Fin juillet, Ali Darassa a fait part de son intention de rendre les armes et de négocier avec le pouvoir de Faustin-Archange Touadéra. Mais à quoi joue vraiment le leader rebelle, ouvertement désavoué par l’ancien président François Bozizé ? Coulisses.
Dix-neuf soldats de Centrafrique, aux mains de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) depuis le 14 février, ont été libérés le 4 avril. L’occasion pour les rebelles, et en particulier l’un de leurs chefs, de briller à l’international. Coulisses.
Dix ans jour pour jour après la chute de François Bozizé, le 24 mars 2013, Jeune Afrique vous propose le récit de l’offensive éclair de la rébellion sur Bangui et la fuite éperdue du président centrafricain jusqu’au Cameroun.
Formé au Tchad, engagé dans la rébellion en Centrafrique, le ministre de l’Élevage de Faustin-Archange Touadéra est aujourd’hui l’un des partenaires privilégiés du groupe Wagner à Bangui. Une histoire digne d’un roman d’espionnage.
Le groupe Wagner a dévoilé, dans une vidéo diffusée le 14 janvier, le nom du commandant menant l’attaque sanglante sur la ville de Soledar, en Ukraine. Il s’agit d’Anton Elizarov, dont le visage est bien connu en Centrafrique, notamment parmi les groupes armés. Révélations.
L’ancien président centrafricain François Bozizé va-t-il devoir quitter N’Djamena ? Faustin-Archange Touadéra semble en tout cas décidé à l’éloigner définitivement de son pays, et même de la région.
La Cour pénale internationale a levé les scellés ce 28 juillet du mandat d’arrêt concernant le chef de groupe armé centrafricain Noureddine Adam. Il y est suspecté de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre.
Ancien chef de guerre au sein de la rébellion de l’ex-Séléka, Mahamat Said Abdel Kani a été remis par les autorités centrafricaines à la Cour pénale internationale, le 24 janvier. Il est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Ancien numéro deux de la Séléka, le leader du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique est un des chefs de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), dont les troupes ont attaqué Bangui le 13 janvier.
Depuis juin 2019, le chef de groupe armé Noureddine Adam exerce une pression constante sur le Premier ministre, Firmin Ngrebada. Il souhaite notamment obtenir plusieurs postes de ministres et d’ambassadeurs pour ses proches.
L’accord politique pour la paix et la réconciliation paraphé le 6 février à Bangui prévoit « l’adoption d’une loi sur le statut des anciens chefs d’État ».
Le 6 février à Bangui, le gouvernement et les groupes armés centrafricains ont paraphé l’« accord politique pour la paix et la réconciliation ». En 43 pages, ils s’engagent dans un processus de sortie de crise, axé sur le désarmement, la décentralisation et la justice. Jeune Afrique a analysé le document.
Principal chef rebelle du pays, il est l’un des hommes clés de la crise qui mobilise les chancelleries, de Paris à Moscou. Et pour cause : Noureddine Adam affirme contrôler 70 % du territoire.
L’ex-président centrafricain a rencontré des représentants russes, fin mars, lors d’un passage à Cotonou. Au menu des discussions : l’accès à des mines non contrôlées par le gouvernement centrafricain.
L’installation du préfet Kaga-Bandoro a été marquée par de violents affrontements, samedi. Les positions des Casques bleus de la Minusca à Kaga-Bandoro, dans le centre du pays, ont été la cible de tirs de mortiers. Une attaque attribuée à des combattants de l’ex-Séléka qui s’opposent depuis plusieurs mois à l’installation de ce représentant de l’État dans la ville.
La nouvelle coalition joignant l’UPC et le FPRC souffle le chaud et le froid. Elle laisse une chance à la paix en demandant à l’Union Africaine d’intervenir, mais ses cadres, devant les violences de ces derniers jours contre les Musulmans, parlent de nouveau de l’option séparatiste.
Quatre groupes armés – le FPRC de Nourredine Adam, L’UPC d’Ali Darass, le MPC et le RDR – ont signé lundi 9 octobre un accord de cessez-le-feu et de libre circulation dans deux préfectures de l’est de la Centrafrique.
Les prières ont repris à la mosquée du quartier Miskine où il y a encore quelques mois les musulmans n’étaient pas les bienvenus. Depuis fin 2013, seule la mosquée du quartier du PK5 où se sont réfugiés tous les musulmans après les violences intercommunautaires, accueillaient les prières. Reportage.
Le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) conditionne sa participation au processus de « désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement » (DDRR) à la libération de tous ses combattants arrêtés par les Casques bleus et remis au gouvernement centrafricain, a annoncé lundi 11 septembre un porte-parole du groupe armé.
A Rome, les groupes armés centrafricains se sont rassemblés avec des représentants des institutions de la RCA et de la Minusca, pour signer un accord en faveur de la paix. Certains apprécient, d’autres moins…
Un groupe armé a lancé une attaque dans la nuit du samedi 13 mai sur la ville de Bangassou au sud de la Centrafrique. D’où provient ce groupe ? Et que s’est-il passé depuis l’attaque ? Jeune Afrique fait le point.
Des négociations sans précédent sous l’égide de l’ONU entre le gouvernement centrafricain et l’ensemble des groupes armés du pays ont eu lieu en fin de semaine à Bangui en vue d’accélérer le désarmement de ces milices, responsables de nombreuses exactions.
Impliqués dans la résolution de la crise centrafricaine, l’OCI et son envoyé spécial, le Sénégalais Cheikh Tidiane Gadio, ont tenté il y a quelques mois d’amener les différents groupes de l’ex-Séléka à la table des négociations.
À Bambari, dans l’est de la Centrafrique, la situation est confuse depuis plusieurs jours, sur fond de combats imminents entre le FPRC-MPC et l’UPC, deux factions de la Séléka.
Le bilan s’est considérablement alourdi. Les affrontements de la semaine dernière entre ex-Séléka en Centrafrique ont fait au moins 85 morts, selon le conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide, qui dénonce des violences dirigées contre les Peuls.
Particulièrement inquiètes des intentions belliqueuses de Noureddine Adam, les autorités centrafricaines ont demandé à l’ancien président Michel Djotodia, toujours en exil au Bénin, de tenter de le raisonner.
Le 26 juillet, le Conseil de sécurité de l’ONU a prolongé jusqu’en novembre 2017 le mandat des quelque 12 000 Casques bleus de la Minusca déployés en Centrafrique.
Le célèbre chef rebelle centrafricain Noureddine Adam séjourne depuis plusieurs semaines à N’Djamena, où le président Faustin-Archange Touadéra s’est rendu le 10 mai.