Omar Bongo Ondimba, né Albert-Bernard Bongo en 1935 à Lewaï (Haut-Ogooué) est un homme politique gabonais. A la mort de Léon Mba son mentor et premier président du Gabon, il devient alors le plus jeune chef d’Etat du monde (32 ans). Il demeure président jusqu’à sa mort en 2009 (il décède des suites d’un cancer, il avait 73 ans).
Il est celui qui incarne les pires travers de la Françafrique, il s’en veut aujourd’hui le pourfendeur. Entretien en vidéo avec l’avocat qui sort aujourd’hui de son silence dans des mémoires au fil desquelles il revient sur ses relations avec la droite française, de Foccart à Sarkozy. Et avec les chefs d’État africains, d’Houphouët-Boigny à Omar et Ali Bongo.
Audrey et Linda Bongo Ondimba, deux des demi-sœurs du président déchu Ali Bongo Ondimba, ont été convoquées le 22 juillet par le conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature. Si la première a été relaxée, la seconde a été sanctionnée.
LE PORTRAIT ÉCO – Conseilleur officieux puis ministre d’Omar Bongo Ondimba, opposant puis haut-commissaire sous Ali, c’est avec Brice Clotaire Oligui Nguema que l’économiste a fait son retour au gouvernement, au portefeuille des Comptes publics. Et malgré l’endettement du pays, il refuse toute austérité.
Pour garantir son avenir politique, le général-président est confronté à un choix délicat : préserver un système ancré dans le pays depuis le règne d’Omar Bongo Ondimba, son mentor, ou apporter le changement qu’attend la population.
Une influence qui se réduit à peau de chagrin, des biens immobiliers saisis, des valeurs mobilières rétrocédées à l’État… Le putsch du 30 août 2023 a mis un terme à plus d’un demi-siècle de « règne » familial sur le Gabon. Il signe peut-être aussi le début de la fin pour le plus puissant empire économique de l’histoire du pays. Enquête.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président de la transition gabonaise se rendra le 23 mai à Nouakchott, où il s’entretiendra en tête-à-tête avec le chef de l’État Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Explications.
Tous trois ont été renversés par l’armée. Et si la situation de chacun est aujourd’hui différente, les présidents déchus du Niger, du Gabon et de Guinée refusent de démissionner. L’analyse de François Soudan.
Relaxée le 22 avril par le tribunal judiciaire de Paris dans l’affaire « Egis Routes », la fille et ex-directrice de cabinet d’Omar Bongo Ondimba est visée en France par une affaire d’une tout autre ampleur : le dossier des « biens mal acquis ».
L’ancienne directrice de cabinet et fille d’Omar Bongo Ondimba a été relaxée le 22 avril par le tribunal judiciaire de Paris. Le parquet avait requis trois ans de prison dont deux avec sursis contre la sœur d’Ali Bongo Ondimba, pour « corruption passive d’agent public étranger ».
Visée par un audit des autorités de transition, la holding familiale des Bongo a publié un communiqué pour tenter de faire taire les nombreuses accusations de détournement qui circulent à son sujet.
L’ancien parti unique a nommé un directoire provisoire et acté le départ d’Ali Bongo Ondimba. La formation espère faire peau neuve lors de son prochain congrès pour préparer l’élection présidentielle de 2025.
Le président de la transition n’a pas laissé de côté sa carrière militaire. Général de brigade, il garde un œil sur les forces de défense et de sécurité du pays, et tente de les réorganiser.
Le tentaculaire parti d’Ali Bongo Ondimba a annoncé la tenue d’assises pour réfléchir à son avenir, en prévision de son 56e anniversaire. Ses responsables souhaitent faire renaître des cendres du coup d’État une formation politique dont le nom a été associé à la famille Bongo depuis sa création.
Les assises du dialogue national (1er-30 avril) sont la prochaine étape de la transition militaire gabonaise. À quelques semaines de leur ouverture, peu d’informations ont filtré. Voici ce à quoi il faut s’attendre.
