Après avoir longtemps piloté en sous-main, le neveu de Paul Fokam Kammogne dirige désormais la filiale camerounaise du groupe panafricain qu’il est chargé de maintenir au sommet du paysage bancaire local.
Depuis la chute d’Alpha Condé, le président de la transition s’est assuré la loyauté des grosses fortunes guinéennes, tout en se rapprochant de la filière indienne. En nommant ses proches à des postes clés et en ayant la main sur le business des cautions, il a ainsi mis en place de multiples canaux de financement.
Près de deux ans après sa sortie de Guinée équatoriale, Afriland First Group veut s’appuyer sur sa filiale camerounaise pour s’installer au Congo, au Tchad et en Centrafrique. Mais le groupe n’a pas encore tranché sur la forme de ses implantations.
Déjà en proie à un conflit interne entre actionnaires, la 7e banque commerciale du pays s’oppose au redressement décidé par la Banque centrale congolaise. Les deux affaires comportent de nombreuses zones d’ombres.
Le natif de Baham a la réputation de cultiver la solitude. Au Cameroun, en quarante ans, il a néanmoins tissé autour de lui un réseau sans égal mêlant politique et VIP des affaires.
Malabo vient de racheter les parts d’Afriland First Group et de sa filiale camerounaise au sein de la première banque du pays. Une opération à 44,7 millions d’euros qui permet à l’État de devenir l’actionnaire majoritaire de la CCEI Bank GE.
En partenariat avec le camerounais Afriland First Group, l’État guinéen crée sa première banque nationale d’investissement, la BNIG, qui sera pleinement opérationnelle en octobre.
Personnage central d’Afriland First Group (AFG), le holding bancaire du Camerounais Paul Fokam, Albert Nigri a quitté ses fonctions de directeur général.