Omar Bongo Ondimba, né Albert-Bernard Bongo en 1935 à Lewaï (Haut-Ogooué) est un homme politique gabonais. A la mort de Léon Mba son mentor et premier président du Gabon, il devient alors le plus jeune chef d’Etat du monde (32 ans). Il demeure président jusqu’à sa mort en 2009 (il décède des suites d’un cancer, il avait 73 ans).
Tidjane Thiam a proposé au nouveau pouvoir de l’aider à se financer à l’international. Mais son projet se heurte à celui du banquier gabonais, adepte d’un financement issu d’acteurs nationaux, voire sous-régionaux. Explications.
Comment, en Afrique, les périodes de crise et de tension – à plus forte raison après un putsch – sont redevenues, trente ans après, synonymes de politiques liberticides à l’égard des médias.
La sœur d’Ali Bongo Ondimba, président du Gabon jusqu’au 30 août dernier, sera jugée début 2024 à Paris pour des soupçons de corruption en lien avec des marchés publics passés en 2010 et 2011.
Conséquence du coup d’État du 30 août dernier, l’aéroport de Libreville voit débarquer d’anciens haut responsables qui avaient dû quitter le pays après l’élection présidentielle controversée de 2016.
Le 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba était renversé par le patron de sa Garde républicaine, Brice Clotaire Oligui Nguema. Pourquoi ce membre du clan Bongo est-il passé à l’action ? Pour le comprendre, il faut remonter au mois de juin 2009, alors qu’Omar Bongo Ondimba s’éteignait à Barcelone.
Le président gabonais de la transition rencontrera le chef de l’État congolais dans son fief d’Oyo, le 1er octobre. Une nouvelle étape dans le marathon diplomatique du tombeur d’Ali Bongo Ondimba.
Secrétaire général par intérim de l’ancien parti unique au Gabon, l’ex-ministre a également repris la vice-présidence du Sénat derrière Paulette Missambo. Et entend bien jouer, tout comme sa formation politique, un rôle dans la transition en cours.
Entre la préservation du système qui prévaut depuis cinquante-six ans et le renversement de table qu’attendent la majorité des Gabonais, le président de la transition ne peut ignorer qu’il devra tôt ou tard choisir.
L’ancien président de la Commission de l’Union africaine a été reçu ce 21 septembre au Palais du bord de mer par le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce qui n’est pas passé inaperçu et suscite plusieurs interrogations.
Au Gabon, le général Oligui Nguema est désormais installé à la tête d’une transition dont on ne connaît pas encore la durée mais dont il assure qu’elle devra libérer les Gabonais et tourner la page d’une dynastie, celle des Bongo. Le nouveau chef de l’État a reçu Jeune Afrique à Libreville. Entretien exclusif.
Le nouveau chef de l’État poursuit sa tournée d’hommages. Dans le Moyen-Ogooué, il est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à prendre le pouvoir le 30 août. Une charge en règle contre Sylvia Bongo Ondimba et son fils, Noureddin.
Plutôt courants lorsque les contre-pouvoirs sont trop faibles pour défendre les institutions, les putschs ne sont pas une exception africaine. Mais sur le continent, les condamnations à géométrie variable de Paris suscitent quelques interrogations.
Alors qu’Ali Bongo Ondimba vient d’être renversé et pourrait partir en exil au Maroc, Jeune Afrique vous propose de redécouvrir ce que disait Omar Bongo Ondimba de sa relation avec le royaume chérifien.
La vérité sur ce cinquième domino africain à tomber entre les mains de nos valeureux « sauveurs » en treillis, c’est qu’il s’agit plus d’une révolution de palais que d’un coup d’État.
L’opposant gabonais Albert Ondo Ossa l’affirme : Pascaline Bongo Ondimba serait la donneuse d’ordre du coup d’État ayant renversé son frère, Ali Bongo Ondimba. Un scénario que n’étaye aucune preuve pour le moment, mais qui s’appuie sur une réalité : chez les Bongo Ondimba, l’unité familiale n’était pas de mise.