Accusée de corruption passive d’agent public étranger, la sœur d’Ali Bongo Ondimba s’est exprimée à la barre ce 31 janvier, au troisième jour de son procès. Le verdict devrait être prononcé le 1er février.
L’ancienne patronne de la Cour constitutionnelle gabonaise obtient la présidence honoraire de l’institution. Une fonction symbolique, mais sans doute aussi politique, pour celle qui a su rester proche du nouveau chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema.
La fille et ex-directrice de cabinet d’Omar Bongo Ondimba a prévu de se rendre au procès dont elle est l’une des accusés, à partir du 29 janvier, à Paris. On la soupçonne de corruption passive, avec la complicité de l’entreprise française Egis.
De l’opposition unie contre Ali Bongo Ondimba, seul un noyau subsiste. Entre les personnalités qui ont choisi de participer à la transition et celles qui préfèrent ménager leurs chances, la coalition tiendra-t-elle jusqu’à la présidentielle de 2025 ?
Le nouveau président de la Cour constitutionnelle veut changer l’image de l’institution, ternie par la contestation à répétition des résultats électoraux. C’est en grande partie sur ses épaules que repose l’aboutissement sans heurts du processus de transition que dirige Brice Clotaire Oligui Nguema.
Le président de la transition gabonaise, tombeur d’Ali Bongo Ondimba le 30 août, vient de fêter ses cent jours au pouvoir. Pour gouverner, il s’est entouré de militaires et de civils, mais aussi de fins connaisseurs de la politique du pays.
Au fil des semaines, le général de la Garde républicaine a su se servir de l’état de grâce accordé par les Gabonais pour se construire une nouvelle image. Cent jours après avoir renversé Ali Bongo Ondimba, s’imagine-t-il déjà durablement comme son successeur ?
Ancien ministre d’Ali Bongo Ondimba, il a quitté le Gabon le 7 octobre avec l’accord du président Brice Clotaire Oligui Nguema. Pour ne plus y revenir ? Lee White nous a reçu à Londres le temps d’un déjeuner sur le pouce, afin d’évoquer son parcours et la suite.
Elle a imposé des réformes, inspiré des modifications de lois, fait et défait des carrières… Première dame du Gabon, elle a fini par se prendre pour la deuxième tête de l’exécutif. La voilà désormais en détention, en attente de son procès. Récit d’une ascension, et d’une chute.
Cinquante ans après le premier sommet France-Afrique, Paris est dans l’incapacité de sortir de ses paradigmes postcoloniaux et de formuler une politique cohérente en Afrique. Se pose-t-on, à l’Élysée, les questions nécessaires ?
Une centaine d’étoffes imprimées à l’effigie de chefs d’États africains, avec des messages politique ou d’utilité publique, sont exposées au Musée du quai Branly, à Paris. Un don de l’unique collectionneur du genre, Bernard Collet.
Alors que les autorités des pays membres s’apprêtent à nommer le nouveau gouverneur de la Banque des États d’Afrique centrale, l’institution peine à organiser la sortie du franc CFA. Or il y a urgence, selon Djimadoum Mandekor.
Pendant que le général Franco agonise à Madrid, le roi du Maroc incite son peuple à occuper le Sahara occidental. Objectif : contraindre l’Espagne à négocier la cession de ce territoire, et contrer le Polisario et l’Algérie. Voici le récit qu’en faisait à l’époque Mireille Duteil, dans JA.
Longtemps choyé par Omar Bongo Ondimba, Brice Clotaire Oligui Nguema est aussi, depuis le coup d’État du 30 août, celui qui a renversé Ali, le fils de l’ancien président. Un destin hors normes, où se mêlent frustrations, jalousies et ambitions.
La présidente de la Cour constitutionnelle, fidèle des Bongo, a quitté son poste après trente ans à la tête de l’institution. Mais ce départ signe-t-il pour autant la fin de son règne ?