Président burundais depuis 2005, il est né en 1964 à Ngozi, au nord du pays. Après les massacres interethniques de mai 1995, il rejoint les Forces démocratiques de défense (FDD), le mouvement militaire hutu contre le pouvoir tutsi en place. En 2001, il est à la tête du FDD qui se transforme en parti politique deux ans plus tard. Son parti remporte les élections législatives de 2005. En 2003, il était nommé ministre de la Bonne gouvernance et de l’Inspection générale de l’État du gouvernement de transition du président Ndayizeye.
L’ex-putschiste, décédé en décembre 2020, avait été inhumé à Bamako. Ses relations avec le régime d’Évariste Ndayishimiye n’avaient pas, à l’époque, permis qu’une telle cérémonie soit organisée sur sa terre natale.
Après trois ans d’efforts diplomatiques pour apaiser leurs relations, la Rwanda et le Burundi sont à nouveau à couteaux tirés dans un contexte sous-régional compliqué.
Le ministère de l’Intérieur évoque des « irrégularités » lors des derniers congrès du Conseil national pour la liberté (CNL). Le principal parti d’opposition du Burundi dénonce, lui, une volonté de l’affaiblir avant les législatives de 2025.
Tout puissant patron de la police sous la présidence de Pierre Nkurunziza, puis Premier ministre lorsque son successeur est arrivé au pouvoir, Alain-Guillaume Bunyoni est aujourd’hui poursuivi pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
Près d’un an après son adhésion à la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), la RDC reste engluée dans un conflit avec les rebelles du M23. Entre impasse diplomatique, poursuite des combats et tensions autour de la force régionale, le président congolais n’a que peu d’options.
Au lendemain de la visite du président Évariste Ndayishimiye au Vatican, le ministère burundais des Affaires étrangères a annoncé que le souverain pontife comptait se rendre au Burundi en 2023. De là à construire une basilique…
Malgré quelques mesures d’apaisement, notamment auprès des exilés, la vie politique burundaise reste solidement verrouillée par le parti au pouvoir. Mais la révision constitutionnelle de 2018 pourrait faire évoluer les rapports de force.
Deux ans après l’élection du président Ndayishimiye, le pays reprend progressivement sa place sur la scène internationale, tout en apaisant ses relations avec ses voisins. Il doit désormais muscler sa diplomatie économique pour attirer des investisseurs.
À la tête de la diplomatie burundaise, Albert Shingiro a pour délicate mission de rouvrir son pays au monde. Les progrès sont réels, même si le processus de normalisation avec Kigali n’a pas encore abouti.
« On a tué le président ! » (5/6). Alors que s’est ouvert le procès des assassins présumés de Sankara, Jeune Afrique vous propose de redécouvrir les destins tragiques de six présidents africains. Aujourd’hui, Melchior Ndadaye, dont la froide élimination, le 21 octobre 1993, plongera le Burundi dans la guerre civile.
Plus d’un an après la disparition de Pierre Nkurunziza et l’investiture d’Évariste Ndayishimiye, le parti présidentiel ne semble ni s’ouvrir ni vouloir changer de ligne… et continue de concentrer tous les pouvoirs.
Y a-t-il une vie au Burundi hors du parti au pouvoir ? Alors que nombre de ses représentants sont encore en exil, l’opposition est incarnée sur le terrain par Agathon Rwasa, leader du Congrès national pour la liberté et « résistant professionnel », comme il se définit lui-même.
À Bujumbura, les biens d’une trentaine de personnes poursuivies dans l’affaire du putsch manqué de 2015 vont être vendus aux enchères. Mais certains avocats et observateurs dénoncent des biais dans la procédure…
La Cour suprême de justice du Burundi a condamné « in absentia » l’ancien président Pierre Buyoya ainsi que 18 autres accusés dans le procès de l’assassinat de Melchior Ndadaye, premier président hutu démocratiquement élu, tué en octobre 1993.
Président de la commission d’enquête de l’ONU sur le Burundi, le Sénégalais Doudou Diène se confie sur les attentes et les craintes qui entourent l’arrivée au pouvoir d’Évariste Ndayishimiye.
Les Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir, terrorisent depuis trop longtemps la population du Burundi. Le nouveau président Évariste Ndayishimiye doit mettre un terme à leurs exactions.
Les funérailles de l’ex-président du Burundi Pierre Nkurunziza ont eu lieu vendredi. Décédé subitement le 8 juin, il a officiellement succombé à un arrêt cardiaque.
En propulsant Alain-Guillaume Bunyoni au poste de Premier ministre, Évariste Ndayishimiye s’inscrit dans la continuité du système bâti par son prédécesseur Pierre Nkurunziza.
Le président burundais a été investi jeudi à Gitega avec deux mois d’avance sur la date prévue, après le décès soudain de son prédécesseur Pierre Nkurunziza. Il prend la tête d’un pays divisé, isolé, appauvri et confronté à la pandémie de Covid-19.
Isolé tout au long de son troisième et dernier mandat, Pierre Nkurunziza est décédé trois semaines après l’élection de son successeur. Il était venu à la politique par le maquis, pendant la guerre civile qui a déchiré le pays.
L’épouse du président sortant Pierre Nkurunziza, Denise Bucumi, a été évacuée vers le Kenya dans la nuit de mercredi à jeudi. Les versions divergent quant aux raisons de son hospitalisation.
Le leader du principal parti d’opposition du Burundi a qualifié de « fantaisistes » les résultats partiels portant sur 12 % des 119 communes, accordant au candidat du pouvoir, Évariste Ndayishimiye, une victoire écrasante.
Au lendemain d’un scrutin marqué par plusieurs incidents, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Burundi a prévenu que la publication des résultats n’interviendrait pas avant le début de semaine prochaine, et appelé à la patience.
Les Burundais sont appelés aux urnes, ce mercredi, pour une élection présidentielle qui marquera la fin des quinze années de présidence de Pierre Nkurunziza. Thierry Vircoulon, chercheur à l’IFRI, juge cependant que ce scrutin, qu’il estime « joué d’avance », n’a pour seul objectif que d’assurer la « continuité du régime ».
En 2015, le régime de Pierre Nkurunziza chancelait. Cinq ans plus tard, étouffant toute contestation, le président burundais a retourné la situation à son avantage et s’apprête à passer la main. Mais avait-il vraiment le choix ? Retour sur un mandat chahuté.
Interrogé sur la présence présumée de militaires rwandais aux côtés des forces armées congolaises dans l’est de la RDC, Paul Kagame a assuré qu’aucun des soldats des RDF n’est déployé dans cette région où sévissent de nombreux groupes armés hostiles à Kigali.
La campagne pour les élections burundaises débute ce lundi 27 avril. En pleine épidémie de coronavirus, sept candidats vont se disputer la place de Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005. Quels sont les enjeux du scrutin?
Coopération sécuritaire dans l’est de la RDC, impact du coronavirus sur la région, tensions politiques à Kinshasa, élections au Burundi… Un an après sa prise de fonction, l’envoyé spécial des Nations unies pour les Grands Lacs répond aux questions de Jeune Afrique.