Homme politique ivoirien né en 1953 à Bouadikro. Ancien proche de Laurent Gbagbo, il est engagé dans le Front Populaire Ivoirien (FPI) depuis 1986. Il a été premier ministre sous Gbagbo de 2000 à 2003.
LE MATCH DE LA SEMAINE – Lors de son congrès, le Front populaire ivoirien a acté la suspension de ses principaux leaders dissidents. Ces derniers rejettent en bloc cette décision et la réélection de Pascal Affi N’Guessan, qu’ils considèrent comme illégitime, à moins d’un an de la présidentielle de 2025.
L’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo a également été reconduit à la tête de son parti sur fond de tensions au sein de la formation, à l’issue du congrès qui s’est tenu les 8 et 9 novembre à Yamoussoukro.
10 CHOSES À SAVOIR SUR – Tout juste nommé, Barthélémy Iré Gnépa jouera un rôle clé d’ici au prochain congrès, lors duquel Pascal Affi N’Guessan affrontera Pierre Dagbo Godé pour la présidence du parti.
Le président du Front populaire ivoirien dit ne pas regretter ce rapprochement opéré avec le parti au pouvoir en mai 2023, mais concède que sa formation en ressort affaiblie à un an de l’élection présidentielle.
Le Front populaire ivoirien, dirigé par Pascal Affi N’Guessan, estime que le partenariat pour « la réconciliation nationale », noué en mai 2023 avec le parti au pouvoir, « est devenu préjudiciable, sans objet et caduc ».
À l’approche de son congrès, le parti dirigé par Pascal Affi N’Guessan est tiraillé entre son héritage gbagboïste et son alliance avec le RHDP, la formation au pouvoir. Un dilemme qui cristallise les tensions dans ses rangs.
L’élection présidentielle de 2025 en ligne de mire, le président du Front populaire ivoirien (FPI) multiplie les sorties critiques à l’égard du pouvoir, avec qui il avait pourtant signé un « accord de partenariat » en mai 2023.
En Côte d’Ivoire, l’opposant à Alassane Ouattara fait un pas de plus vers l’officialisation de sa candidature à la présidentielle. Après avoir noué un partenariat avec le pouvoir en mai 2023, il souhaite incarner l’alternance.
Le secrétaire exécutif du PDCI et le patron du FPI faisaient l’objet d’enquêtes pour « complot contre l’autorité de l’État », « mouvement insurrectionnel », « assassinat » et « actes de terrorisme » lors de la présidentielle de 2020.
Nommé haut-représentant du chef de l’État ivoirien, le président du directoire du RHDP revient sur la large victoire de son camp aux élections locales puis sénatoriales, sur la mise à l’écart de Patrick Achi et sur les prochaines échéances électorales.
Le 22 octobre 2000, Robert Gueï, qui a destitué Henri Konan Bédié quelques mois plus tôt, affronte le chef du FPI lors d’un scrutin d’où sont exclus le président déchu et Alassane Ouattara. Voici le récit qu’en faisait Albert Bourgi, dans JA.
Le parti au pouvoir est sorti largement vainqueur des élections régionales et municipales. Une page politique se tourne et les regards se braquent déjà sur la présidentielle de 2025.
À l’occasion des élections municipales et régionales du 2 septembre, le RHDP confirmera-t-il sa domination ? Le PDCI, endeuillé, résistera-t-il ? Quel score obtiendra le PPA-CI de Laurent Gbagbo ? Tour d’horizon des points chauds et des personnalités qui jouent gros dans ces scrutins.
Les deux partis ont conclu un accord en vue des élections locales du 2 septembre. Depuis, plusieurs candidats du FPI se sont désistés en faveur de celui désigné par la majorité présidentielle.
À deux ans de la présidentielle, les scrutins régionaux et municipaux du 2 septembre promettent de beaux duels. Des affiches qui ne doivent pas faire oublier l’essentiel : la participation des citoyens au jeu démocratique.
Derniers scrutins avant la course à la magistrature suprême de 2025, les élections régionales et municipales du 2 septembre prochain représentent un test majeur pour les partis politiques. Et pour tous les Ivoiriens.
Le parti d’Alassane Ouattara et celui de Pascal Affi N’Guessan ont formalisé le 2 mai leur entente, laquelle ne constitue pour autant un « accord électoral » en vue des élections locales, prévues le 2 septembre.
L’ancienne première dame célébrait ce 30 avril la première « fête des libertés » de son nouveau parti, le Mouvement des générations capables (MGC). Un premier grand rassemblement qui a aussi permis de jauger sa nouvelle force de mobilisation sur la scène politique ivoirienne.
C’est avec des ressources restreintes que le FPI alignera des candidats sur l’ensemble du territoire aux élections locales du 2 septembre. Un accord de partenariat avec le RHDP doit être signé ce mardi.
Le parti de l’ancien président a dévoilé les noms de ses candidats pour les élections locales du 2 septembre. Fondé en 2021, au retour de Laurent Gbagbo à Abidjan, le PPA-CI concentre ses efforts dans la moitié sud du pays.
Le ministre de la Réconciliation nationale a présenté ses vœux du nouvel an à l’ancien président dans sa résidence de Daoukro le 18 février, marquant une nouvelle étape dans leur relation aussi complexe que tumultueuse.
À quelques mois des élections locales, l’alliance du FPI avec le RHDP au nom de la réconciliation nationale fait débat. L’ancien Premier ministre, lui, se défend d’avoir retourné sa veste.
L’opposant ivoirien Pascal Affi N’Guessan a annoncé le 28 janvier vouloir former une alliance avec le parti au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), en vue des prochaines élections, lors d’une cérémonie de vœux de son parti, le Front Populaire ivoirien (FPI).
Des législatives, des municipales, un référendum et, surtout, sept présidentielles… Que leur déroulement soit serein ou houleux, que leur issue soit prévisible ou surprenante, ces scrutins seront scrutés à la loupe.
L’ex-première dame a rendu visite au leader du Front populaire ivoirien ce 15 décembre. Un nouveau signe de rapprochement entre les deux poids lourds de la gauche ivoirienne qui n’excluent pas une alliance lors des élections locales prévues en 2023.
À un an des élections locales, les différents partis réévaluent leurs alliances. A priori opposés, le FPI et le RHDP envisagent désormais de marcher côte à côte.
En vertu de la loi sur le financement des partis politiques, le Front populaire ivoirien a perçu sa subvention annuelle. Elle est plus généreuse que celle accordée au nouveau parti de Laurent Gbagbo…
Désormais seul aux commandes du FPI, que l’ancien président a fini par lui abandonner, Pascal Affi N’Guessan est convaincu qu’il a une carte à jouer et se rêve déjà en candidat à la présidentielle de 2025.