Les prises de pouvoir successives en Afrique suscitent la naissance de fausses nouvelles. La confusion enfantant la confusion, celles-ci se propagent sur les réseaux sociaux…
Dix jours après le putsch, les chefs d’État ouest-africains se sont réunis à Accra. S’ils n’ont pas annoncé de nouvelles mesures contre Ouagadougou, ils réclament aux militaires un chronogramme dans les meilleurs délais.
Les discussions sont encore en cours autour de la constitution du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Mais quelques figures commencent à émerger dans l’entourage du tombeur de Kaboré.
Les représentants de la classe politique étaient invités le 1er février au palais présidentiel pour une première rencontre avec Paul-Henri Sandaogo Damiba, nouvel homme fort du pays, huit jours après sa prise de pouvoir.
Une délégation ministérielle s’est rendue le 31 janvier à Ouagadougou pour voir l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré. Et faire passer un message très clair au nouvel homme fort du Burkina.
Serge Bambara – dit Smockey – , est un des leaders de la société civile burkinabè depuis que son mouvement, le Balai citoyen, a contribué à la chute de Blaise Compaoré en 2014. Une semaine après le coup d’État qui a mené Paul-Henri Sandaogo Damiba au pouvoir, il refuse de condamner le putsch militaire.
Une délégation de chefs des armées de la Cedeao, a rencontré samedi à Ouagadougou les membres de la junte qui a pris le pouvoir au Burkina Faso, au lendemain de la suspension de ce pays des instances de l’organisation
Après le putsch du lieutenant-colonel Damiba, la Cedeao s’est réunie en urgence ce vendredi et a décidé de premières sanctions contre le Burkina Faso. Le président de sa commission s’en explique. Et défend les décisions prises à l’encontre des régimes militaires de la région.
Près d’une semaine après avoir renversé le président Kaboré, le nouveau dirigeant du Burkina Faso s’est assuré du soutien des différents corps d’armée, et poursuit ses consultations. Il s’est notamment entretenu avec plusieurs chefs d’État de la sous-région.
Les dirigeants ouest-africains se sont concertés ce vendredi 28 janvier, après le putsch qui a renversé Roch Marc Christian Kaboré. Et ont suspendu le Burkina Faso du lieutenant-colonel Damiba de leurs instances. Un nouveau sommet de la Cedeao est prévu le 3 février, juste avant celui de l’Union africaine.
Depuis le palais présidentiel de Kosyam, le nouveau chef du pays s’est adressé à la nation, le 27 janvier. Le lieutenant-colonel a fait de la sécurité sa priorité et lancé un appel à la communauté internationale, alors qu’un sommet de la Cedeao se tient ce vendredi.
Six ans après son élection, Roch Marc Christian Kaboré a été renversé en quelques heures, dimanche 23 janvier, par des militaires. JA vous livre le récit exclusif de ces heures qui ont vu le lieutenant-colonel Damiba s’emparer du pouvoir.
La démission forcée de Roch Marc Christian Kaboré et la prise de pouvoir par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba interviennent alors que le financement du nouveau Plan national de développement, prévu pour la période 2021-2025, était en négociation. Ouagadougou espérait obtenir au moins huit milliards d’euros de la part de ses partenaires internationaux.
Le 24 janvier, un groupe de soldats a pris le pouvoir en renversant le président Roch Marc Christian Kaboré. L’auto-proclamé Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a annoncé qu’un lieutenant-colonel de 41 ans, aux états de service brillants, prenait sa tête.
Très peu d’informations filtrent sur le sort qui est réservé à l’ancien président, depuis sa chute, le 24 janvier. Jeune Afrique vous livre les premiers détails sur sa détention.
Après Ibrahim Boubacar Keïta et Alpha Condé, c’est le président burkinabè qui a été emporté par un coup d’État, ce lundi 24 janvier. Une issue prévisible qui soulève cependant de nombreuses questions. Et dont nous pouvons déjà tirer quelques leçons.
Selon un communiqué lu par les militaires sur les ondes de la radio-télévision nationale, le chef de l’État a été destitué, ce lundi 24 janvier. Un « Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration » annonce prendre la tête du pays.