Érigée par certains en icône de la lutte des droits LGBT en Afrique, accusée de chercher le buzz par d’autres, la fille de Paul Biya, le président du Cameroun, s’explique dans une interview au Parisien.
Notre enquête sur les disparus d’IB au Burkina Faso, les dessous de la reculade de William Ruto au Kenya, l’état des lieux des lois sur l’homosexualité en Afrique, le cercle proche du général Tiani au Niger et les détails du calendrier électoral en Tunisie : voici votre Brief de la semaine.
Le bureau de l’Assemblée nationale vient de prolonger de douze mois le mandat des députés et des conseillers municipaux camerounais. Un premier pas vers une modification du calendrier des élections et une disqualification de plusieurs candidats de l’opposition ?
Voilà quinze ans que la loi sur la double nationalité annoncée par Paul Biya divise Yaoundé et sa diaspora. Alors que ce serpent de mer a refait surface au Parlement lors des questions au gouvernement, retour sur son histoire.
En un message sur les réseaux sociaux, la fille du président camerounais Paul Biya a relancé le débat sur la dépénalisation de l’homosexualité, dans un pays où elle est criminalisée. Tour d’horizon du continent, pays par pays, de l’état des législations.
Un vol a eu lieu dans la nuit du 15 au 16 juin à la présidence du Cameroun, dans le bureau de Samuel Mvondo Ayolo, directeur du cabinet civil de Paul Biya. Depuis, les rumeurs vont bon train. Jeune Afrique fait le point.
Le patron de la Fecafoot s’est engagé dans un dangereux bras de fer avec certains des hommes politiques les plus puissants du Cameroun. Histoire de ces journées folles, où le ballon rond n’a jamais eu autant d’impact en politique.
Déjà arrivée en ordre dispersé à l’élection présidentielle de 2018, l’opposition camerounaise peine à surmonter ses divisions en amont du prochain scrutin prévu l’année prochaine.
À la tête du Conseil économique et social (CES) du Cameroun depuis quatre décennies, il a fait de la discrétion sa meilleure arme. Portrait d’un inamovible.
La présidence de la République camerounaise planche sur une loi modifiant les conditions d’éligibilité à la magistrature suprême. Si celle-ci était proposée puis adoptée par l’Assemblée, plusieurs opposants pourraient se voir écartés de la course.
Marafa Hamidou Yaya, qui s’est exprimé dans Jeune Afrique voici deux mois, a vu se restreindre les droits de visite de ses proches. Et il n’a toujours pas obtenu l’autorisation d’aller se faire soigner à l’étranger.
Empêtré dans des affaires juridiques et pris dans un bras de fer sans fin avec Narcisse Mouelle Kombi, le ministre des Sports, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a publié ce 13 juin un long communiqué, dans lequel il affirme ne pas avoir d’ambitions politiques.
Menacée de limogeage par Ferdinand Ngoh Ngoh après la publication d’un dossier sur le conflit entre la Fecafoot et le ministère des Sports, la directrice de la Sopecam a fait appel au chef de l’État. Ses soutiens ont réussi à empêcher son éviction.
Vexé par les manœuvres de certains de ses collaborateurs, orchestrées à la suite de la fausse nouvelle de son décès, le président camerounais avait donné rendez-vous dans vingt ans à ceux qui attendaient ses funérailles. C’était le 9 juin 2004…
Attendu depuis plusieurs semaines, le Sénat a finalement été convoqué ce 4 juin pour sa deuxième session de l’année. En réalité, l’ajournement a été décidé par le chef de l’État. Explications.
Il y a vingt ans, le 3 juin 2004, une folle rumeur annonçait la mort du président camerounais, Paul Biya. Celui-ci avait fini par réagir, donnant rendez-vous à ses détracteurs deux décennies plus tard, pour ses obsèques. François Soudan avait alors fait le récit de ces folles journées dans les colonnes de Jeune Afrique.
Alors que ses directives peinaient à être suivies, dans le conflit entre la Fédération et le ministère des Sports, à propos de l’encadrement des Lions indomptables, le président a joué les arbitres et sifflé la fin du match.
Journaliste et patron de presse, Haman Mana a choisi le chemin de l’exil après l’affaire Martinez Zogo, en 2023. Depuis les États-Unis, il raconte le lent déclin de la presse camerounaise, paupérisée et muselée par une « dérive autoritaire » du pouvoir.
Alors que le conflit semblait s’apaiser entre la Fecafoot de Samuel Eto’o et le ministère des Sports, un nouveau front s’est ouvert devant la Chambre de conciliation et d’arbitrage. Explications.
Le 20 mai, alors que le pays célébrait la fête de l’Unité, un maire, son adjoint et un fonctionnaire ont été abattus dans le Nord-Ouest. Un épisode qui illustre l’état de conflit armé larvé qui endeuille toujours les régions anglophones du pays.
Comme chaque année, le Cameroun célèbre ce 20 mai la Fête de l’unité. Présidée par Paul Biya, dont les moindres faits et gestes seront scrutés, celle-ci a fait l’objet d’une préparation aussi minutieuse que politique.
En critiquant ouvertement le système des « hautes instructions » transmises par le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre de la Justice, Laurent Esso, a ravivé la guerre des clans qui sévit à Yaoundé dans l’optique d’une succession du chef de l’État. Autour de ce dernier, les tensions ont rarement semblé aussi vives.
La fille du président camerounais a dévié de sa potentielle carrière politique et de la haute administration du pays pour se concentrer sur une carrière dans le rap.
Le conflit entre la Fédération camerounaise de football et le ministère des Sports semble près de se résoudre, en grande partie car Paul Biya a décidé de taper du poing sur la table. Explications.
L’opposant a dénoncé un danger de « coup d’État » électoral et militaire de la part des soutiens de Paul Biya. Une prise de position qui pourrait témoigner de l’adoption d’une stratégie d’opposition radicale à l’approche de la présidentielle de 2025.
Dans la perspective de la présidentielle de 2025, les partis ont lancé une campagne inédite, destinée à convaincre les Camerounais de s’inscrire massivement sur les listes électorales. Le ministre de l’Administration territoriale a dénoncé une « surenchère politique ».
Elle fait partie des rares femmes à avoir brigué la magistrature suprême au Cameroun. Mais aujourd’hui, elle dit ne plus croire en la possibilité d’un changement par les urnes et appelle à des manifestations pacifiques. Quitte à se désolidariser du reste de l’opposition.
Presque trente ans après les faits, le meurtre du jésuite frondeur n’a toujours pas été élucidé. Un statu quo révélateur du rôle du politique dans cette tragédie, selon Jean-Claude Djereke, qui invite les religieux camerounais et africains à réclamer justice.
Alors que l’élection présidentielle de 2025 au Cameroun se rapproche, Cabral Libii poursuit son combat politique. Favorable à une transition politique post-Paul Biya, l’opposant croit aussi en un fédéralisme apte à construire, enfin, un véritable État camerounais.
Des accusations de corruption visant un procureur de la République ont remis en lumière les insuffisances du Conseil supérieur de la magistrature. Fragilisé par une lutte de clans autour de Paul Biya, celui-ci ne s’est pas réuni depuis quatre ans.