Créées en 2019 pour combattre les groupes jihadistes, ces unités sont à l’origine de la fronde militaire qui a éclaté contre le régime de transition, ce vendredi 30 septembre.
Depuis que des tirs ont résonné et que des militaires se sont déployés dans plusieurs endroits stratégiques de Ouagadougou, à l’aube, ce vendredi, le pays a de nouveau basculé dans l’incertitude, huit mois après le putsch du lieutenant-colonel Damiba.
La situation était confuse ce matin dans la capitale burkinabè, où des soldats se sont déployés dans la nuit autour de points stratégiques de la ville. Le président Paul-Henri Sandaogo Damiba se trouve dans la capitale et va bien, selon l’un de ses proches.
Présent à New York la semaine dernière pour l’Assemblée générale des Nations unies, le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel y a suivi de près les différents dossiers régionaux. En particulier les transitions au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. Interview.
Aux yeux de nombreux pays africains, Chinois et Russes prennent l’ascendant sur les Occidentaux, preuve qu’il est possible de créer de la richesse sans liberté politique. Des modèles à suivre, selon ces pays, notamment pour s’affranchir de la relation avec la France…
L’ancien parti au pouvoir est secoué par une nouvelle vague de démissions. Une hémorragie qui traduit le malaise général de la classe politique depuis le coup d’État de Paul-Henri Sandaogo Damiba.
L’organisation ouest-africaine se réunit en urgence ce jeudi en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Plusieurs pays prônent l’adoption de sanctions économiques contre Bamako et Conakry.
L’amiral Jean-Philippe Rolland était en mission à Ouagadougou, à la mi-septembre. Objectif : apaiser les relations crispées entre les militaires français et burkinabè.
Huit mois après son putsch, le président burkinabè a décidé de cumuler ses fonctions avec le ministère de la Défense. Il a ainsi écarté l’un des derniers survivants du régime de Roch Marc Christian Kaboré.
Les auteurs des putschs qui ont secoué l’Afrique de l’Ouest prétendaient rectifier une situation de crise imputée aux dérives des régimes précédents. Deux ans après leur arrivée au pouvoir, on est loin du compte…
Leurs pays étant tous deux en proie aux violences jihadistes, le président de la transition burkinabè et le chef de l’État nigérien ont décidé de signer un accord de défense. Et veulent impliquer Assimi Goïta.
Militant de l’organisation de la société civile « Le balai citoyen », le Burkinabè Ollo Mathias Kambou a été interpellé et doit être poursuivi pour des écrits jugés « injurieux » à l’égard du régime en place. Des méthodes qui rappellent celle du régime de Blaise Compaoré.
Ce 5 septembre, le président de la transition burkinabè a vu Alassane Ouattara pour discuter sécurité, réconciliation et durée de la transition. Selon les informations de Jeune Afrique, il a profité de sa venue pour s’entretenir avec l’ancien chef de l’État Blaise Compaoré.
Le président de la transition malienne a reçu pour la première fois son homologue burkinabè, le 3 septembre à Bamako. Au cœur de leurs échanges, la coopération antiterroriste entre leurs deux pays, ébranlés par les groupes jihadistes.
Sur le continent, chaque État semble classé en fonction de son positionnement sur le conflit en Ukraine et de sa proximité avec l’ancienne puissance coloniale d’un côté, le Kremlin de l’autre.
Sous pression face au regain de violences djihadistes, le président de la transition améliore les capacités opérationnelles de l’armée burkinabè et planche sur sa réorganisation.
L’ancienne candidate à la présidentielle entend désormais incarner la lutte contre la présence de la France au Burkina Faso, qu’elle estime « inféconde », tant sur le plan militaire qu’économique.
Le pays, dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba depuis janvier, fait face à une recrudescence d’attaques jihadistes ces derniers mois. Dans la région, la situation sécuritaire s’est aggravée et se propage aux pays voisins.
Ce mardi, une délégation venue de Côte d’Ivoire a livré un message de l’ancien président à Paul-Henri Sandaogo Damiba. Cette démarche intervient moins de trois semaines après un bref retour de l’ex-chef de l’État à Ouagadougou.
Les rumeurs persistantes sur l’existence d’une piste d’atterrissage clandestine dans le nord du pays ont suscité la polémique sur les réseaux sociaux. Face au tollé, Ouagadougou a annoncé le 20 juillet l’ouverture d’une enquête pour élucider l’affaire.
En Afrique de l’Ouest, les militaires ont ravivé le souvenir de leur rôle politique. Si la prise du pouvoir peut conduire à l’instauration d’un régime autoritaire, la junte peut aussi permettre l’ouverture du champ politique à toutes les forces.
Le successeur de Malam Dicko, prédicateur radical et fondateur d’Ansarul Islam, est devenu la principale figure du terrorisme local. Et donc, l’une des cibles prioritaires des services de sécurité burkinabè.
Près d’un mois après la mort de 86 Burkinabè dans la nuit du 11 au 12 juin, on en sait un peu plus sur les circonstances de ce massacre qui a, officiellement, provoqué le déplacement d’environ 20 000 personnes.
L’ancien président, condamné à la prison à vie dans le dossier Sankara, est rentré à Ouagadougou pour participer à une rencontre des anciens chefs de l’État burkinabè initiée par le lieutenant-colonel Damiba. Un séjour qui a fait polémique et dont JA vous révèle les détails.
Le président de la transition a reçu Blaise Compaoré ce vendredi au palais de Kosyam. Et a répondu au tollé suscité par le retour au pays de l’ancien chef de l’État, condamné à la prison à vie dans le dossier Sankara.
L’entrevue entre les ex-chefs de l’État burkinabè, organisée par le lieutenant-colonel Damiba, ne s’est finalement pas déroulée ce vendredi matin. En cause : la polémique suscitée par le retour à Ouagadougou, la veille, de l’ancien président, condamné à la prison à vie dans le dossier Sankara.
Alors que l’ancien président participe ce 8 juillet à une rencontre entre les anciens chefs de l’État burkinabè et Paul-Henri Sandaogo Damiba, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, avocat de la partie civile dans le procès de l’assassinat de Thomas Sankara, dénonce un contournement de la légalité. Il se confie à Jeune Afrique.
Selon plusieurs sources concordantes, l’ancien président, condamné à la prison à perpétuité dans l’affaire Sankara, doit arriver dans les prochaines heures à Ouagadougou pour y rencontrer le lieutenant-colonel Damiba.
En « liberté totale » selon un communiqué du gouvernement, l’ex-président burkinabè, dont le sort alimente les spéculations depuis des semaines, va rester chez lui à Ouagadougou. Il pourrait également passer un contrôle médical à l’étranger.