Le 1er mars, une note du ministère marocain des Affaires étrangères, qui annonce la suspension des relations avec l’ambassade d’Allemagne a mystérieusement fuité sur la toile. En coulisses, la « rupture » couvait depuis plusieurs mois. Explications.
« Maroc-Algérie : demain, la guerre ? » (4/4). La question du Sahara n’empoisonne pas seulement les relations entre le Maroc et l’Algérie. Jeune Afrique, toujours interdit de diffusion en Algérie, est aussi une victime collatérale des tensions entre les deux pays.
« Maroc-Algérie : demain, la guerre ? » (2/4). L’Algérie et le Maroc possèdent respectivement la deuxième et cinquième armée du continent, et investissent massivement chaque année dans l’achat de matériel dernier cri. Si Rabat privilégie les fournisseurs américain et français, Alger est, de son côté, fidèle à la Russie.
L’hostilité entre les deux pays a pris une nouvelle dimension ces derniers mois, en particulier sur la question du Sahara. Peut-elle dégénérer en conflit ouvert ? JA fait le point sur les forces en présence.
Les cartes viennent d’être rebattues au sein de l’Union africaine, avec un jeu bien plus favorable aux intérêts marocains. Jusqu’à quel point ? Éléments de réponses.
Depuis la fermeture des frontières et l’arrêt du commerce informel entre le Maroc et les enclaves espagnoles, la situation socio-économique est préoccupante de part et d’autre. Explications.
La dernière résolution adoptée par le Conseil de sécurité est une copie quasi conforme de celle de l’année dernière. Pour autant, ce surplace dans les arcanes des Nations unies ne décourage pas la diplomatie chérifienne.
Les spéculations vont bon train sur le prochain pays arabe qui franchira le pas de la normalisation avec Israël. Régulièrement cité, le royaume n’a pour le moment pas dévié de sa ligne traditionnelle.
Déclarations hostiles, accusations d’espionnage, convocations d’ambassadeurs, communiqué, contre-communiqué… La saga du consul marocain d’Oran se poursuit, enclenchant ces derniers jours une véritable joute entre Rabat et Alger. Récit d’une nouvelle escalade entre les deux voisins.
Des propos prêtés à un diplomate marocain dans une vidéo devenue virale a déclenché la colère du ministère des Affaires étrangères algérien. Une réaction qui n’a suscité aucune réaction officielle de Rabat pour le moment.
Candidate à la mairie de Paris, l’ex-députée européenne a toujours veillé à entretenir son réseau en Afrique et au Moyen-Orient, où elle voyage régulièrement. Elle a noué des liens avec de nombreux dirigeants étrangers à l’époque où elle était garde des Sceaux du président Nicolas Sarkozy.
Après plusieurs mois de tensions, le conseiller du roi Mohammed VI a été reçu par le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman. Une rencontre qui intervient au même moment que les visites des présidents algérien et mauritanien à Riyad, à quelques semaines du sommet entre l’Union africaine et la Ligue arabe.
Comores, Gabon, Guinée, Côte d’Ivoire… Plusieurs Etats africains ont choisi d’ouvrir ces derniers mois des représentations consulaires à Laâyoune et Dakhla. Des décisions très politiques, aussitôt critiquées par les autorités algériennes.
Alors que Tunis et Alger ont vivement critiqué le plan de paix pour le Proche-Orient présenté par Donald Trump le 28 janvier, Rabat a pris soin de ne pas froisser la Maison-Blanche, tout en rappelant sa position sur le dossier israélo-palestinien.
Le Maroc compte toujours beaucoup sur les capitales de l’Afrique francophone pour rejoindre ses vues concernant le Sahara occidental. L’ouverture d’un consulat des Comores à Laayoune est un geste symbolique, mais qui importe à Rabat.
Le Maroc et le Royaume-Uni ont signé le 26 octobre un accord censé définir les relations entre les deux pays après le Brexit. Véritable succès diplomatique pour Rabat, ce nouvel accord devrait s’appliquer à l’ensemble du territoire marocain, Sahara inclus.
Beaucoup de figures marquantes du premier gouvernement Othmani se maintiennent dans ce gouvernement Othmani II, annoncé dans la soirée du 9 octobre après plusieurs semaines d’attente. Parmi les nouveaux entrants, deux surprises : Nadia Fettah, dirigeante de Saham Finances, et Mohamed Amakraz, jeune étoile montante islamiste.
Pour s’adapter à la nouvelle réglementation américaine, les autorités chérifiennes ont restructuré leurs réseaux de lobbying dans la capitale fédérale. Avec un double objectif : plaider leur cause dans le dossier du Sahara et promouvoir leur rôle régional.
Jean-Yves Le Drian et son homologue Nasser Bourita ont tenu une conférence de presse conjointe, samedi 8 juin, à l’occasion d’un déplacement du ministre français des Affaires étrangères à Rabat. L’occasion pour chacun de marquer une position commune sur le conflit israélo-palestinien, mais un peu plus nuancée sur la question libyenne.
Le chef de la diplomatie marocaine réfute toute implication de son pays dans la crise algérienne. Ainsi que les allégations de coordination avec la France sur ce sujet.
En marge du 32e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a accepté d’évoquer pour Jeune Afrique la question du Sahara occidental et l’actualité de la diplomatie chérifienne.
Le 32e sommet de l’Union africaine s’est achevé lundi 11 février, à Addis-Abeba, sous la présidence de l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Retour sur ses principales conclusions.
Le « Pacte de Marrakech » sur les migrations n’est pas contraignant, et ne propose pas de changements radicaux dans la manière d’aborder les migrations mondiales. En revanche, en accueillant le sommet qui a conduit à l’adoption du texte, le Maroc conforte son image de « champion africain de la migration ».
Le ministère marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu l’ambassadeur d’Algérie, lundi 26 novembre à Rabat. Il demande une réponse officielle de l’Algérie à la « main tendue » par Mohammed VI sur le dossier du Sahara occidental.
La diplomatie marocaine réfute le déménagement contraint de son ambassade à Beyrouth et le durcissement des contrôles pour les Libanais souhaitant se rendre sur son sol. Elle contredit ainsi de récentes rumeurs, quatre mois après les violentes accusations portées contre le Hezbollah lors de la rupture de ses relations avec l’Iran.
Deux hommes, deux lignes, deux styles. D’un côté, Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères. De l’autre, Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines. Entre les deux, Horst Köhler, envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental.
Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères, fait le bilan des travaux du 31e sommet de l’UA à Nouakchott. Notamment sur la question du Sahara occidental.
Quelque 10 000 combattants du groupe État islamique (EI) et d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) se trouvent actuellement sur le continent africain, a affirmé, mardi 26 juin, le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita.
La presse algérienne se déchaîne suite aux déclarations dans Jeune Afrique du ministre marocain des Affaires étrangères, impliquant Alger et Téhéran dans le soutien au Polisario. Des « propos irresponsables » selon Alger.
Sahara, Iran, Algérie, Polisario, Union africaine et politique économique… Le ministre marocain des Affaires étrangères explique la vision du roi Mohammed VI sur ces sujets brûlants.