Retranché dans le Pool, Frédéric Bintsamou, alias le pasteur Ntumi, pourrait s’engager dans de nouvelles batailles électorales après son retour à Brazzaville. Sa réinsertion est au cœur de négociations avec les autorités.
S’il déplore le trop-plein d’optimisme de l’exécutif, le député de Kinkala, Guy-Brice Parfait Kolélas, appelle à l’organisation de pourparlers inclusifs.
Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntumi, chef des miliciens Ninjas Nsiloulous, a rencontré mardi 22 août les représentants de la commission mixte chargée de l’application de l’accord de cessez-le-feu, conclu fin décembre, dans le Pool. Un nouveau « pas dans la bonne direction », selon les autorités congolaises.
Lors d’un récent passage à Paris, Trésor Nzila Kendet, directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’homme, et Christian Mounzeo, coordonnateur de la campagne « Publiez ce que vous payez au Congo », ont livré à Jeune Afrique leur regard sur l’état actuel du Congo-Brazzaville. Interview croisée.
Le calme semble être revenu dans la région du Pool, qui fait face à une crise sécuritaire depuis avril 2016. Derniers signes d’apaisement, les opérations de désarmement des miliciens Ninjas Nsiloulous du pasteur Ntumi devraient débuter le 5 avril et l’axe routier principal a été rouvert à la circulation mercredi.
Les proches du chef des miliciens Ninjas Nsiloulous espèrent que le mandat d’arrêt délivré à son encontre sera levé dans le cadre de la mise en œuvre des accords de paix signés avec le gouvernement, le 23 décembre dernier. La demande doit être examinée le 15 mars par le tribunal de grande instance de Brazzaville.
Le gouvernement et les ex-rebelles du Pool au Congo-Brazzaville ont envisagé une levée du mandat d’arrêt contre le chef rebelle Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntumi, a indiqué samedi leur commission paritaire chargée de mettre en oeuvre un accord de paix du 23 décembre.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso s’exprimait mardi 3 octobre à l’occasion d’une réunion avec des sages et notables du département du Pool, dans le sud du pays. Objectif de la rencontre : dégager des pistes de sortie de crise rallumée par la reprise de la rébellion menée par Frédéric Bintsamou, plus connu sous le nom de Pasteur Ntumi.
Ses relations avec Denis Sassou Nguesso, le pasteur Ntumi ou encore son frère Landry, mais aussi son mysticisme supposé et sa proximité avec le Front nationale, en France… Le député de l’opposition assume ses positions.
Le gouvernement congolais a confirmé ce vendredi à « Jeune Afrique » qu’une embuscade tendue par les hommes du pasteur Ntumi en début de semaine avait fait « plusieurs morts » parmi les soldats dans le Pool. La traque de l’ancien chef rebelle, déclenchée il y a un an, piétine.
Le calendrier judiciaire va s’accélérer au Congo au cours des dix prochains mois. D’ici à juin et juste après la réunion du Conseil supérieur de la magistrature s’ouvriront les sessions criminelles des cours d’appel de Brazzaville et de Pointe-Noire
Les autorités congolaises ont arrêté ce mercredi le journaliste Ghys Fortuné Bemba Dombé . Il est soupçonné de complicité avec Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, lui-même accusé d’entretenir l’insécurité dans le département du Pool, dans le sud du Congo.
Denis Sassou Nguesso est revenu mercredi sur la situation sécuritaire dans la région du Pool où les forces de sécurité traquent depuis avril les hommes du pasteur Ntumi. Le président congolais en a profité pour demander aux populations et aux dirigeants politiques de ce département du sud du pays de se désolidariser des insurgés.
Face à la dégradation de la situation sécuritaire dans le Pool, dans le sud du Congo-Brazzaville, qui a entraîné ces derniers jours le déplacement de plus de 5 000 personnes, l’opposition congolaise, à travers Guy-Brice Parfait Kolélas, réclame l’ouverture d’une enquête parlementaire. Alors que les autorités, elles, maintiennent que seuls les ex-Ninjas du pasteur Ntumi sont responsables de cette situation.
En l’espace d’une semaine, les ex-combattants Ninjas, qui soutiennent la cause de Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, ont attaqué l’armée à plusieurs reprises dans le district du Pool, dans le sud du pays. Quatre militaires au moins ont été tués et plusieurs autres blessés, selon des sources militaires et gouvernementales.
Le ministre congolais de la Justice a demandé jeudi au procureur de la République d’accélérer la procédure engagée contre le général Jean-Marie Michel Mokoko, mis en cause dans une vidéo tournée en 2007 où il était question d’un coup d’État contre le président Denis Sassou Nguesso.
Traqué par les unités de la Garde républicaine depuis l’échec de son attaque sur Brazzaville dans la nuit du 3 au 4 avril, Frédéric Bitsamou, alias Pasteur Ntumi, demeure introuvable.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso a prêté serment samedi à Brazzaville devant la Cour constitutionnelle qui l’a investi pour un nouveau mandat de cinq ans, après sa victoire contestée par l’opposition à l’élection présidentielle anticipée du 20 mars.
Peu d’informations filtrent sur les « opérations de sécurisation » en cours dans le département du Pool, situé dans le sud du Congo-Brazzaville. Plus de 10 jours après leur déclenchement, aucun bilan n’est disponible alors que l’opposition et la société civile parlent des « bombardements » quotidiens.
Deux jours après les violences postélectorales à Brazzaville, l’ancien chef rebelle a été mis à la porte de la présidence. Le pouvoir affirme détenir des « preuves accablantes » contre lui.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso a démis de ses fonctions à la présidence le pasteur Ntumi, accusé par le gouvernement d’être derrière l’attaque de lundi dans les quartiers sud de Brazzaville.
Lors d’une conférence de presse tenue mercredi à Brazzaville, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, arrivé deuxième lors de la présidentielle du 20 mars, a appelé ses partisans à accepter les résultats officiels du scrutin et invité Denis Sassou Nguesso, le président réélu, à « avoir le triomphe modeste » et « apaiser tous les Congolais ».
Les violences qui ont frappé le sud de Brazzaville ont fait 17 morts, a annoncé mardi le gouvernement alors que deux localités du Pool, considérées comme les quartiers généraux du Pasteur Ntumi, l’ancien chef rebelle congolais dont une milice est accusée par le pouvoir d’être à l’origine des violences de lundi, auraient été frappées par des tirs d’hélicoptères.
Les chefs de l’opposition ont profité de l’organisation d’un référendum controversé pour tenter de déstabiliser le régime. Denis Sassou Nguesso a tenu bon. Et maintenant ?
La prophétesse Kimpa Vita, le martyr Simon Kimbangu, le pasteur Mukungubila… Religion et politique ont toujours formé un mélange explosif en RDC, mais aussi dans les pays voisins.