre mois de brouille avec l’Espagne et appelle à un dialogue « sans limites ni tabous » sur des dossiers épineux et au point mort depuis des décennies.
Sans surprise, la ministre espagnole des Affaires étrangères a été évincée au profit de José Luis Albares, un proche de Pedro Sanchez. La résolution de la crise avec Rabat est-elle en vue ? Éléments de réponse.
Le ministre des Affaires étrangères marocain réagit aux révélations faites par Amnesty International et le consortium de journalistes Forbidden Stories, accusant les autorités du royaume d’utiliser le logiciel Pegasus pour espionner des journalistes, des militants mais aussi des personnalités de haut rang comme le président Macron ou même… le roi Mohammed VI. Entretien exclusif.
Alors que l’administration Biden a annoncé ne pas changer de position sur le Sahara, le poste d’envoyé spécial de l’ONU est vacant depuis deux ans. Les treize candidats proposés ont tous été rejetés par les différents protagonistes. Explications.
Quelques semaines après la crise migratoire à Ceuta, le gouvernement madrilène s’apprête à enclencher un plan stratégique pour lutter contre l’asphyxie économique de ses deux présides.
Le Parlement européen a voté le 10 juin une résolution dénonçant l’utilisation par le Maroc de la carte migratoire pour faire pression sur l’Espagne. Une décision qui a soulevé une vague de critiques au Maroc.
Une semaine après le rapatriement de Brahim Ghali à Alger, de nouvelles révélations sur les coulisses de cette opération ont été dévoilées. Quant à la ministre espagnole des Affaires étrangères, elle semble de plus en plus en difficulté.
Au cœur d’une crise majeure entre le Maroc et l’Espagne, le chef du Polisario va être entendu mardi 1er juin par la justice espagnole. Le point sur les accusations dont il fait l’objet et ce qu’il risque.
La crise migratoire à Ceuta marque un nouvel épisode des tensions entre Rabat et Madrid. Avec l’Allemagne, l’Espagne devient ainsi le deuxième pays européen avec lequel le Maroc se brouille en quelques mois. Explications.
Cela faisait des années que le projet d’afro-tunnel, censé relier le Maroc à l’Espagne en passant sous le détroit de Gibraltar, avait été relégué aux oubliettes. En pleine crise diplomatique, les gouvernement des deux pays ont pourtant à nouveau discuté de ce dossier. Fantasme ou réalité ?
La ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, a inauguré le 5 avril avec son homologue marocain Nasser Bourita un consulat à Dakhla.
Mohamed Hajib, ex-détenu et figure du salafisme marocain, a appelé publiquement ses compatriotes désireux de se suicider à commettre des attentats au Maroc. En Allemagne où il vit, les autorités n’ont, pour l’heure, pas réagi.