Omar el-Béchir, né en 1944 à Hosh Bonnaga, est un ancien chef d’État soudanais. Militaire de formation, il combat aux côtés des Égyptiens durant la guerre du Kippour en 1973. Devenu colonel, il renverse le pouvoir en place le 30 juin 1989, fait interdire tous les partis et instaure un nouveau code légal islamique. Il s’autoproclame président de la République en 1993 avant de se faire élire en 1996 puis en 2010. Il est renversé par un coup d’État de l’armée le 11 avril 2019, après plus de trois mois de contestations populaires, puis placé en détention à la prison de kober. La Cour pénale internationale (CPI) a émis à son encontre un premier mandat d’arrêt en mars 2009 pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide lors du conflit au Darfour, puis un second en juillet 2010. Bien que le gouvernement soudanais ait validé son transfert à La Haye en juin 2021, sa situation judiciaire reste inchangée depuis sa chute et la perspective de le voir présenté devant la CPI semble même s’éloigner.
Le président soudanais Omar el-Béchir est arrivé à Juba, vendredi 12 avril. Les enjeux de cette visite, la première depuis l’indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011, sont autant politiques qu’économiques.
Dans un contexte de baisse des tensions à la suite des récents accords avec le Soudan du Sud, le président soudanais Omar el-Béchir a annoncé, lundi 1er avril, la libération de tous les prisonniers politiques. Une invitation au dialogue accueillie favorablement par l’opposition mais plus fraîchement par les rebelles.
Les présidents soudanais, Omar el-Béchir, et sud-soudanais, Salva Kiir, se sont rencontrés samedi à Addis Abeba sous l’égide de l’Union africaine, pour la première fois depuis que les deux chefs d’Etat rivaux ont signé en septembre d’une série d’accords restés lettre morte.
Les présidents soudanais Omar el-Béchir et sud-soudanais Salva Kiir sont attendus vendredi à Addis Abeba pour un sommet visant à relancer des accords au point mort depuis leur signature en septembre, alors que subsistent de graves différends 18 mois après l’indépendance de Juba.
Les présidents soudanais Omar el-Béchir et sud-soudanais Salva Kiir se sont rencontrés, en tête-à-tête, samedi soir dans un hôtel d’Addis Abeba, pour la première fois depuis les combats frontaliers ayant opposé les armées des deux pays entre mars et mai, a constaté une journaliste de l’AFP.
Alors que la Cour pénale internationale (CPI) a rendu son premier jugement mercredi 14 mars à l’encontre du Congolais Thomas Lubanga (RDC), reconnu coupable de crimes de guerre, sept pays africains sont toujours au centre des attentions de l’instance internationale. De la Libye à la Côte d’Ivoire en passant par Khartoum et Kinshasa, J.A. vous invite à un faire le tour d’Afrique des personnalités dans le collimateur de la CPI.
Lors d’un discours télévisé, le président soudanais Omar el-Béchir a affirmé avoir armé les combattants du CNT lors de leur lutte contre Mouammar Kadhafi. Selon lui, l’ex-« Guide » aurait soutenu pendant des années des rebelles dans la région du Darfour.
Deux jours après l’indépendance du Sud-Soudan, le président soudanais Omar el-Béchir a menacé le Sud d’une possible reprise des combats en cas de non respect des accords de démilitarisation de la région d’Abyei, signés le 20 juin dernier.
Le président soudanais Omar el-Béchir a été reçu en grande pompe Pékin depuis son arrivée mardi. Il démontre que les mandats d’arrêts de la Cour pénale internationale, dont il est l’objet, ne l’empêchent pas de visiter la deuxième puissance économique mondiale.
Faisant fi du mandat d’arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale, le président soudanais est arrivé mercredi 21 juillet au Tchad où il a été accueilli avec les honneurs dus à un chef d’État. En ajoutant le génocide à la longue liste des actes qu’elle impute à Omar el-Béchir, la CPI accentue la pression pour qu’il soit arrêté. Mais, face à la réticence des États, elle n’a pratiquement aucune chance d’arriver à ses fins…
Mardi 8 juin, le ministère ougandais des Affaires étrangères a fait savoir que le président soudanais, Omar el-Béchir, serait bien convié au sommet de l’Union africaine, prévu fin juillet à Kampala. Samedi, la présidence ougandaise avait affirmé le contraire, s’attirant les foudres du Soudan.
Le président soudanais Omar el-Béchir a été réélu sans surprise, lors du scrutin qui s’est achevé le 15 avril. Les électeurs du Sud-Soudan, qui doivent se prononcer sur l’autodétermination en janvier 2011, ont réélu l’indépendantiste Salva Kiir à la tête de la région semi-autonome.
Les Soudanais ont commencé à voter dans la confusion dimanche pour leurs premières élections multipartites en près d’un quart de siècle qui devraient reconduire au pouvoir le président Omar el-Béchir, recherché par la justice internationale.
Le Soudan reconnaîtra la sécession du sud du pays si cette option remporte le référendum-clé prévu en janvier 2011, a affirmé mardi le président soudanais Omar el-Béchir lors d’un discours marquant le 5e anniversaire de la fin de la guerre civile Nord-Sud.
Omar el-Bechir est attendu aujourd’hui à Nouakchott. Cette visite officielle – la première depuis l’investiture de Mohamed Ould Abdelaziz – n’a pas été annoncée dans les médias d’Etat.
Accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité au Darfour, le dictateur soudanais est le premier chef d’État en exercice poursuivi par la Cour pénale internationale. Un tournant historique dans la lutte contre l’impunité, qui suscite pourtant de vives critiques en Afrique et dans le monde arabe.
Le président soudanais Omar el-Béchir, premier chef d’Etat contre lequel la Cour pénale internationale (CPI) a émis mercredi un mandat d’arrêt, est un militaire de carrière aux influences islamistes, à la tête du plus grand pays d’Afrique depuis deux décennies.