L’annonce de la réouverture du dossier de l’assassinat de Norbert Zongo en 1998 a été faite mardi par la ministre de la Justice, Joséphine Ouédraogo, lors du Conseil des ministres.
Le mythe est intact, mais l’Histoire reste à écrire. Vingt-sept ans après, les tombeurs de Blaise Compaoré s’apprêtent à rouvrir le dossier explosif de l’assassinat de l’ancien président. Reste à savoir s’ils auront le courage d’aller jusqu’au bout.
Le Premier ministre burkinabè Isaac Zida a annoncé samedi la nationalisation d’une entreprise appartenant au clan de l’ex-président Blaise Compaoré, affichant la volonté des autorités intérimaires de lutter contre l’impunité, à l’occasion du 16e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.
Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Ouagadougou en hommage à Norbert Zongo, un journaliste burkinabè assassiné il y a seize ans, le 13 décembre 1998 sous la présidence de Blaise Compaoré, a constaté l’AFP.
Un deuxième assassinat entache l’ère Compaoré au Burkina : celui du directeur de « L’Indépendant », Norbert Zongo, qui enquêtait sur un homicide impliquant François, le frère du président. C’était il y a tout juste seize ans, le 13 décembre 1998.
Sous pression de la société civile depuis hier, Adama Sagnon a démissioné mardi de son poste de ministre de la Culture dans le gouvernement de la transition. Ancien procureur sous la présidence de Blaise Compaoré, il est accusé d’avoir entravé le dossier Norbert Zongo, journaliste d’investigation assassiné en décembre 1998.
À l’issue du premier conseil des ministres de son gouvernement, le lieutenant-colonel Isaac Zida a promis lundi de mener de nombreuses réformes et a désigné une cible : la corruption.
Gilbert Diendéré. L’ancien chef d’état-major particulier de l’ex-président Compaoré est la mémoire du régime déchu, l’homme de l’ombre depuis plus d’un quart de siècle. Enquête sur un soldat qui sait tout, mais ne dira rien… Un portrait paru en janvier 2013 dans J.A. n° 2711.
Les tensions politiques au Burkina Faso se traduisent par une insécurité de plus en plus grande pour les journalistes. Newton Ahmed Barry, le rédacteur en chef du bimensuel « L’Évenement », tire la sonnette d’alarme. Interview.
Au moment où le régime du président burkinabè, Blaise Compaoré, est fragilisé, deux assassinats officiellement non élucidés remontent à la surface : ceux de Thomas Sankara et de Norbert Zongo. La justice du Burkina Faso va-t-elle convaincre de sa bonne foi ?
La possible modification de l’article 37 de la Constitution, qui limite actuellement à deux le nombre de mandats présidentiels, bouleverse la vie politique burkinabè. Et ce ne serait pas la première fois que les partisans de Blaise Compaoré auraient recours au tripatouillage de la loi fondamentale.
Assassiné il y a tout juste 25 ans, le capitaine Thomas Sankara aimait reprendre à son compte cette phrase – que beaucoup lui attribuent : « On peut tuer un homme mais pas ses idées ». Les jeunes Burkinabè ont reçu le message cinq sur cinq…
Depuis vingt-trois ans, il est le conseiller économique de Blaise, son frère aîné. Mais qui connaît François Compaoré ? Aussi puissant que discret, il a fait son entrée au sein du bureau politique du parti au pouvoir. Une arrivée remarquée qui alimente les spéculations sur la succession du chef de l’État.
Le câble daté du 6 mars 2009 (09OUAGADOUGOU145) est l’occasion pour l’ambassadrice américaine Jeanine Jackson, qui quitte le Burkina Faso, de livrer ses réflexions sur le pays, son président, Blaise Compaoré, et sur la succession de celui-ci. Traduction des principaux passages du document.
Soulèvements dans l’armée, montée des revendications sociales : le président burkinabè a fort à faire. Le début de la fin pour Blaise Compaoré, 60 ans dont 24 à la tête de l’État ? Voire. Mais lui reste serein.
Un ancien chef de la sécurité du président burkinabè Blaise Compaoré, l’adjudant Marcel Kafando qui avait été le seul inculpé dans l’assassinat du journaliste burkinabè Norbert Zongo, est décédé mercredi à Ouagadougou, ont annoncé jeudi les médias burkinabè.
Trois responsables du Collectif contre l’impunité dans l’affaire Norbert Zongo, journaliste burkinabè assassiné en 1998, ont été entendus par la gendarmerie suite à une plainte du maire de Ouagadougou, a appris l’AFP de sources concordantes.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Ouagadougou pour réclamer justice dans l’affaire du journaliste Norbert Zongo, symbole en Afrique de la liberté de la presse et du combat contre l’impunité, assassiné il y a exactement dix ans.
Le dixième anniversaire de la mort du directeur de L’Indépendant sera célébré le 13 décembre à Ouaga. La disparition de Norbert Zongo avait suscité à l’époque une forte mobilisation populaire. Que reste-t-il aujourd’hui de ce combat contre l’impunité ?
Hier parmi les plus virulentes du continent, les organisations de défense des travailleurs burkinabè sont en perte de vitesse. Pour preuve, les mouvements de février et mars sont nés, avant tout, de la rue.
Le cadet du chef de l’État est de plus en plus perçu comme l’un de ses successeurs possibles. Multipliant les interventions politiques, cet homme autrefois si discret fait tout, il est vrai, pour nourrir les interrogations.
Le chef de l’État du Burkina, au pouvoir depuis 1987, cultive le secret. Entretien avec un homme aux multiples vies, tour à tour militaire, révolutionnaire, libéral convaincu, président élu et… faiseur de paix.
L’hypothèse de commanditaires étrangers a fait irruption dans le procès des putschistes présumés, ouvert le 6 avril. Et pourrait raviver les tensions entre Ouagadougou et Les voisins ivoirien et togolais.