Le Maroc a rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran le 1er mai, arguant du soutien militaire de Téhéran au Polisario. Les pièces du dossier d’accusation que Nasser Bourita a présenté à Javad Zarif et que JA a pu consulter sont troublantes.
Rabat accuse Téhéran de soutenir militairement le Polisario. Une rupture de plus dans le feuilleton des relations diplomatiques avec le régime des mollahs.
Dans un message adressé au secrétaire général de l’ONU, le roi du Maroc a plaidé, avec des mots très durs, pour qu’Alger prenne part aux négociations sur ce conflit historique. Alger, de son côté, refuse toute implication directe, et précise que ces négociations ne concernent que le Maroc et le Polisario.
Interpellées dimanche par les autorités marocaines, les Nations unies ont contesté lundi des affirmations du royaume selon lesquelles le Front Polisario a mené des incursions dans une zone tampon du Sahara occidental, où l’ONU est chargée de surveiller le cessez-le-feu.
Le royaume a appelé l’instance onusienne à intervenir pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « provocations ». Faute de quoi, le Maroc « assumera ses responsabilités », a affirmé le ministre marocain des Affaires étrangères.
La nomination de Mohcine Jazouli, fin janvier, à la tête d’un nouveau ministère délégué, chargé des Affaires africaines, renforce le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita dans la gestion des questions liées au continent. Ce gros travailleur aime piloter lui-même ses dossiers. En particulier celui, très sensible, du Sahara occidental. Mais qui sont ses proches ?
Seul candidat en lice après le retrait de l’Algérie, le royaume a été élu à la majorité ce vendredi. Mais d’autres pays africains font leur entrée dans ce Conseil.
À défaut de dialoguer directement, le Maroc et l’Algérie s’envoient des piques verbales par ministres interposés. Un nouvel échange de piques peu amènes a eu lieu dimanche.
Au-delà de l’effet d’annonce, les intérêts que le Maroc peut tirer du mémorandum d’entente signé jeudi par le ministre Nasser Bourita à Pékin sont bien concrets. Tour d’horizon.
Nasser Bourita veut redynamiser le ministère des Affaires étrangères, pièce maîtresse de la diplomatie chérifienne. Moins de congés, plus de compétition interne : pas de doute, des changements sont en cours.
Sahara, Union africaine, Cedeao… Dans un entretien exclusif, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale revient sur les dossiers chauds de la diplomatie chérifienne.
Trois semaines après les attentats en Catalogne, les autorités marocaines et espagnoles ont annoncé l’arrestation d’un nouveau groupe de terroristes présumés au terme d’une opération menée conjointement. Six personnes ont été interpellées à Melilla et dans la banlieue de Nador, dans le nord du Maroc.
L’annonce sera faite lors du sommet de l’organisation le 16 décembre au Togo, à Lomé. « C’est un mariage sans Brexit, sans divorce, il doit être bien préparé », a prévenu le président de la Commission, Marcel de Souza.
Le Maroc a tenté de s’opposer à la présence d’une délégation officielle sahraouie, jeudi, lors de ce sommet onusien, parrainé par le Japon. La suite : bagarre et bousculades. Ambiance…
Le nouveau chef de la diplomatie chérifienne vient de boucler avec succès la phase politique préalable à l’adhésion du Maroc à l’organisation continentale. Mais le processus ne fait que commencer…
Le Maroc s’est félicité samedi de la résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, adoptée la veille à l’unanimité, disant rester « vigilant » quant au retrait du Front Polisario d’une zone contestée.
Après six mois d’attente, le roi du Maroc a nommé ce mercredi un gouvernement formé de 38 ministres et secrétaires d’État, sous la direction de Saadeddine El Othmani. Qui sont-ils ?
Bruxelles s’est engagé ce mardi à prendre les mesures nécessaires afin de sécuriser l’accord agricole qui le lie au royaume depuis 2012. Ce dernier l’a menacé de rupture s’il ne sévit pas contre toute remise en question de sa souveraineté sur le Sahara.
Une semaine après son retour au sein de l’Union africaine, le royaume a affirmé qu’il redoublerait d’efforts pour affaiblir les soutiens de la République sahraouie au sein de l’organisation panafricaine. Pour le moment, il est obligé de cohabiter avec elle. Mais cohabitation ne veut pas dire reconnaissance.
Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, et le ministre délégué aux Affaires étrangères, Nasser Bourita, ont été dépêchés par Mohammed VI en Mauritanie pour réparer l’impair commis par le leader de l’Istiqlal.
Successeur de Nasser Bourita (nommé ministre délégué le 6 février) au secrétariat général du ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohamed Ali Lazraq est un ancien de la maison, où il a fait toute sa carrière.