Noureddine Adam, chef du FPRC (l’une des composantes de l’ex-Séléka) a annoncé dans un communiqué rédigé lundi que son mouvement renonçait à perturber la tenue des prochaines élections et dit regretter avoir prôné la partition de la RCA.
La tentative de Noureddine Adam de créer un État autonome, la République du Logone, dans le nord-est de la Centrafrique, est jugée désespérée par plusieurs sources sécuritaires.
Pour s’être opposé à la tenue des prochains scrutins dans les zones qu’il contrôle illégalement, Noureddine Adam, ex-numéro deux de la Séléka, a été déclaré dimanche « ennemi public numéro 1 » par le gouvernement centrafricain.
L’ex-numéro deux de la Séléka et ancien ministre de la Sécurité de Michel Djotodia a regagné la Centrafrique après un peu moins d’un an passé à l’étranger.
Le ministre de la Sécurité, Nourredine Adam, a été remplacé par le pasteur Josué Binuoa, ancien fidèle de François Bozizé, selon un décret présidentiel publié jeudi 22 août. Noureddine Adam est nommé président du Comité extraordinaire de la défense des acquis démocratiques (Cedad).
Ministre d’État chargé de la Sécurité, le nordiste Noureddine Adam paraît le seul à pouvoir garder un tant soit peu le contrôle de la situation dans une Centrafrique en proie à l’anarchie et aux pillages.
Homme discret, Noureddine Adam a joué un rôle essentiel dans la chute du régime de François Bozizé. Nommé le 31 mars ministre d’État chargé de la Sécurité publique, de l’Émigration-Immigration et de l’Ordre public, il est aujourd’hui le numéro trois du gouvernement centrafricain.