Homme politique ivoirien né en 1953 à Bouadikro. Ancien proche de Laurent Gbagbo, il est engagé dans le Front Populaire Ivoirien (FPI) depuis 1986. Il a été premier ministre sous Gbagbo de 2000 à 2003.
L’ex-Premier ministre fait cavalier seul depuis 2015. Brouillé avec Laurent Gbagbo, il estime être le mieux placé au FPI pour conquérir la présidence l’an prochain.
En cette rentrée qui s’annonce chargée, le RHDP a achevé la mise en place de ses instances dirigeantes avec un objectif clair : faire triompher son candidat à la présidentielle de 2020. Comment ? Avec qui ? Enquête.
Les relations entre l’ex-chef d’État Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et Pascal Affi N’Guessan, président d’une frange du Front populaire ivoirien (FPI), se sont dégradées à mesure que le premier s’est rapproché de Laurent Gbagbo, qui revendique la présidence du parti qu’il a fondé.
Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) a annoncé lundi son refus de siéger au sein de la nouvelle Commission électorale en Côte d’Ivoire, censée organiser la présidentielle de 2020, estimant qu’elle n’offre pas « de garantie d’impartialité ».
L’ex-chef d’État Laurent Gbagbo a reçu une délégation du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié en début de semaine à Bruxelles. Au menu des échanges : la mise en place d’une nouvelle plateforme de l’opposition face à Alassane Ouattara, dans la perspective de la présidentielle de 2020.
L’échec de la rencontre entre Pascal Affi N’Guessan et Laurent Gbagbo pourrait provoquer d’autres départs dans le FPI de l’ex-Premier ministre : après la démission d’Agnès Monnet, les noms de Konaté Navigué et de Diabaté Beh sont notamment évoqués.
La rencontre avortée entre Pascal Affi Nguessan et Laurent Gbagbo, qui devait se tenir la semaine dernière à Bruxelles, provoque des remous au sein du FPI. Candidat déclaré à l’investiture du parti pour la présidentielle de 2020, l’ex-Premier ministre de Gbagbo s’en trouve fortement fragilisé.
Prévue jeudi, la rencontre entre l’ancien président Laurent Gbagbo et son ancien premier ministre Pascal Affi N’Guessan, destinée à résoudre la crise au sein de leur parti commun, le Front populaire ivoirien (FPI), n’a finalement pas eu lieu. En cause : un préalable de dernière minute, soulevé par le camp Gbagbo.
Pascal Affi N’Guessan et Henri Konan Bédié ont établi une feuille de route commune en vue de la mise en place d’une plateforme « non idéologique » de l’opposition. Celle-ci pourrait voir le jour avant la fin du mois de janvier.
Aboudramane Sangaré décédé, Laurent Gbagbo, bien que détenu à La Haye, a décidé de reprendre les rênes du FPI. Reste à savoir quel rôle jouera Simone, son épouse.
Marcel Gossio, l’ex-directeur général du port autonome d’Abidjan et pilier du pouvoir de Laurent Gbagbo, est décédé d’un arrêt cardiaque le 21 octobre à Abidjan, à l’âge de 67 ans. Sa disparition est un coup dur pour le FPI de Pascal Affi N’Guessan, avec lequel il prônait la réconciliation.
Les résultats provisoires des élections couplées – municipales et régionales – continuaient d’être communiqués par la Commission électorale indépendante (CEI), lundi 15 octobre dans la soirée, deux jours après le scrutin. Selon les premiers résultats connus, encore partiels, le RHDP (mouvance présidentielle) est en tête, tandis que plusieurs barons confirment leur puissance électorale dans leur fief.
De la guerre fratricide au sein du PDCI qui se joue à Cocody à Affi N’Guessan qui aura faort à faire à Bongouanou, en passant par le pari risqué d’Hamed Bakayoko à Abobo, tour d’horizon des principaux points chauds qui seront scrutés avec attention lors des élections locales du 13 octobre en Côte d’Ivoire.
La libération de Simone Gbagbo et le divorce entre le RDR et le PDCI ont rebattu les cartes. Revoici les grands partis et leurs leaders face à face, tous décidés à l’emporter mais incapables de le faire seuls… La présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire s’annonce plus incertaine que jamais.
