Cette semaine, dans notre nouvelle édition du Brief de Jeune Afrique, nous revenons sur les infos qu’il ne fallait rater : notre décryptage des enjeux des élections législatives anticipées au Sénégal, le meurtre qui secoue le principal syndicat étudiant de Côte d’Ivoire, nos informations sur la cession de Bank of Africa, notre grand récit de la relation Talon-Boko et notre enquête sur les groupes Facebook de délation et de pression politiques au Burkina Faso.
L’indéracinable banquier marocain qui préside encore, à plus de 90 ans, aux destinées de la troisième banque du Maroc, pourrait-il céder son groupe prochainement ? Le scénario d’une montée au capital de l’État se fait en tout cas de plus en plus sérieux.
300 CHAMPIONS DE LA FINANCE – Bien qu’elle enchaîne les années prospères, la banque d’Othman Benjelloun continue d’être devancée par Attijariwafa et par Banque centrale populaire. La faute à certains choix d’investissements ?
Rachetées par Moulay Hafid Elalamy et la famille Bensalah, les banques Société générale Maroc et Crédit du Maroc ont désormais les coudées franches pour grignoter davantage de parts de marché aux majors Attijariwafa Bank, BCP et Bank of Africa.
Après avoir cédé Somepi à son concurrent Afriquia en 2005, puis ses marques Wash et Ice Cola à Adil Douiri et à Said Alj, l’homme d’affaires Mustapha Amhal affirme « vouloir passer à autre chose ». Pour « tourner la page » définitivement, le fils de Haj Mohamed Amhal donne pour la première fois sa version sur l’une des opérations économiques les plus emblématiques de ces vingt dernières années.
En 2023, plus de la moitié des bénéfices du groupe d’Othman Benjelloun viennent de son activité en Afrique subsaharienne, laquelle ne cesse de croître financièrement et géographiquement.
Après avoir cédé son pôle assurances et ses activités d’offshoring, l’homme d’affaires qualifié de « plus cash du royaume » s’apprête à faire son entrée dans la banque à travers le rachat du groupe Société générale Maroc. Retour sur le parcours d’un homme d’affaires qui fascine autant qu’il trouble.
Succès de l’IPO à la Bourse de Casablanca, objectifs de croissance à moyen terme… La directrice générale de la première banque d’affaires au Maroc revient pour Jeune Afrique sur la stratégie de CFG.
Huit ans après sa transformation en banque universelle, l’établissement prépare son introduction sur les marchés de Casablanca pour booster sa croissance.
Au Maroc, après plusieurs rebondissements, la patronne de l’hôtel préféré de Jacques Chirac vient encore de céder du terrain dans son combat judiciaire face à Bank of Africa – et prépare désormais la riposte.
En s’appuyant sur des experts du secteur et sur son équipe data, Jeune Afrique choisit de vous proposer désormais deux classements des acteurs bancaires du continent, à travers un tout nouvel indice de performance : décryptage du pourquoi et du comment.
Décarbonation, usines de batteries électriques, énergies renouvelables… Le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce détaille la stratégie de son pays pour renforcer son tissu industriel et attirer les investisseurs.
Ex-membre du très sélect G14 et ancien ministre, le patron de Mutandis, 59 ans, a réussi au cours de sa carrière à se constituer un solide réseau, aussi bien dans la politique que dans le business.
Ils s’appellent Akhannouch, Benjelloun, Azoulay, Aouita… Enfants de célébrités du monde des affaires, de la politique ou du sport, ils semblaient destinés à marcher dans les pas de leurs parents. Pourtant, ils ont choisi des chemins différents.
Dans quelques années, de nombreuses figures tutélaires de l’industrie vont devoir passer le témoin. Leur apport à l’économie africaine est incontestable. Mais leur départ constitue aussi une formidable chance de renouveau.
L’opérateur hôtelier français se désengage du groupe, propriétaire du Sofitel de Marrakech, au profit de la mystérieuse société d’investissements créée par Adil Douiri.
Bénéfices records, ambitions africaines, nouvelle stratégie… Le discret président de BOA, l’une des plus grandes fortunes du Maroc et du continent, répond aux questions de Jeune Afrique.
Depuis le décès de Miloud Chaâbi, Ynna Holding est secoué par une bataille intestine qui fait craindre l’effondrement à l’un des héritiers. Pour éviter un tel risque, les familles Benjelloun, Kabbaj (SGTM) et Berrada Sounni ont d’ores et déjà pris les devants pour préparer leur succession.
La transmission de la plupart des grands groupes familiaux du royaume, d’une génération à la suivante, constitue souvent un sujet sensible. Batailles fratricides, convoitise, méthodes de gouvernance inédites… Tour d’horizon des exemples les plus emblématiques.
La filiale du géant bancaire marocain a été victime d’un piratage, rendu public début février. Jeune Afrique, qui a eu accès à des informations privilégiées, dévoile l’ampleur d’une attaque visant VIP, groupes et institutions, de Choguel Maïga à l’ambassade de France, en passant par Orange, TotalEnergies et Azalaï.
Les perspectives des premières banques du royaume – et poids lourds régionaux en Afrique subsaharienne – se sont améliorées, après une année 2022 de consolidation de la reprise.
Du Maroc à la France en passant par l’Afrique subsaharienne, les pays du Golfe et Israël, le PDG de Holmarcom possède un puissant réseau. Et pas uniquement dans les milieux d’affaires.
Le groupe français cherche un partenaire stratégique en Égypte. Une option qui satisfait Le Caire et répond aux contraintes nées de la dégradation de la situation économique du pays.
Sept ans après son introduction en Bourse, Ténor Finances, de Farid Bensaïd, actionnaire majoritaire du courtier Afma, ouvre son capital à la RMA d’Othman Benjelloun. Bénéficiant a priori surtout au premier, ce deal intrigue à Casablanca.
Son goût du mystère n’a d’égal que sa soif de développement. À 91 ans, le patriarche de la banque marocaine n’envisage pas du tout de prendre sa retraite, mais la question de sa succession revient avec insistance.
À bientôt 90 ans, la deuxième fortune du royaume est plus actif que jamais. Il vient de fusionner ses deux holdings de tête, FinanceCom et HBM, dans une structure globale O Capital Group, dont la gestion repose sur une poignée de fidèles.
Face au Covid-19, les pouvoirs publics ont conduit la riposte. Mais les grandes fortunes du continent ont pris leur part à l’effort collectif, anticipant même parfois les initiatives publiques.