La notoriété du président de la Fecafoot a dépassé les frontières des stades. Au Cameroun et à l’international, quels sont les alliés sur lesquels l’ex-attaquant du Barça peut compter ?
Face aux multiples accusations d’atteintes aux droits civiques et humains portés à son encontre auprès des organismes de l’Union africaine, Yaoundé a subrepticement mené une offensive diplomatique au sein de l’organisation.
Longtemps silencieux afin de ne pas froisser les autorités, espérant obtenir une évacuation sanitaire, l’ancien secrétaire général de la présidence du Cameroun a décidé de prendre la parole en exclusivité pour Jeune Afrique. Il estime avoir encore un rôle à jouer pour l’avenir de son pays.
Les deux hommes affirment avoir contribué à empêcher les putschistes de diffuser leur message sur les ondes de la radio nationale, portant ainsi un dur coup à la tentative de renversement de Paul Biya. Et partagent le sentiment d’avoir été oubliés.
Il y a quarante ans jour pour jour, le président camerounais échappait de justesse à un coup d’État. Un épisode qui l’a profondément marqué et qui continue d’influencer ses stratégies politiques de maintien au pouvoir.
Une note des services de renseignements a signalé la présence de séparatistes de l’Ambazonie à Ebolowa, dans le sud du pays. Mais le gouverneur de la région a semblé démentir quelques jours plus tard. Qui dit vrai ?
Plus le chef de l’État se maintient au pouvoir, plus le secrétaire général de la présidence gagne en influence. Au point d’être accusé d’usurper la fonction et l’autorité suprêmes. Mais qu’en est-il vraiment ?
L’agence de notation américaine vient de rehausser la note de Yaoundé. Une modification qui reflète un regain de confiance dans la stabilité économique et la gestion financière du pays.
À Yaoundé, l’état de santé des dignitaires du pouvoir menace de paralyser les institutions. Alors que Cavayé Yéguié Djibril et Marcel Niat Njifenji viennent d’être reconduits à l’Assemblée nationale et au Sénat, c’est la prestation de serment du Conseil constitutionnel qui pose désormais problème.
Les deux hommes ont été respectivement réélus à la tête du Sénat et de l’Assemblée nationale. Ils dirigeront les deux institutions jusqu’aux futures élections, prévues en 2025.
Alors que chaque parti tente de tirer profit de la période d’inscription sur les listes électorales, en amont de la présidentielle prévue en 2025, l’opposition accuse le parti au pouvoir d’instrumentaliser Elecam, l’organe chargé du scrutin.
Hospitalisé en Europe, le président sortant de la Chambre haute du Parlement camerounais a discrètement regagné Yaoundé dans la nuit du 17 au 18 mars. Mais sa santé précaire complique les ambitions du pouvoir, qui souhaite le voir rempiler à la tête du Sénat.
L’ancien secrétaire général à la présidence de la République, favorable à la mise en place d’une transition politique au Cameroun, fait l’objet de nombreuses critiques, aussi bien au sein de l’opposition que du gouvernement.
À 18 mois de l’élection présidentielle de 2025, Yaoundé a enjoint mardi 12 mars deux coalitions de l’opposition de suspendre leurs activités, au motif qu’elles auraient « un caractère illégal ».
Le géant pétrolier lusophone répond à une demande de longue date du Fonds monétaire international, mais avance de façon très progressive pour limiter la contestation sociale.
Figure influente de la tech africaine, Rebecca Enonchong se distingue également par ses prises de position tranchées contre le régime du président camerounais, Paul Biya.
Alors que les élus et la société civile de l’Extrême-Nord dénonçaient l’état des infrastructures de la région, une réaction de Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement urbain, a aggravé la situation, provoquant l’emballement des réseaux sociaux.
Qui, de l’Alliance politique pour le changement (APC) ou de l’Alliance pour une transition politique (ATP), constituera la principale force de l’opposition lors des prochaines échéances électorales ? S’il paraît prématuré de trancher à ce stade, nombre d’indicateurs permettent d’en avoir une idée plus claire.
L’ancien chef du gouvernement, remplacé en 2019, vient d’être élu président de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies, qui s’ouvrira en septembre. Itinéraire d’un homme qui a su ne pas être oublié.
Allié de l’opposant Maurice Kamto, le député camerounais Nintcheu a déposé deux plaintes au tribunal de grande instance de Yaoundé. L’une contre le chef de l’État, l’autre contre le secrétaire général de la présidence.
Depuis le 29 février et la non-reconduction du contrat de Rigobert Song, le Cameroun n’a plus de sélectionneur. Son successeur pourrait s’appeler António Conceição, que Samuel Eto’o avait limogé après la Coupe d’Afrique des nations 2022. Ou Hugo Broos, vainqueur de la CAN en 2017 avec les Lions indomptables.
Une nouvelle session parlementaire s’est ouverte à Yaoundé le 5 mars, avec en point de mire le renouvellement des bureaux du Sénat et de l’Assemblée. Comme chaque année, les présidents de ces instances, Marcel Niat Njifenji et Cavayé Yéguié Djibril, sont annoncés sur la sellette.
Le chef de l’État camerounais a étonné les observateurs en effectuant un court déplacement ce 2 mars à l’hôpital des yeux d’Oback, en périphérie de Yaoundé. Ce qui n’a pas manqué de relancer le débat sur sa santé.
Il a été le premier officier à défiler à la tête de l’armée camerounaise. Il a combattu les rebelles opposés à Ahmadou Ahidjo, déjoué une tentative de coup d’État contre Paul Biya et dirige désormais la Ligue de football professionnel. Rencontre avec le général Semengue.
À un peu plus d’un an des élections, l’opposant Olivier Bilé appelle les adversaires politiques du chef de l’État à faire front commun et plaide pour la mise en place d’un gouvernement de transition.
En fin de contrat le 28 février, Rigobert Song, le sélectionneur des Lions indomptables, pourrait ne pas être reconduit. Or ce n’est plus Samuel Eto’o, le président de la Fecafoot, mais le chef de l’État qui aura le dernier mot quant au choix de son successeur.
En initiant un forum sur une supposée famine dans le Grand-Nord, Cavayé Yéguié Djibril, président de l’Assemblée nationale, semblait déterminé à décrédibiliser le ministre de l’Agriculture Gabriel Mbaïrobe. Mais Paul Biya et Ferdinand Ngoh Ngoh ont interdit l’événement.
Le directeur général de la télévision Vision 4 est de nouveau présenté au juge d’instruction ce 23 février. Le journaliste se défend d’avoir incité à l’insurrection. Mais son sort dépend davantage de la clémence ou non du président Paul Biya.