L’ancienne ministre des Finances a été proposée par le Nigeria pour prendre la tête de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2020, après la démission brutale de Roberto Azevêdo. Le rôle de directeur général de l’OMC n’a jamais été occupé par un Africain, et bien que d’autres, comme Amina Mohamed du Kenya, soient considérés comme des options viables, plusieurs éléments contribuent à présenter Ngozi Okonjo-Iweala comme étant la candidate africaine la plus solide. Sa carrière de 25 ans au sein du groupe de la Banque mondiale, a atteint son point d’orgue lors de son ascension au poste de directrice générale de l’organisation de 2007 à 2011.
Elle est entrée dans l’histoire au Nigeria en étant la première femme à occuper les fonctions de ministre des Affaires étrangères et ministre des Finances (à deux reprises) au Nigeria. Dans ce dernier poste, elle a notamment dirigé les négociations avec le Club de Paris qui ont abouti à l’annulation de 30 milliards de dollars de la dette du Nigeria.
Le groupe africain a demandé à l’ancienne ministre des Finances du Nigeria de se présenter pour un second mandat à la tête de l’Organisation mondiale du commerce. La dirigeante ne s’est pas encore exprimée sur ses intentions.
Le Nigeria pleure le premier banquier du pays. Sa vision audacieuse et humaniste avait fait de lui un élément majeur du développement des générations futures grâce à l’art et l’éducation.
L’ancienne ministre rwandaise prendra le 1er octobre la tête du bureau Afrique de l’Organisation internationale, où elle remplace la Nigériane Cynthia Samuel-Olonjuwon.
Nommé à la tête de l’institution de financement international, le 1er juin, cet homme au profil atypique et aux qualités recherchées était soutenu par les États-Unis. Il succède à David Malpass.
La candidature de l’Indo-Américain Ajay Banga pour diriger la Banque mondiale ne fait pas l’unanimité. Pour autant, le continent appuie le choix de la Maison-Blanche. Explications.
La guerre en Ukraine et le Covid-19 ont bouleversé l’économie mondiale. Leur impact se fait ressentir jusque dans la relation entre les deux continents qui se refaçonne au gré d’une « diplomatie du gaz » définissant un nouveau rapport de force.
Washington et Pékin ont chacun constitué un bloc économique régional. Pour soutenir la comparaison et stimuler les échanges multilatéraux, l’Union européenne doit chercher des partenaires au Sud.
Pour Jean-Marie Paugam, directeur général adjoint de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), mondialisation et lutte contre le changement climatique n’est plus un oxymore. Entretien.
Jamais les résidents américains nés en Afrique n’ont été aussi nombreux. Financièrement à l’aise et plus éduqués que la moyenne, ils sont particulièrement convoités par Washington, qui voit en eux un relai idéal.
À Rotterdam, le sujet du financement de l’adaptation aux changements climatiques n’a pas eu le succès escompté. Alors que les représentants du continent espéraient mobiliser 25 milliards de dollars, ils sont repartis avec la promesse d’une enveloppe de 55 millions. Explications.
Nouveau poste dans une autre institution, démission forcée ? Voici ce que Jeune Afrique sait des raisons du départ de la secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique.
Gestion et impact du Covid-19, régulation de la pêche, place du numérique, autosuffisance alimentaire et production locale… Pour Jeune Afrique, la DG de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) fait le point sur ces préoccupations qui animent le continent.
Après cinq jours d’intenses négociations entre ses 164 États membres, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) est parvenue à s’accorder sur plusieurs mesures. Un résultat « sans précédent », d’après sa directrice générale, Ngozi Okonjo-Iweala. Trois points pour comprendre leur impact à l’échelle du continent.
Invitée de Jeune Afrique, le 28 janvier à Paris, la Nigériane, patronne de l’OMC, explique pourquoi son pays – qui a fermé son marché au voisin béninois – n’est pas forcément un mauvais élève du libre-échangisme.
OMC, IFC, OMS… Les Africains à la tête des plus grandes institutions internationales ont plaidé pour une plus grande solidarité dans la distribution mondiale des vaccins, lors des réunions de printemps 2021 de la Banque mondiale et du FMI.
Le 18 mai, Emmanuel Macron organise à Paris un sommet sur le financement des économies africaines, mises à mal par la crise sanitaire. Quel dirigeants y assisteront, et quelles seront les questions abordées ?
À son CV impressionnant et à sa puissance de travail peu commune, la Dame de fer nigériane devra ajouter patience et art du compromis pour réformer en profondeur une institution clé en perte de vitesse. Elle entre en fonction le 1er mars 2021.
Alors que les féministes et africanistes se réjouissent de la nomination de Ngozi Okonjo-Iweala à la tête de l’Organisation mondiale du commerce, la qualification de « grand-mère », par un journal suisse, de l’ancienne ministre nigériane a suscité l’indignation.
Première Africaine à la tête de l’institution, la Nigériane devra déployer ses talents de négociatrice pour relancer une organisation bien à la peine. Voici ses chantiers prioritaires.
Le refus de Washington d’adouber la candidate nigériane repousse au 9 novembre – soit après l’élection présidentielle américaine – sa très probable accession à la tête de l’OMC.
Si la Nigériane peut compter depuis la première heure sur l’appui de son président, Muhammadu Buhari, pour décrocher la direction de l’Organisation mondiale du commerce, elle a dû attendre le 15 octobre pour avoir la bénédiction de l’Union africaine.
L’ex-ministre des Finances nigériane fait partie des deux finalistes, avec la Sud-Coréenne Yoo Myung-hee, en lice pour prendre la direction de l’Organisation mondiale du commerce. En revanche, fin de partie pour l’autre candidate africaine, la Kényane Amina Mohamed.
L’élection à la tête de l’organisation, paralysée depuis décembre 2019 par les différends commerciaux entre la Chine et les États-Unis, n’a jamais suscité autant d’intérêt.
Différend entre la Chine et les États-unis, subventions à la pêche, réforme du système de règlement des litiges… La candidate nigériane est convaincue d’être la mieux placée pour s’atteler aux défis qui attendent le nouveau patron de l’OMC.
Entrée par surprise dans la course pour le poste de directeur général de l’Organisation mondiale du commerce, l’ancienne ministre nigériane met en avant son profil à la fois politique et financier pour réformer une institution en pleine crise.