Ousmane Sonko est le Premier ministre du Sénégal, en fonction depuis le 2 avril 2024. Principal opposant de l’ancien président Macky Sall, sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 avait d’abord été compromise après sa condamnation pour diffamation du ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang en mai 2023. Sa candidature a été ensuite rejetée en janvier 2024 par le Conseil constitutionnel. Il a alors soutenu la candidature de son bras droit Bassirou Diomaye Faye, vainqueur dès le premier tour.
Ousmane Sonko était à la tête des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), fondé en janvier 2014 et dissous le 31 juillet 2023. Accusé de viols par Adji Sarr, il a été reconnu coupable « de corruption de la jeunesse » en première instance, le 1er juin 2023, et condamné à deux ans de prison ferme et à 600 000 F CFA d’amende par la chambre criminelle du tribunal de Dakar. Retranché dans la ville de Ziguinchor (Casamance), dont il est le maire, cet ancien inspecteur principal à l’Inspection générale des impôts et domaines, radié en 2016 pour manquement au devoir de réserve, avait refusé de comparaître à son procès. Il a fait irruption dans le paysage politique sénégalais en finissant troisième du scrutin présidentiel en 2019 puis en devenant maire de Ziguinchor.
Alors que 75 candidats ont déjà fait connaître leur intention de concourir à l’élection, la campagne de recueil des parrainages citoyens, qui vient de s’ouvrir, permettra-t-elle de contenir ce débordement d’ambitions ?
Malgré le filtrage des parrainages et celui de la caution, la prolifération de candidatures à la présidentielle ne semble pas avoir fléchi, à cinq mois de l’échéance.
Une dizaine de personnes ont été placées en garde à vue, mercredi 20 septembre, après avoir perturbé un concert de la star du mbalax à Paris. Elles réclamaient la libération du leader du Pastef, emprisonné au Sénégal.
Invoquant la violation de ses droits fondamentaux, l’opposant sénégalais incarcéré a saisi la juridiction communautaire afin de pouvoir concourir lors de la présidentielle de février 2024.
Plus effacé que jamais depuis qu’il a été nommé Premier ministre, Amadou Ba a su habilement éclipser ses concurrents avant d’être désigné par Macky Sall pour lui succéder.
Père du gangsta rap sénégalais depuis quinze ans et activiste acharné, le chanteur est détenu en prison depuis le 24 janvier pour « diffusion de fausse nouvelle et menace de mort ». De Louga à Paris, portrait d’une légende du hip-hop galsen, symbole de la liberté d’expression.
L’opposant sénégalais, détenu depuis fin juillet sous divers chefs d’inculpation, a suspendu le 2 septembre sa grève de la faim entamée depuis plus d’un mois.
Si la page du troisième mandat présidentiel est désormais tournée, le ministre sénégalais de la Justice a fort à faire avec les procédures judiciaires visant l’opposant Ousmane Sonko. Il s’en explique à JA.
Privé de liberté, sans parti, radié des listes électorales et hospitalisé à la suite d’une grève de la faim qu’il refuse de suspendre, l’opposant est dans l’impasse.
Déterminé à rentrer au Tchad, qu’il a quitté à la suite des manifestations d’octobre 2022, l’opposant à Mahamat Idriss Déby Itno élabore un plan d’action. En attendant les résultats de la médiation qu’il a engagée avec le pouvoir, le patron des Transformateurs multiplie les contacts à l’étranger.
Professeur à l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis, Maurice Soudieck Dione explique la difficulté du chef de l’État sénégalais à choisir son dauphin par le fait que, durant ses deux mandats, toutes les ambitions concurrentes au sein de son propre camp ont été empêchées de s’exprimer.
L’avocat d’Ousmane Sonko aide-t-il vraiment son client en jouant le matamore ? Ne devrait-il pas laisser la place aux conseils sénégalais de l’opposant ?
La principale coalition de l’opposition sénégalaise finira-t-elle par imploser ? La mise à l’écart de Khalifa Sall lors d’une rencontre avec le khalife général des mourides peut le laisser craindre.
Depuis la clôture du dialogue politique, la principale coalition de l’opposition a déposé plusieurs requêtes devant le Conseil constitutionnel visant à faire invalider certaines réformes pourtant favorables à son propre camp.
Hospitalisé le 6 août dernier, l’opposant a été admis en réanimation dans la nuit de ce mercredi, selon ses proches. Il observe une grève de la faim depuis 19 jours.
Condamné à deux ans de prison ferme et incarcéré depuis le 31 juillet pour plusieurs chefs d’accusation, dont « appel à insurrection », l’opposant a été exclu par le ministère de l’Intérieur des listes électorales. Une décision qui le met hors course pour la présidentielle de février 2024.
L’alimentation est un puissant instrument politique et géopolitique. Les actions menées peuvent servir de moyen de pression lors de revendications et s’avérer redoutables pour faire entendre sa voix.
Au Sénégal, la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi a annoncé le 9 août la « fin de son compagnonnage » avec le mouvement de Khalifa Sall, accusé de « trahison ». Un divorce qui semblait, depuis plusieurs semaines, inéluctable.
Depuis l’incarcération de l’opposant Ousmane Sonko, suivie de la dissolution de son parti, le Pastef, la seule question qui vaille est : « Comment récupérer les voix de ses partisans ? »
Incarcéré depuis le 31 juillet, le principal opposant de Macky Sall s’affaiblit de jour en jour. La coalition Yewwi Askan Wi « l’implore » de mettre un terme à sa grève de la faim.
Écroué dimanche à Dakar, le Franco-Espagnol a été libéré lundi 7 août sous contrôle judiciaire avant d’être expulsé, ont indiqué les autorités sénégalaises et ses avocats. Il a atterri à Paris ce 8 août.
Le gouvernement sénégalais a estimé lundi que l’opposant ne pouvait en l’état actuel prétendre à un nouveau procès après sa condamnation dans l’affaire du Sweet Beauty. Il ne peut donc prendre part à la présidentielle de 2024.
Hospitalisé dans la soirée du 6 août, l’opposant sénégalais refuse toujours de s’alimenter. Plusieurs de ses proches tentent de le faire changer d’avis.
Inculpé le 6 août au Sénégal pour, entre autres, appel à l’insurrection et diffusion de fausses nouvelles, l’avocat d’Ousmane Sonko avait été interpellé la veille en Mauritanie. JA retrace le fil des évènements.
L’opposant, en grève de la faim depuis son interpellation, a été admis aux urgences hospitalières dimanche 6 août à Dakar, ont indiqué des collaborateurs et l’un de ses avocats.
L’avocat franco-espagnol, qui faisait partie de l’équipe de défense d’Ousmane Sonko, était recherché par le Sénégal. Il a été appréhendé après plusieurs jours de jeu du chat et de la souris avec les autorités, ont indiqué des responsables policiers sénégalais.
Le parti a été dissous ce 31 juillet, au moment-même où son président était incarcéré. D’un syndicat lanceur d’alerte au premier parti d’opposition du pays, retour sur le parcours d’une formation politique hors normes.