Homme politique ivoirien né en 1953 à Bouadikro. Ancien proche de Laurent Gbagbo, il est engagé dans le Front Populaire Ivoirien (FPI) depuis 1986. Il a été premier ministre sous Gbagbo de 2000 à 2003.
Les derniers secrets qui entouraient la rencontre entre Laurent Gbagbo et son ancien Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, à Bruxelles début janvier, ont été dévoilés par le camp Gbagbo. Ils démontrent un potentiel pacte en vue de la présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire.
Les 3 et 4 janvier, à Bruxelles, Laurent Gbagbo a dîné puis déjeuné avec Pascal Affi N’Guessan, à qui il conteste le titre officiel de président du Front populaire ivoirien (FPI). Ces retrouvailles ont surpris ses proches et même les autorités ivoiriennes, qui ne les avaient pas anticipées.
Laurent Gbagbo s’est longuement entretenu avec Pascal Affi Nguessan, président contesté du FPI, lors de deux dîners à Bruxelles. La question de la réorganisation du parti créé par l’ancien président ivoirien a été au centre des discussions.
En attendant les bonnes résolutions de janvier 2020, décembre 2019 offre son lot de bilans plus ou moins glorieux. Côté déprime, voici le palmarès de ceux qui ont trébuché pendant l’année.
Simone Gbagbo a brisé un tabou, samedi, en osant remettre en question la ligne du « Gbagbo ou rien » défendue par la frange du Front populaire ivoirien restée fidèle à l’ancien président.
L’annonce n’est, sur le fond, pas surprenante. Mais c’est son timing qui surprend. Si Guillaume Soro a décidé de mettre fin au flou qui entourait sa candidature à la présidentielle de 2020, c’est pour tenter d’imposer son rythme à la campagne, d’acter sa rupture avec le RHDP, mais aussi de se démarquer des autres candidats potentiels au sein de l’opposition.
L’ex-Premier ministre fait cavalier seul depuis 2015. Brouillé avec Laurent Gbagbo, il estime être le mieux placé au FPI pour conquérir la présidence l’an prochain.
En cette rentrée qui s’annonce chargée, le RHDP a achevé la mise en place de ses instances dirigeantes avec un objectif clair : faire triompher son candidat à la présidentielle de 2020. Comment ? Avec qui ? Enquête.
Les relations entre l’ex-chef d’État Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et Pascal Affi N’Guessan, président d’une frange du Front populaire ivoirien (FPI), se sont dégradées à mesure que le premier s’est rapproché de Laurent Gbagbo, qui revendique la présidence du parti qu’il a fondé.
Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) a annoncé lundi son refus de siéger au sein de la nouvelle Commission électorale en Côte d’Ivoire, censée organiser la présidentielle de 2020, estimant qu’elle n’offre pas « de garantie d’impartialité ».
L’ex-chef d’État Laurent Gbagbo a reçu une délégation du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié en début de semaine à Bruxelles. Au menu des échanges : la mise en place d’une nouvelle plateforme de l’opposition face à Alassane Ouattara, dans la perspective de la présidentielle de 2020.
L’échec de la rencontre entre Pascal Affi N’Guessan et Laurent Gbagbo pourrait provoquer d’autres départs dans le FPI de l’ex-Premier ministre : après la démission d’Agnès Monnet, les noms de Konaté Navigué et de Diabaté Beh sont notamment évoqués.
La rencontre avortée entre Pascal Affi Nguessan et Laurent Gbagbo, qui devait se tenir la semaine dernière à Bruxelles, provoque des remous au sein du FPI. Candidat déclaré à l’investiture du parti pour la présidentielle de 2020, l’ex-Premier ministre de Gbagbo s’en trouve fortement fragilisé.
Prévue jeudi, la rencontre entre l’ancien président Laurent Gbagbo et son ancien premier ministre Pascal Affi N’Guessan, destinée à résoudre la crise au sein de leur parti commun, le Front populaire ivoirien (FPI), n’a finalement pas eu lieu. En cause : un préalable de dernière minute, soulevé par le camp Gbagbo.
