L’École supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication de Yaoundé vient de célébrer son cinquantième anniversaire. Portrait d’un fleuron du paysage académique camerounais en pleine transformation.
Un arrêt de la CEDH a conduit les autorités françaises à abroger le décret d’extradition du frère de l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, poursuivi pour l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, en 1998.
Le réexamen de l’extradition de François Compaoré demandé à la France par la CEDH ne fait « aucunement obstacle » à l’instruction, selon le garde des Sceaux burkinabè.
Selon la Cour européenne des droits de l’homme, Paris doit réexaminer le décret autorisant l’extradition du frère de l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré, mis en cause dans l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, en 1998.
Le 30 juillet, le Conseil d’État français a validé le décret d’extradition de François Compaoré. Suspecté d’avoir commandité l’assassinat, en 1998, du journaliste Norbert Zongo, le frère de l’ex-président burkinabè pourrait être jugé dans son pays.
L’avis favorable de la justice française à la demande d’extradition de François Compaoré, que la justice bukinabè souhaite entendre dans le cadre de l’enquête sur la mort de Norbert Zongo, marque une nouvelle étape vers la justice, vingt ans après l’assassinat du journaliste le 13 décembre 1998.
Les 30 et 31 octobre 2014, une insurrection populaire mettait fin aux 27 ans de pouvoir de Blaise Compaoré. Quatre ans après, Vincent Ouattara, professeur à l’université de Koudougou, estime les acquis importants, mais s’inquiète d’une soif de justice et de bonne gouvernance encore non assouvie.
Entendu par la justice française le 13 décembre, le frère de l’ancien président burkinabè a refusé d’être remis aux autorités judiciaires de Ouagadougou. Le dossier a été renvoyé au 7 mars 2018.
Les avocats français de François Compaoré ont reçu, le 18 novembre, les pièces de la procédure ouverte par la justice burkinabè à l’encontre de leur client dans le dossier Norbert Zongo.
Inculpé d’« incitation à assassinat » dans l’affaire Norbert Zongo et visé par un mandat d’arrêt international émis en mai par la justice burkinabè, François Compaoré a été entendu par la justice française le 30 octobre à Paris.
Sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par la justice burkinabè dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Norbert Zongo, le frère cadet de Blaise Compaoré a été interpellé par la police française ce dimanche matin à son retour d’Abidjan à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle.
Tout-puissant du temps où son frère était au pouvoir, celui que Ouaga avait surnommé « petit président » a pris la route de l’exil en octobre 2014. Pour la première fois, il se confie sur ses relations avec son aîné, sur les événements qui ont précipité sa chute et sur les dossiers sensibles dans lesquels est cité le nom des Compaoré.
La justice burkinabè a lancé un mandat d’arrêt international contre François, le frère cadet de l’ex-président Blaise Compaoré dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en décembre 1998, a appris vendredi l’AFP auprès de l’avocat de la famille Zongo.
De nombreux clichés collent à la peau des Burkinabè qui sont nés et ont grandi en Côte d’Ivoire avant de revenir vivre sur la terre de leurs ancêtres. En première ligne de tous les mouvements contestataires de ces dernières années, ils dynamisent aussi la vie culturelle et économique.
Activement recherché, cet ex-sous-officier de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) proche de François Compaoré est accusé d’être l’instigateur d’une récente tentative de déstabilisation contre les autorités burkinabè.
Six mois après son investiture, le président compte honorer ses promesses de campagne, malgré un contexte économique et sécuritaire difficile. Parmi ses priorités : restaurer l’État de droit. « Plus personne n’est au-dessus de la loi », prévient-il.
C’ est un acte rare, qui illustre la transformation de la justice burkinabè en moins d’un an. Le 25 septembre 2015, alors que les putschistes de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) n’avaient pas encore déposé les armes et se montraient toujours menaçants à Ouagadougou, Laurent Poda, le procureur général de la République, annonçait l’ouverture d’une enquête sur le coup d’État déclenché quelques jours plus tôt.
Sa victoire, obtenue dès le premier tour de la présidentielle, ne doit rien au hasard. Kaboré s’y est consacré avec méthode depuis ce jour de janvier 2014 où il a rompu avec Blaise Compaoré. Créant, avec deux alliés, un parti dont il a fait une machine à gagner.
Ils sont quatorze à s’être lancés dans la course à la présidentielle du 29 novembre, mais deux d’entre eux se détachent : Roch Marc Christian Kaboré et Zéphirin Diabré. Deux hommes au style bien différent, dont les trajectoires se sont souvent croisées et qui aspirent maintenant à succéder à Blaise Compaoré.
Pierre Dabiré, journaliste burkinabè très réputé pour son engagement dans la lutte pour les droits humains et la liberté de la presse, est mort mardi 13 octobre à Ouagadougou des suites d’une courte maladie.
Ragaillardis par l’échec du coup d’État, les dirigeants de la transition se sont appliqués à faire payer au RSP et à l’ancien parti de Compaoré, lui aussi tenu pour responsable, leur outrecuidance. Et ça n’a pas traîné.
Fidèle bras droit de Blaise Compaoré, le général Diendéré a été proclamé ce jeudi président du Conseil national pour la démocratie, organisme créé par les putschistes. Portrait.
Ne vous fiez pas à son patronyme : avec le capitaine révolutionnaire, l’avocat Bénéwendé Sankara n’a qu’une filiation… politique. Celle-ci le mènera-t-il, en octobre, jusqu’à la présidence du pays ?
Débutés mardi, les états généraux de la justice burkinabè ont notamment pour but de définir d’ici à samedi les moyens de « rendre effective l’indépendance de la magistrature ».
La transition se terminera avec les élections fixées au 11 octobre 2015. D’ici là, le tandem Kafando-Zida, sous pression constante, doit composer avec la rue, l’armée et la classe politique. Tandis que les prétendants au palais de Kosyam se préparent…
Alors qu’il s’était maintes fois prononcé en faveur d’une réouverture rapide de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara, le président de transition burkinabè Michel Kafando a publiquement fait marche arrière sur cette sensible affaire. Explications.
Daouda Traoré, un ingénieur des travaux publics, a été nommé mercredi ministre des Infrastructures en remplacement de Moumouni Dieguimdé, contraint de à la démission après avoir été accusé par la presse d’être un ancien détenu et un faussaire.