Né en 1957, Paul Kagame est le chef de l’État rwandais depuis 2000. En 1961, il quitte le Rwanda avec sa famille pour échapper aux persécutions contre les Tutsis. Après des études secondaires à Kampala, en Ouganda, Paul Kagame rejoint les maquisards venus de Tanzanie sous la direction du futur président ougandais, Yoweri Museveni, dans un mouvement de résistance au régime d’Idi Amin Dada. Après avoir rejoint le Front patriotique rwandais (FPR), il en prend la tête en 1990 et mène ses troupes à la victoire après le génocide des tutsis en 1994. Il a 36 ans et foule à nouveau la terre de son pays natal. Il devient vice-président et ministre de la Défense de 1994 à 2000, avant d’être élu président de la République par le Parlement, en avril 2000, à la suite de la démission de Pasteur Bizimungu. Suite à l’instauration d’une nouvelle Constitution, il est élu au suffrage universel en 2003, puis réélu en 2010 et en 2017. Depuis juin 2022, des tensions sont apparues entre le Rwanda et la RDC qui accuse Kigali d’agression par l’intermédiaire des rebelles du mouvement M23.
Huit directeurs et rédacteurs en chef de journaux tabloïd appartenant à un même groupe ont été arrêtés mercredi à Kampala pour publication d’un article présenté comme « mensonger », portant sur l’implication présumée du président ougandais Yoweri Museveni dans un complot contre le Rwanda.
Instruite depuis 2005 à Paris, l’information judiciaire sur une possible complicité de génocide d’officiers français au Rwanda, en 1994, durant l’opération Turquoise, semble en voie d’enterrement. Selon les parties civiles, les magistrats rechigneraient à examiner les responsabilités de l’état-major.
Ils viennent du Sénégal, du Cameroun ou du Bénin et disent leur admiration pour un pays, le Rwanda, dont la réussite compte plus à leurs yeux que les critiques qu’il reçoit en matière de droits de l’homme.
La 4e édition du Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique s’est ouverte ce lundi à Dakar. Les présidents rwandais, Paul Kagame, et malien, Ibrahim Boubacar Keïta, ont fait le déplacement.
Dans un récent rapport, la Commission nationale rwandaise des droits de l’homme accusait l’ONG américaine d’avoir menti sur les exécutions extra-judiciaires et d’avoir présenté comme assassinées des personnes toujours vivantes. Human Rights Watch maintient ses accusations, soupçonnant les autorités rwandaises d’avoir fait pression sur les familles.
En 2018, Rabat déploiera plus que jamais le grand jeu sur le continent. Adhésion à la Cedeao, installation de ses diplomates au sein des principales structures de l’UA, visites royales… Sans oublier son objectif majeur : en finir avec le Polisario.
Les relations entre Kigali et Paris sont à nouveau tendues. Le Rwanda a décidé de rappeler son ambassadeur de France suite à la convocation du ministre de la Défense rwandais, James Kabarebe dans le cadre de l’enquête sur la mort de l’ancien chef d’État, Juvénal Habyarimana en 1994.
Au moment où se tient à Brazzaville ce jeudi le sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la RDC continue à accuser ses voisins rwandais et ougandais de ne pas respecter l’accord-cadre d’Addis-Abeba, signé en 2013. Entretien avec le lieutenant-général congolais Denis Kalume, coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba.
Alors que les relations diplomatiques entre Paris et Kigali sont redevenues explosives, Jeune Afrique revient en détail sur la dernière pomme de discorde en date : un témoin, apparu in extremis devant la justice française, qui accuse le FPR d’être à l’origine de l’attentat du 6 avril 1994.
Apparu en mars 2017 après la réouverture inopinée, six mois plus tôt, d’une instruction interminable et controversée, un opposant rwandais qui affirme détenir des informations sur l’attentat qui a servi de prétexte au génocide des Tutsis en 1994 pourrait bien être à l’origine d’un nouveau clash diplomatique entre Paris et Kigali.
« Il est exclu que le ministre de la Défense réponde à cette convocation de la justice française. » À Kigali, l’entourage présidentiel est unanime : pas question que James Kabarebe, ministre depuis 2010 et ancien aide de camp de Paul Kagame au temps de la rébellion, se rende à Paris afin d’y être confronté à un témoin de la dernière heure qui accuse le FPR (aujourd’hui au pouvoir) d’avoir abattu, le 6 avril 1994, l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana.