Pascal Affi N’Guessan et Henri Konan Bédié ont établi une feuille de route commune en vue de la mise en place d’une plateforme « non idéologique » de l’opposition. Celle-ci pourrait voir le jour avant la fin du mois de janvier.
Aboudramane Sangaré décédé, Laurent Gbagbo, bien que détenu à La Haye, a décidé de reprendre les rênes du FPI. Reste à savoir quel rôle jouera Simone, son épouse.
Marcel Gossio, l’ex-directeur général du port autonome d’Abidjan et pilier du pouvoir de Laurent Gbagbo, est décédé d’un arrêt cardiaque le 21 octobre à Abidjan, à l’âge de 67 ans. Sa disparition est un coup dur pour le FPI de Pascal Affi N’Guessan, avec lequel il prônait la réconciliation.
Les résultats provisoires des élections couplées – municipales et régionales – continuaient d’être communiqués par la Commission électorale indépendante (CEI), lundi 15 octobre dans la soirée, deux jours après le scrutin. Selon les premiers résultats connus, encore partiels, le RHDP (mouvance présidentielle) est en tête, tandis que plusieurs barons confirment leur puissance électorale dans leur fief.
De la guerre fratricide au sein du PDCI qui se joue à Cocody à Affi N’Guessan qui aura faort à faire à Bongouanou, en passant par le pari risqué d’Hamed Bakayoko à Abobo, tour d’horizon des principaux points chauds qui seront scrutés avec attention lors des élections locales du 13 octobre en Côte d’Ivoire.
La libération de Simone Gbagbo et le divorce entre le RDR et le PDCI ont rebattu les cartes. Revoici les grands partis et leurs leaders face à face, tous décidés à l’emporter mais incapables de le faire seuls… La présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire s’annonce plus incertaine que jamais.
L’annonce du président Alassane Ouattara sur une éventuelle recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI) a ravivé les tensions déjà fortes autour de cette instance. Alors que l’opposition continue de réclamer sa réforme, celle-ci a annoncé l’ouverture du dépôt des candidatures aux élections locales du 13 octobre 2018.
Après la rupture du PDCI avec le RDR, le président du parti pro-Gbagbo annonce sa nouvelle alliance avec Henri Konan Bédié et des listes communes lors des prochaines élections locales.
« Rien ne s’oppose » à une alliance entre le Parti démocratique de Côte d’Ivoire et le Front Populaire Ivoirien, a déclaré vendredi le chef du PDCI Henri Konan Bédié au sortir d’un entretien avec le chef du FPI « légal » Pascal Affi Nguessan.
Amnistiés lundi par le président ivoirien, Simone Gbagbo, Assoa Adou, Lida Kouassi et Souleymane Kamaraté Konaté, dit Soul to Soul, ont retrouvé la liberté ce mercredi. Mais les 800 autres personnes qui bénéficient de cette mesure d’amnistie sont moins connus.
Au lendemain de l’amnistie de 800 détenus poursuivis pour des crimes en lien avec la crise post-électorale de 2010-2011, dont l’ex-Première dame Simone Gbagbo, tour d’horizon des premières réactions dans les partis et les associations de victimes.
Les premières élections sénatoriales de la Côte d’Ivoire indépendante ont débouché, samedi, sur une victoire de la coalition au pouvoir du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), face à des candidats indépendants qui ont cependant créé la surprise dans certaines circonscriptions. Décryptage.
Les 7010 grands électeurs ivoiriens sont appelés aux urnes, samedi, pour départager les 124 candidats au Sénat. La campagne aura été marqué par une vive contestation de l’opposition. Si la mouvance présidentielle est assurée de remporter la majorité, des surprises sont attendus de côté des indépendants.
Bien que divisée, l’opposition comptait manifester pour protester contre la Commission électorale indépendante (CEI) et la tenue d’élections sénatoriales, samedi. Sur les deux rassemblements prévus ce jeudi à Abidjan, un seul a pu se tenir.