Le Pape François, ou Jorge Mario Bergoglio, est le pape de l’Église catholique et le 266ème évêque de Rome, depuis son élection le 13 mars 2013. Avant celle-ci, il était l’archevêque de Buenos Aires et cardinal. Il est le premier pape non européen depuis Grégoire III au VIIIème siècle. Il a pris le nom de François, jamais emprunté avant lui, en hommage à l’engagement de Saint François d’Assises dans le choix d’une vie pour « le respect profond de toute la Création » et de l’environnement.
Le pape François a annoncé dimanche la nomination le 14 février de vingt nouveaux cardinaux, dont quinze venant de 14 pays, âgés de moins de 80 ans et donc électeurs en cas de conclave.
Plusieurs voyages aux quatre coins du globe, une encyclique sur l’environnement, la réforme du gouvernement de l’Église, un nouveau synode sur la famille : l’année 2015 s’annonce chargée pour le pape François.
Le pape a dénoncé la « persécution brutale » des chrétiens d’Irak et de Syrie par le groupe Etat islamique (EI), et fustigé, jeudi lors de sa bénédiction de Noël, les violences commises contre les enfants au milieu de « tant d’indifférence et de larmes ».
Le pape François célèbre jeudi la fête de Noël, en envoyant à 1,2 milliard de catholiques sa bénédiction « urbi et orbi », sur fond de guerres et de fondamentalisme religieux.
Selon un rapport d’enquête publié jeudi par le Pew Research Center de Washington, le pape François jouit d’une opinion favorable dans la majeure partie du monde. Mais seuls 44 % des Africains interrogés aiment le souverain pontife alors que 84 % des Européens le plébiscitent.
Après avoir pris vigoureusement en Turquie la défense des chrétiens d’Orient, menacés par les jihadistes en Irak et en Syrie, le pape François a appelé dimanche soir tous les dirigeants musulmans à condamner clairement le terrorisme islamiste.
Le pape François a condamné dimanche comme « un péché extrêmement grave contre Dieu » l’attentat « insensé et inhumain » commis contre la mosquée de Kano au nord du Nigeria, attribué au groupe islamiste armé Boko Haram.
À l’issue de son entretien d’une vingtaine de minutes avec le président Abdel Fattah al-Sissi au Vatican, le pape François a souhaité lundi voir l’Égypte poursuivre la « voie du dialogue interreligieux » pour une « coexistence pacifique » pendant la transition politique.
Le synode de la famille s’est achevé dimanche au Vatican. Deux semaines de travaux à huis clos pendant lesquelles les évêques ont largement évoqué les thèmes du divorce et de l’homosexualité.
Le pape François a demandé dimanche que « la violence cède le pas au dialogue » en Centrafrique afin de protéger les populations civiles, à la veille du déploiement de la mission de l’ONU dans ce pays.
Le pape François a reçu jeudi dans la matinée en audience privée au Vatican le président tunisien, Moncef Marzouki. Les deux hommes se sont engagés en faveur du dialogue interreligieux, rejetant l’extrémisme et la violence.
Dimanche, le pape a lancé un appel pour « mettre fin à une situation qui devient toujours plus inacceptable » dans le conflit israélo-palestinien, en demandant que le droit pour un État d’Israël et un État de Palestine de vivre en paix et en sécurité soit reconnu. Lundi, le souverain pontife s’est ensuite rendu à Jérusalem sur l’Esplanade des mosquées.
Lors de son élection, le pape François savait que sa grande tâche serait de réformer l’Église. Mais il ne s’attendait pas à devenir une star planétaire ! Or il séduit bien au-delà des rangs des catholiques…
Il est le fondateur d’un mouvement de théologiens africains (le Sillon noir) et fut un proche de Benoît XVI. Le Béninois Barthélemy Adoukonou est un fervent défenseur de la place de l’Afrique au sein de l’Église catholique. Depuis 2009, il est, au Vatican, le secrétaire du Conseil pontifical de la culture.
Le pape François a fait saints dimanche sur la place Saint-Pierre Jean-Paul II et Jean XXIII, devant une foule de centaines de milliers de fidèles du monde entier.
Au cours d’une visite de neuf évêques rwandais à Rome, jeudi, le pape François a exhorté les religieux à prendre plus d’ »initiatives » et à œuvrer pour la réconciliation nationale. Une priorité, selon lui, de l’Église, vingt ans après le génocide.
En dévoilant sa liste de cardinaux, le pape François a choisi de privilégier des personnalités actives dans leur pays. Parmi eux, deux Africains connus pour leur courage et leur tolérance, Philippe Ouédraogo et Jean-Pierre Kutwa.
Le pape François s’est publiquement inquiété lundi de la situation politique et humanitaire critique dans plusieurs pays africains. Il a notamment invité les dirigeants internationaux à s’impliquer dans la résolution de la crise centrafricaine.
La préfecture de la maison pontificale a indiqué, jeudi, que le pape François a attiré près de trois fois plus de fidèles au Vatican en dix mois de pontificat que son prédécesseur Benoît XVI durant toute une année. Il devance aussi nettement Jean Paul II.
Le pape François a dénoncé mercredi avec force les drames des civils dans les guerres en Syrie et Centrafrique, la traite des êtres humains et les persécutions religieuses, dans son premier message « urbi et orbi ».
Une centaine de chefs d’État et de gouvernement ainsi que plusieurs autres personnalités de haut rang ont assisté, mardi à Soweto, à la cérémonie d’adieu à Nelson Mandela. Mais le pape François n’a pas fait le déplacement. Par « tradition protocolaire », selon plusieurs sources ecclésiastiques…
Quelques mois après le président israélien Shimon Peres, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a invité, jeudi, François à se rendre en Terre sainte. Une nouvelle invitation qui renforce les chances de voir le souverain pontife se rendre dans la région.
Refusant de s’installer dans ses luxueux appartements de fonction, prêchant la tolérance vis-à-vis des homosexuels, le nouveau pape, François, bouscule les habitudes. Sur la forme comme sur le fond : il cherche à réformer le Vatican.
À moins de un an du Mondial de football, la visite du souverain pontife à l´occasion des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) avait valeur de test en matière de sécurité. Résultat ? À demi concluant.
Le pape François a poussé les jeunes à suivre les pas de Jésus en s’engageant pour changer le monde, devant deux millions de pèlerins réunis samedi sur la plage de Copacabana à Rio pour une nuit de veillée de prière.
Le pape François est arrivé, le 8 juillet, à Lampedusa pour sensibiliser le monde sur le sort des migrants clandestins. Au cours d’une messe dans un petit stade de l’île sicilienne, l’ancien archevêque de Buenos Aires a fustigé « l’indifférence » du monde face à la mort de centaines de migrants venus d’Afrique qui tentaient de traverser la Méditerranée en quête d’une nouvelle vie.
La vidéo d’une courte prière effectuée par le pape François sur un jeune malade, le 19 mai, après la messe de Pentecôte, fait le tour du monde. Certains y voient une séance d’exorcisme. Le Vatican dément formellement.
Le jeudi 28 mars, le pape François a effectué une cérémonie de Pâques inédite, dans un centre de détention pour mineurs de la banlieue de Rome, en lavant les pieds de douze détenus. Parmi eux, il y avait deux jeunes filles dont une de confession musulmane.