S’ils s’affichent tous deux aux côtés des putschistes du Sahel, l’activiste d’origine camerounaise et le producteur né à Douala peuvent aussi se diviser, voire se combattre violemment via les réseaux sociaux.
Le chef de l’État nigérien a reçu les militants panafricanistes à Niamey. Une occasion d’activer des influenceurs capables de mobiliser, au sein des diasporas, en faveur du projet de confédération des États du Sahel.
L’ancien candidat à la présidentielle, devenu patron de média, s’est résolument engagé dans la lutte contre le néocolonialisme. Au point de recevoir le soutien de deux figures de la cause : les activistes Kemi Seba et Nathalie Yamb.
Bien qu’ils ne constituent que 15 % de la population malienne et 8 à 10 % de celles du Burkina Faso et du Niger, les Peuls représentent plus de la moitié des civils tués par l’armée et les milices de ces deux pays au cours des deux dernières années.
En mettant en cause à la tribune de l’ONU « la démocratie à l’occidentale », le président de la transition guinéenne sait-il qu’il met aussi en cause ce qui va avec, à savoir des élections libres et pluralistes, la liberté d’information, d’expression et de manifestation, une justice indépendante, un État de droit, etc. ?
Transitions après les coups d’État en Afrique de l’Ouest, progression du terrorisme, sentiment anti-français… De passage à Paris, le président de la Guinée-Bissau, qui achève son mandat à la tête de la Cedeao, a accordé un entretien exclusif à JA.
Célébrant ses scores sur les réseaux sociaux, la pasionaria du néopanafricanisme digital antifrançais a posté une vidéo où on la voit danser en s’éventant avec une liasse de billets. En sous-titre : « Pas d’argent, pas d’amis. »
D’après des documents internes consultés par Jeune Afrique, en collaboration avec le magazine Sources de Arte/CAPA et le quotidien allemand Die Welt, ainsi qu’avec les organisations All Eyes On Wagner et Dossier Center, l’oligarque russe a financé, appuyé et même guidé certaines actions du leader d’Urgences panafricanistes sur le continent entre 2018 et 2019.
Après avoir été le ministre des Affaires étrangères d’Ibrahim Boubacar Keïta, il est aujourd’hui celui d’Assimi Goïta. En se mettant au service des colonels au pouvoir à Bamako, ce diplomate chevronné a surpris tous ceux qui le connaissaient de longue date.
Bloqué dans le pays depuis 2021 car sous le coup de plusieurs affaires judiciaires potentiellement explosives, l’opposant à Macky Sall tente de renforcer ses connexions à l’international, en particulier dans les sphères politiques françaises.
Le patron du groupe Wagner mise sur sa présence sur le continent, où ses menées anti-françaises viennent appuyer la stratégie du Kremlin, pour marquer encore des points auprès de Vladimir Poutine.
Cette militante radicale suisso-camerounaise, qui a fait de la dénonciation de l’ancienne puissance coloniale son cheval de bataille, est accusée d’être un pion de la Russie dans son offensive sur le continent.
Sur Twitter, deux activistes se jettent à la figure des noms de chefs d’État africains qu’ils souhaitent voir quitter le pouvoir, esquissant plus ou moins des préférences françaises ou russes.
La photo a enthousiasmé les réseaux sociaux : l’activiste franco-béninois a été reçu par le président malien de la transition. Shoot de nationalisme internationaliste…
Nombre de figures politiques ou médiatiques africaines profitent de la guerre en Ukraine et de la montée en puissance de Moscou pour relancer le mouvement anti-français et décolonial. Revue de ces alliés objectifs – et parfois financiers – du Kremlin et de sa propagande anti-impérialiste.
Expulsée le 2 décembre vers Zurich, l’activiste suisse d’origine camerounaise Nathalie Yamb était dans le collimateur des autorités ivoiriennes depuis plusieurs semaines.
Son expulsion de Côte d’Ivoire, où elle résidait depuis plus de dix ans, a braqué tous les projecteurs sur cette militante virulente qui a fait de la dénonciation du néo-colonialisme son cheval de bataille.
La militante suisso-camerounaise Nathalie Yamb, du parti d’opposition ivoirien Lider, a été expulsée lundi de Côte d’Ivoire, quelques semaines après son intervention contre la « Françafrique » à Sotchi lors du sommet Russie-Afrique.