Le groupe français, qui inaugure ses premières installations portuaires en Angola, continue de tisser son réseau en Afrique. Et prend position sur l’un des corridors logistiques les plus attendus du continent.
Perturbations du trafic maritime en mer Rouge, sanctions économiques au Sahel, boycott des entreprises françaises, Zlecaf ou encore Coupe d’Afrique des nations, le président d’Africa Global Logistics, spécialiste mondial de la supply chain sur le continent, revient sur les dernières actualités qui touchent de près son secteur d’activité.
Diplômée en finances et en management, à Paris et à Barcelone, cette Ivoirienne est la première femme à occuper un tel poste au sein d’Africa Global Logistics, anciennement détenu par le groupe Bolloré et désormais propriété de MSC.
Le président d’Africa Global Logistics (AGL), anciennement Bolloré Transport & Logistics (BTL), revient sur les évolutions de ces derniers mois au sein de l’entreprise, notamment dans les secteurs portuaire et maritime.
L’armateur italo-suisse a finalisé l’acquisition de la filiale de transports et de logistique du groupe français pour 5,7 milliards d’euros. Ce dernier restera en Afrique, notamment via Canal+ et ses activités médias.
La note pourrait être salée pour Bolloré Transport & Logistics. L’Office des ports et rades du Gabon, dirigé par Sayid Abeloko, réclame au groupe 12 millions d’euros, au titre de diverses taxes non encore perçues. Une rencontre est prévue d’ici peu avec Philippe Labonne, directeur général adjoint de BTL.
De la réorganisation des activités du groupe au partenariat noué avec le chinois Alibaba, le dirigeant revient sur les grands dossiers du moment et détaille la stratégie mise en œuvre en Afrique.