Au Gabon, face à une opposition supposée en désordre de bataille mais qu’il ne doit pas sous-estimer, le chef de l’État sortant tentera de convaincre ses concitoyens, lors de la prochaine campagne présidentielle, qu’il répondra à leurs aspirations.
L’ancienne ministre devenue opposante au Gabon a été désignée candidate de l’Union nationale à l’élection présidentielle. Jeune Afrique l’a rencontrée.
En lice pour la présidentielle au Gabon, l’ex-député espère s’imposer comme le leader de l’opposition face au chef de l’État, très probable candidat à sa succession.
Mike Jocktane, Raymond Ndong Sima, Pierre-Claver Maganga Moussavou… Plusieurs figures de l’opposition se sont déjà déclarées, tandis que Paulette Missambo ou Jean Ping entretiennent encore le suspense.
Fruit des concertations nationales voulues par Ali Bongo Ondimba, le texte de loi a été adopté en Conseil des ministres et voté à l’Assemblée nationale et au Sénat. Seront concernées la présidentielle, les législatives et les locales prévues en 2023.
Le chef de l’État gabonais avait annoncé la tenue de ce dialogue, dans la perspective notamment de la présidentielle d’août 2023, dans son allocution du 31 décembre dernier.
Une vraie campagne électorale, programme contre programme, projet contre projet. Les électeurs gabonais devraient légitimement pouvoir s’attendre en 2023 à voir le président sortant défendre son bilan et proposer une vision d’avenir, et l’opposition sortir de son perpétuel « ABO bashing ».
Laure Olga et Paul-Marie Gondjout, tous deux membres de l’une des plus emblématiques familles gabonaises, ne devraient pas apporter leur voix au candidat du Rassemblement pour la patrie et la modernité, lors de l’élection prévue l’an prochain.
Paulette Missambo, présidente de l’UN, a entériné la radiation de deux des principaux cadres du parti, Paul-Marie Gondjout et Chantal Myboto, qui espèrent construire leur propre formation politique. Un divorce qui, à un an de l’élection présidentielle, pourrait faire les affaires du Palais du bord de mer.
À un an de la présidentielle, les adversaires du Parti démocratique gabonais et du chef de l’État se cherchent un leader. Si les prétendants sont nombreux, l’heure semble aux querelles intestines et aux débauchages plutôt qu’à l’union des forces qui avait prévalu en 2016. Revue des troupes.
Après des mois de campagne pour la succession de Zacharie Myboto, Paulette Missambo a été élue présidente de l’Union nationale le 13 novembre 2021, après moult reports. Elle revient sur les ambitions du parti – et les siennes – à l’approche des scrutins de 2023.
Paul-Marie Gondjout et Paulette Missambo seront en lice au congrès de l’Union nationale, ce 13 novembre, pour succéder au patriarche. Avec la présidentielle de 2023 en ligne de mire.
Un congrès de l’Union nationale est prévu avant le 15 août prochain à Libreville avec pour point d’orgue, la succession politique de Zacharie Myboto que se disputent ses enfants Chantal et Eric.
Le procès opposant la Guinée équatoriale au Gabon au sujet de la souveraineté territoriale sur l’île de Mbanié s’est ouvert à la Cour internationale de justice. « Jeune Afrique » a eu accès aux premiers éléments d’un bras de fer qui doit se poursuivre jusqu’en 2022.
Selon les informations de « Jeune Afrique », la succession du président de l’Union nationale, Zacharie Myboto, se jouera entre deux hauts cadres du parti : Paul-Marie Gondjout et Paulette Missambo. JA dévoile les coulisses du duel.
Si l’élection présidentielle de 2023 est encore loin, les grandes manœuvres ont débuté au sein de l’opposition, où chacun espère profiter de ce premier scrutin à deux tours pour devenir le champion de l’alternance.
Alors qu’elle devait tenir son congrès du 27 au 29 novembre, l’Union nationale a repoussé l’échéance. Elle n’en prépare pas moins la succession de Zacharie Myboto, qui a confirmé qu’il quitterait la présidence du parti d’opposition.
Figure emblématique de l’opposition, Zacharie Myboto devrait quitter la présidence de l’Union nationale cette année. Il a transmis le virus de la politique à sa fille, mais celle-ci parviendra-t-elle à maintenir l’influence de la famille et à obtenir l’alternance ?