Un petit ouvrage de vulgarisation consacré au génocide des Tutsis en 1994 au Rwanda, paru en France et destiné notamment aux jeunes, a provoqué la controverse.
Le juge français chargé de l’instruction sur l’attentat du 6 avril 1994 visant l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana a ordonné la confrontation d’un nouveau témoin avec deux personnes mises en examen dans ce dossier. Ce témoin accrédite la thèse selon laquelle l’attentat aurait été commis sur ordre de Paul Kagame.
Le 4e Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique, se tiendra à Dakar les 13 et 14 novembre. Qui, parmi les chefs d’État africains conviés, sera de la partie ?
L’opposante rwandaise Diane Rwigara, qui avait tenté de se présenter à la dernière présidentielle face à l’homme fort du pays, Paul Kagame, a été inculpée avec sa mère et sa sœur pour « incitation à l’insurrection », a-t-on appris mardi. Une audience préliminaire est programmée ce vendredi 6 octobre à Kigali.
Lors de son passage à New York, le président du Rwanda Paul Kagame a estimé que « la démocratie à l’Occidentale » ne pouvait pas s’appliquer à tout le monde et a fustigé un double discours de la part des pays occidentaux.
Les présidents rwandais et français se sont entretenus lundi à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Une rencontre peu courante alors que les relations entre les deux pays restent empoisonnées par le génocide de 1994.
L’ancien prêtre Jean Ndorimana donne son point de vue sur la situation de l’Église catholique rwandaise, dont il remarque que la vie est toujours largement liée à ses errements durant le génocide et à son implication dans la genèse de l’idéologie raciste qui a conduit au génocide de 1994.
Depuis plusieurs années déjà, Kigali est passée à l’heure de l’économie 2.0. Découverte de l’un des incubateurs de start-up les plus connus de la capitale rwandaise.
Paul Kagame gère son pays comme une entreprise. Au sens propre. En plus d’être président de la République et chairman du Front patriotique rwandais (FPR), il est également le patron de facto de Crystal Ventures, fonds d’investissement et bras financier du parti.
Au moins quatre responsables de deux partis politiques rwandais non reconnus par les autorités, dont le FDU-Inkingi de l’opposante emprisonnée Victoire Ingabire, ont été interpellés mercredi, a-t-on appris aujourd’hui auprès de ces partis et de la police, qui fait état de sept arrestations.
Alors que son pays fait figure de modèle africain en matière de développement, la popularité du président ne se dément pas : Paul Kagame vient d’être réélu avec plus de 98 % des voix. Mais pourra-t‑il encore longtemps capitaliser sur le redressement économique amorcé il y a plus de vingt ans ?
Présumée disparue depuis le 30 août dernier, l’opposante rwandaise Diane Rwigara n’avait en réalité jamais quitté son domicile de Kigali. Faute d’avoir répondu à une convocation dans la matinée, elle était entendue ce lundi 4 septembre au soir par la police de Kigali.
Le président rwandais Paul Kagame, récemment élu pour un troisième mandat de sept ans, a nommé mercredi au poste de Premier ministre l’économiste Édouard Ngirente. Un choix plus technique que politique, selon plusieurs observateurs. Cette nomination a entraîné un remaniement imperceptible, l’équipe gouvernementale ayant été reconduite dans sa quasi intégralité.
Le président rwandais Paul Kagame, récemment élu pour un troisième mandat de sept ans, a nommé mercredi au poste de Premier ministre une personnalité peu connue : Édouard Ngirente. Cette nomination entraîne un remaniement à l’occasion duquel plusieurs ministres de longue date pourraient perdre leur poste.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des check-up réguliers. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les chefs d’État africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Et s’ils sont vraiment malades, ils ne l’avouent qu’en dernier recours. Jeune Afrique a passé en revue l’état de santé de dix-huit dirigeants du continent.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des visites médicales régulières. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les présidents africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Jeune Afrique vous propose un check up continental de ceux qui nous gouvernent.
Après avoir assisté à la prestation de serment de Paul Kagame, le 18 août, à Kigali, le président Faustin-Archange Touadéra a regagné Bangui à bord d’un avion de la petite compagnie centrafricaine Karinou Airlines.
L’une des phrases du discours de Paul Kagame lors de sa prestation de serment, le 18 août à Kigali, semblait destiné à Emmanuel Macron. Le président français avait suscité une petite polémique un mois plus tôt en évoquant le défi « civilisationnel » de l’Afrique.