Président burundais depuis 2005, il est né en 1964 à Ngozi, au nord du pays. Après les massacres interethniques de mai 1995, il rejoint les Forces démocratiques de défense (FDD), le mouvement militaire hutu contre le pouvoir tutsi en place. En 2001, il est à la tête du FDD qui se transforme en parti politique deux ans plus tard. Son parti remporte les élections législatives de 2005. En 2003, il était nommé ministre de la Bonne gouvernance et de l’Inspection générale de l’État du gouvernement de transition du président Ndayizeye.
La plupart des personnes tuées pendant la crise politique ont trouvé la mort lors de la répression des manifestations de l’opposition par le pouvoir, assure une association burundaise de défense des droits de l’homme présidée par Pierre-Claver Mbonimpa.
De ses années passées dans le maquis, le chef de l’État a gardé un sens tactique, une résilience et de solides amitiés qui lui ont permis de se maintenir au pouvoir, à la mi-mai.
Le 25e sommet de l’UA a pris fin lundi soir à Johannesburg. Largement consacré à la crise burundaise, il a aussi été dominé par la polémique sur la présence du président soudanais Omar el-Béchir malgré sa demande d’arrestation par la CPI.
Le sort de la dépouille de l’ex-roi du Burundi est toujours incertain, suspendu à une décision de la justice suisse. Une partie de la famille espère la voir rapatrier au Burundi, l’autre souhaite que Mwambutsa IV repose en Suisse.
Burundi, Omar el-Béchir, Burkina… Voici ce qu’il faut retenir de la première journée du sommet de l’Union africaine qui s’est ouvert dimanche à Johannesburg.
L’opposition burundaise, qui conteste depuis fin avril la volonté du président Pierre Nkurunziza à briguer un troisième mandat, a dénoncé samedi le « forcing du gouvernement » et l’illégitimité de la Commission électorale, dont le Parlement vient de valider la nouvelle composition, à un mois de la présidentielle.
Alors que la crise politique au Burundi est à l’ordre du jour du conseil Paix et sécurité de l’Union africaine (UA) qui se tient samedi soir à Johannesburg, Alain Nyamitwe, le ministre burundais des Affaires étrangères, a accepté de répondre à « Jeune Afrique ». Interview.
Le président burundais, Pierre Nkurunziza, sera absent du 25e sommet des chefs d’État de l’Union africaine, les 14 et 15 juin à Johannesburg, qui devrait être largement consacré à la crise politique dans son pays.
« Il n’y a plus de manifestations » au Burundi, a assuré jeudi le gouvernement. Qui accuse les journalistes d’être à l’origine des troubles que connaît le pays.
Les élections législatives et communales au Burundi ont été fixées au 29 juin et la présidentielle au 15 juillet, selon un décret présidentiel publié mercredi sur le site de la présidence burundaise.
Quelques heures après l’annonce de la proposition du nouveau calendrier électoral par la Ceni, l’opposition a posé mardi plusieurs conditions à l’organisation des prochains scrutins au Burundi.
Agathon Rwasa, principal opposant politique au président Pierre Nkurunziza, a déposé samedi, au siège de la Commission électorale à Bujumbura, son dossier de candidature à la présidentielle du 26 juin au Burundi, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le président burundais Pierre Nkurunziza a officiellement déposé vendredi sa candidature à un troisième mandat présidentiel, source depuis 13 jours de manifestations émaillées de violences, a constaté un journaliste de l’AFP.
Au moins trois personnes sont mortes au cours de violent affrontement, jeudi, à Bujumbura. Face à la crise politique, la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, s’est opposée à un troisième mandat du président burundais.
La police burundaise a procédé mercredi à l’arrestation de l’opposant Audifax Ndabitoreye, l’un des leaders de la campagne anti-troisième mandat de Pierre Nkurunziza et candidat déclaré à la présidentielle de juin 2015. Entre-temps, le président sortant promet de ne pas rempiler s’il est réélu en 2015…
L’un des leaders de la campagne anti-troisième mandat de Pierre Nkurunziza, Pacifique Nininahazwe, président du Forum pour la conscience et le développement*, a confié mercredi à « Jeune Afrique » la seule issue possible, selon lui, à la crise actuelle au Burundi. Interview.
Saisie par le Sénat sur la légalité, ou non, d’un éventuel et controversé troisième mandat de Pierre Nkurunziza, la Cour constitutionnelle a déclaré mardi que le président sortant avait le droit de briguer une dernière fois la magistrature suprême au Burundi.
Quatre personnes ont été tuées lundi, dans les manifestations au Burundi, tandis que s’accentuent les pressions nationales et internationales sur le président Pierre Nkurunziza en vue de la présidentielle prévue en juin.
La Cour constitutionnelle burundaise doit dire dans les prochains jours si la candidature de Pierre Nkurunziza à la présidentielle pour un 3e mandat est conforme ou non à la Constitution. Pour John Kerry, en visite au Kenya, la réponse est claire : c’est non.
Les manifestations contre un troisième mandat du président burundais Pierre Nkurunziza se poursuivent ce jeudi à Bujumbura, la capitale. Mercredi, les autorités ont décidé de fermer les résidences universitaires, une décision qui affecte des milliers d’étudiants qui viennent pour la plupart de province.
Au troisième jour de manifestations à Bujumbura, le Sénat a saisi mardi la Cour constitutionnelle au sujet de la légalité d’un nouveau mandat du président Pierre Nkurunziza, contestée par la société civile et l’opposition.
Au troisième jour des manifestations anti-3e mandat de Nkurunziza à Bujumbura, la situation demeure tendue ce mercredi dans la capitale burundaise où des heurts ont été signalés entre des jeunes et des policiers dans plusieurs quartiers de la ville. Une « insurrection », selon les autorités.
Pierre-Claver Mbonimpa, un meneur de la société civile burundaise qui avait appelé à manifester contre un éventuel troisième mandat de Pierre Nkurunziza, a été arrêté lundi à Bujumbura.
Des violences ont secoué dimanche la capitale burundaise après la désignation du président Pierre Nkurunziza comme candidat de son parti à la présidentielle prévue en juin. Les manifestations ont été durement réprimées par les forces de l’ordre. Deux opposants ont été tués par balle, selon des témoins.
Des heurts ont éclaté dimanche à Bujumbura entre de petits groupes de manifestants et des policiers au lendemain de l’annonce de la candidature du président burundais sortant à un troisième mandat controversé, ont rapporté des témoins.
Le président burundais Pierre Nkurunziza a été désigné samedi par son parti candidat à un troisième mandat présidentiel, en dépit des protestations de l’opposition qui jugent cette nouvelle candidature inconstitutionnelle.
Le parti au pouvoir au Burundi s’apprêtait à désigner samedi le chef de l’État sortant, Pierre Nkurunziza, comme son candidat à la présidentielle du 26 juin, une candidature très controversée dont les observateurs craignent qu’elle ne débouche sur des violences.
Y a-t-il un vrai suspense ? Le parti au pouvoir au Burundi, le CNDD-FDD, désignera samedi son candidat à la présidentielle de juin, et l’on imagine mal qu’il ne s’agisse pas du chef de l’État sortant, Pierre Nkurunziza, malgré les pressions nationales ou internationales.
Obama lui fait les gros yeux, l’Union européenne le critique, sa candidature est contestée au sein de son propre parti ? Il n’en a cure. Cet évangélique ne se fie qu’à sa bonne étoile.