Au Mali, la junte a annoncé la suspension des activités des partis politiques jusqu’à nouvel ordre. L’opposant en exil, farouche détracteur des militaires au pouvoir, appelle le peuple malien à se mobiliser contre un régime « illégal et illégitime ».
Défaits militairement, chassés de leur fief historique de Kidal, les cadres de la rébellion touarègue assurent n’avoir opéré qu’un repli stratégique et être toujours prêts à en découdre avec les forces armées maliennes.
L’opposant malien est dans le viseur du régime de transition d’Assimi Goïta pour ses propos sur les exactions présumées des Forces armées maliennes. En exil depuis le mois de mai, il est déjà sous le coup de plusieurs procédures ouvertes par la justice de son pays.
L’opposant malien est un fervent défenseur des négociations avec tous ses compatriotes qui ont pris les armes, y compris ceux qui ont rallié des groupes jihadistes. À plusieurs reprises, cette figure de la gauche malienne a rencontré I’ex-rebelle touareg devenu chef d’Al-Qaïda au Sahel.
Au Mali, à l’orée de la semaine du référendum constitutionnel du 18 juin, les anciens rebelles du Nord continuent de s’opposer à la tenue du scrutin. Ils estiment que la nouvelle loi fondamentale, défendue notamment par le Premier ministre, ne prend pas en compte les dispositions de l’accord d’Alger.
Recherché par la justice de son pays, ce militant de la gauche malienne a choisi l’exil afin d’échapper à ce qu’il qualifie d’« assassinat politique prémédité ». Pour Jeune Afrique, il évoque le régime de transition d’Assimi Goïta, ses ambitions politiques et ses aspirations révolutionnaires nullement entravées.
Déjà interpellée en décembre, cette figure de la gauche fait l’objet d’une nouvelle procédure après avoir accusé l’armée d’exactions. Une affaire qui a poussé Oumar Mariko à disparaître.
Accusé d’avoir tenu des propos « injurieux » à l’égard de Choguel Kokalla Maïga, l’opposant a été placé sous mandat de dépôt. Un nouvel épisode dans le duel qui oppose les deux hommes depuis plus de trente ans.
Alors que les troupes de Barkhane quittent le pays, le régime de transition a décidé de rouvrir la voie des négociations avec Iyad ag Ghaly et Amadou Koufa, franchissant une ligne rouge pour Paris.
La plupart des leaders de l’opposition s’étaient rassemblés autour de la plateforme Touche pas à ma Constitution ! Désormais tous concentrés sur 2018, ils préparent leurs partis respectifs, et leurs candidatures, à la présidentielle.
Alors qu’à Bamako les rumeurs faisant état d’un remaniement de gouvernement vont bon train et que l’opposition manifeste dans les rues, le trublion de la majorité se montre tantôt critique, tantôt accommodant. Rencontre.
Réputé pour son franc-parler, Oumar Mariko est à la fois médecin, militant révolutionnaire et proputschiste. Portrait de l’enfant terrible de la classe politique locale.
À la tête d’une délégation de la Coordination des associations patriotiques du Mali (Copam), le député Oumar Mariko (pro-putschiste) et des représentants du mouvement islamiste radical Ansar Eddine se sont entrenus le 21 juillet à Niafunké, près de Tombouctou.