L’annonce du président Alassane Ouattara sur une éventuelle recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI) a ravivé les tensions déjà fortes autour de cette instance. Alors que l’opposition continue de réclamer sa réforme, celle-ci a annoncé l’ouverture du dépôt des candidatures aux élections locales du 13 octobre 2018.
Après la rupture du PDCI avec le RDR, le président du parti pro-Gbagbo annonce sa nouvelle alliance avec Henri Konan Bédié et des listes communes lors des prochaines élections locales.
« Rien ne s’oppose » à une alliance entre le Parti démocratique de Côte d’Ivoire et le Front Populaire Ivoirien, a déclaré vendredi le chef du PDCI Henri Konan Bédié au sortir d’un entretien avec le chef du FPI « légal » Pascal Affi Nguessan.
Amnistiés lundi par le président ivoirien, Simone Gbagbo, Assoa Adou, Lida Kouassi et Souleymane Kamaraté Konaté, dit Soul to Soul, ont retrouvé la liberté ce mercredi. Mais les 800 autres personnes qui bénéficient de cette mesure d’amnistie sont moins connus.
Au lendemain de l’amnistie de 800 détenus poursuivis pour des crimes en lien avec la crise post-électorale de 2010-2011, dont l’ex-Première dame Simone Gbagbo, tour d’horizon des premières réactions dans les partis et les associations de victimes.
Les premières élections sénatoriales de la Côte d’Ivoire indépendante ont débouché, samedi, sur une victoire de la coalition au pouvoir du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), face à des candidats indépendants qui ont cependant créé la surprise dans certaines circonscriptions. Décryptage.
Les 7010 grands électeurs ivoiriens sont appelés aux urnes, samedi, pour départager les 124 candidats au Sénat. La campagne aura été marqué par une vive contestation de l’opposition. Si la mouvance présidentielle est assurée de remporter la majorité, des surprises sont attendus de côté des indépendants.
Bien que divisée, l’opposition comptait manifester pour protester contre la Commission électorale indépendante (CEI) et la tenue d’élections sénatoriales, samedi. Sur les deux rassemblements prévus ce jeudi à Abidjan, un seul a pu se tenir.
Alors que s’approchent les élections municipales et régionales, dont les dates n’ont pas encore été fixées, le parti de Laurent Gbagbo souhaite une grande concertation avec le gouvernement. La frange du FPI dirigée par Aboudramane Sangaré n’exclut pas de participer aux prochains scrutins.
L’éventualité d’une alliance entre le Front populaire ivoirien (FPI de Laurent Gbagbo, principal parti d’opposition) et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, parti d’Henri Konan Bédié, membre de la mouvance présidentielle) est désormais sur la table en Côte d’Ivoire. Pour l’instant, cinq raisons rendent pourtant cette liaison hypothétique.
Henri Konan Bédié,président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, et Pascal Affi N’Guessan, président de l’une des deux tendances du Front populaire ivoirien, se sont rencontrés ce mercredi 24 janvier au domicile du président du PDCI. Officiellement, il s’agissait d’une « visite de courtoisie », mais le symbole politique est fort.
La condamnation d’Hubert Oulaye, mardi 26 décembre, a fait resurgir les polémiques autour de la neutralité de la justice ivoirienne, accusée par certains d’être à la solde du pouvoir politique. Ces dernières années, plusieurs procès d’assises ont vu comparaître des personnalités politiques de premier plan. Souvent très attendus, ils ont régulièrement alimenté la polémique.
Le procès pour « complicité d’assassinat » d’Hubert Oulaye, ancien ministre de Laurent Gbagbo, qui s’est ouvert hier se poursuit ce mardi. Au cœur du dossier : une embuscade meurtrière menée en 2012 par des miliciens et des mercenaires libériens qui a coûté la vie à sept Casque bleus, un soldat ivoirien et au moins huit civils.
Représentant de la frange « dure » du Front populaire ivoirien (FPI), tout entier dévoué à l’ancien président Laurent Gbagbo actuellement jugé par la Cour pénale internationale, Boubakar Koné martèle son opposition à Alassane Ouattara et évoque les débats internes au FPI.