Ancien attaché militaire à Rabat, formé à l’Académie royale militaire de Meknès, le tombeur d’Ali Bongo Ondimba et nouvel homme fort du Gabon a passé de nombreuses années au Maroc, où il a tissé des liens personnels forts.
Au cœur de l’Afrique centrale, si les présidents des pays voisins du Gabon ne se sont guère exprimés officiellement sur le coup d’État, ils regardent de près la situation. D’autant plus qu’eux aussi cumulent quelques décennies au pouvoir.
Au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema prête serment comme président de la transition ce 4 septembre à Libreville. Ce général formé au Maroc et originaire du Haut-Ogooué, le berceau des Bongo, a annoncé vouloir organiser de nouvelles élections.
Déterminé à rentrer au Tchad, qu’il a quitté à la suite des manifestations d’octobre 2022, l’opposant à Mahamat Idriss Déby Itno élabore un plan d’action. En attendant les résultats de la médiation qu’il a engagée avec le pouvoir, le patron des Transformateurs multiplie les contacts à l’étranger.
Dans ses Mémoires, « Le temps des combats », parus ce mardi, l’ancien président revient sur les relations entre la France et l’Afrique du temps de son mandat, évoque ses rapports personnels avec plusieurs chefs d’État du continent, et en égratigne certains.
Le chef de l’État gabonais, au pouvoir depuis 2009, a placé ses pions pour mener deux intenses semaines de campagne. Elles s’achèveront, le 26 août, avec la tenue de trois scrutins simultanés, dont l’élection présidentielle, pour laquelle dix-neuf candidats sont en lice.
Alors que beaucoup – y compris dans son propre camp – doutaient de sa capacité à briguer un nouveau mandat, le chef de l’État est plus résolu que jamais à l’emporter à l’occasion de la présidentielle. Il débute sa campagne ce 11 août.
Ancien conseiller du chef de l’État, le président du Centre gabonais des élections (CGE) s’est affairé, en toute discrétion, à préparer les trois scrutins – présidentiel, législatifs et locaux – du 26 août 2023. Il est aujourd’hui sous le feu des projecteurs. Portrait.
Fille préférée de son président de père, Pascaline Bongo est devenue, à la mort de ce dernier, la sœur encombrante de son président de frère. Entre les deux aînés de la première famille du Gabon, la hache de guerre est enterrée, mais l’on ne s’apprécie toujours que modérément.
Ils ont fait leurs armes dans le giron d’Omar Bongo Ondimba, et étaient, en 2016, de la campagne de Jean Ping. Désormais candidats, Paulette Missambo et « ABC » estiment chacun avoir l’envergure pour affronter Ali Bongo Ondimba en août.
Ils sont frères, ou frère et sœur, et la politique les a poussés à s’affronter. Après le décès d’un père pour les Bongo, les Déby Itno ou les Gnassingbé, ou dans la perspective de sa succession chez les Obiang… Du Tchad au Gabon, voyage au cœur des familles parmi les plus puissantes du continent.
Au Gabon, le père est en course pour l’élection présidentielle, la mère préside un parti d’opposition à l’Assemblée nationale. Quant au fils, il milite pour la candidature d’Ali Bongo Ondimba.
De l’autre côté de l’estuaire du fleuve Komo, politiques, hommes d’affaires et familles aisées se retrouvent le temps d’un week-end. Et si la Pointe-Denis est moins fréquentée qu’auparavant par le président Ali Bongo Ondimba, elle reste un lieu de villégiature privilégié du roi du Maroc.
À l’approche de la présidentielle, des législatives et des locales au Gabon, et face à l’implosion de certains partis, les ténors de l’opposition se sont rassemblés au sein de la plateforme Alternance 2023, d’où pourrait émerger un candidat de consensus.
Au Gabon, si le président sortant n’est pas encore candidat, il ne fait plus de doute qu’il va briguer un troisième mandat. Comment ses équipes ont-elles préparé le terrain ? Et que font ses rivaux pour résister à leurs manœuvres ? La compétition a déjà commencé…