Les États membres du G7 freinent le développement de projets gaziers sur le continent. Au grand dam du PDG de TotalEnergies, qui craint que cette « politique d’exclusion » ne compromette la transition énergétique.
Présent à Kigali à l’occasion de l’Africa CEO Forum, Patrick Pouyanné, le patron de TotalEnergies revient sur les dossiers prioritaires de la major tricolore et révèle sa volonté de collaborer avec Aliko Dangote.
La 11e édition du grand rendez-vous du secteur privé africain, organisée cette année à Kigali, a consacré ses discussions autour des moyens pour l’Afrique de mieux peser dans les négociations internationales. Retour sur un événement qui semble avoir défini des pistes pertinentes.
Abandonner les énergies fossiles ? Oui, mais de manière « contrôlée ». Vice-président Afrique de TotalEnergies, Mike Sangster, qui participait à l’Africa CEO Forum 2024, livre sa vision d’une transition « juste ». Et répond aux critiques des détracteurs du groupe. Entretien en vidéo.
Plus grand groupe énergétique du CAC40 – le principal indice de la Bourse de Paris –, le géant français des hydrocarbures, très présent sur le continent, est en réflexion stratégique pour quitter Paris et rejoindre le New York Stock Exchange (NYSE).
Après avoir fait carrière dans l’Hexagone et en Afrique subsaharienne, ce féru de mathématiques a réussi à donner une nouvelle envergure au géant minier marocain. Plongée dans son parcours et ses relations.
Connexions politiques, conseillers, fidèles collaborateurs et nouveaux piliers… Qui sont les relais avec lesquels le dirigeant, à la tête du géant pétro-gazier français depuis 2014, pilote la stratégie africaine du groupe ?
Le pétrolier français confie à l’ancien Premier ministre béninois l’évaluation de la contribution au développement socio-économique de ses projets ougandais et tanzanien. Deux chantiers vivement décriés par les militants écologistes.
Avec un projet d’investissement de 6 milliards de dollars, le PDG du pétrolier français s’est engagé sur le long terme avec le premier producteur africain d’or noir.
Le groupe pétrolier français est accusé de ne pas avoir assuré la sécurité de ses sous-traitants sur son projet gazier de Cabo Delgado lors de l’attaque orchestrée par l’État islamique à Palma, en mars 2021. Plus de 1 400 personnes sont mortes ou disparues, dont 55 sous-traitants, selon un journaliste indépendant.
À la recherche de nouvelles ressources en combustibles fossiles en Afrique, la major française mise sur le sous-sol namibien pour rebooster une production en déclin sur le continent.
Malgré la multiplication des projets renouvelables portés par les géants de l’or noir, les efforts de ces derniers demeurent limités sur le plan financier en raison de nombreuses contraintes. La donne pourrait-elle changer ?
Ce 25 mai, des militants pour le climat ont bloqué le passage d’une passerelle de Paris afin de protester contre les projets pétroliers du groupe français en Ouganda et en Tanzanie.
Alors que le président rwandais déploie des troupes au Cabo Delgado depuis 2021 pour lutter contre les jihadistes, plusieurs entreprises liées à Crystal Ventures, le holding privé qui appartient à son parti, se sont installées au Mozambique. Elles misent notamment sur le développement du mégaprojet gazier de TotalEnergies à Afungi.
D’un côté, le PDG de TotalEnergies. De l’autre, la « Greta Thunberg africaine ». Le premier a vu avec satisfaction la justice française rejeter la plainte de six ONG contre son projet gazier EACOP en Ouganda. La seconde est devenue le héraut de tout un continent.
Les opposants au mégaprojet pétrolier controversé de TotalEnergies en Ouganda ont été déboutés par le tribunal de Paris, dans la première application de la loi sur le devoir de vigilance devant la justice.
Accompagnés de pêcheurs sud-africains, des militants écologistes tentent de convaincre les dirigeants européens et leur opinion publique que le nouveau projet du géant français de l’énergie comporte de lourds risques environnementaux.
Le PDG de la major française devrait s’entretenir avec le chef de l’État Filipe Nyusi. Le géant français de l’énergie a suspendu un projet à plus de 16 milliards d’euros après une attaque jihadiste d’ampleur non loin de son site de la péninsule d’Afungi.
Malgré les ambitions affichées de réduire leurs émissions de CO2, les majors n’ont pas lancé en Afrique autant de projets dans le solaire, l’éolien ou l’hydrogène que sur les autres continents. ENI et TotalEnergies se mettent toutefois en ordre de marche.
Sur le continent, Total, Shell ou encore ENI ont mis la priorité sur leurs développements gaziers. Mais leurs projets dans les énergies renouvelables et la compensation carbone restent encore modestes.
Les dirigeants de Total se sont rendus en Algérie puis en Libye, deux pays stratégiques pour le géant français. Et ce en dépit des aléas politico-diplomatiques à Alger comme à Tripoli.
Alors que ses équipes sur place sont mobilisées pour répondre à l’urgence humanitaire, le PDG de Total, Patrick Pouyanné, tente d’obtenir de Maputo une réaction militaire rapide pour sauver son projet à 15 milliards de dollars.
L’ONG Oxfam accuse Total d’économiser au moins 191 millions de dollars d’impôts sur l’exploitation de son projet du Lac Albert en Ouganda, grâce au recours à des sociétés néerlandaises. La major française fait valoir un choix stratégique.
Le patron sénégalais de l’aval de Total entend continuer la diversification des produits et services vendus dans ses stations. Et déplore l’interventionnisme des politiques sur les prix à la pompe.
La mise en production du champ pétrolier de Moho Nord, en République du Congo, et la montée en puissance du projet gazier d’Angola LNG, au nord de l’Angola, ont largement contribué à la hausse de la production d’hydrocarbures de Total, qui voit également ses résultats du secteur marketing & services progresser sur le continent.