Président burundais depuis 2005, il est né en 1964 à Ngozi, au nord du pays. Après les massacres interethniques de mai 1995, il rejoint les Forces démocratiques de défense (FDD), le mouvement militaire hutu contre le pouvoir tutsi en place. En 2001, il est à la tête du FDD qui se transforme en parti politique deux ans plus tard. Son parti remporte les élections législatives de 2005. En 2003, il était nommé ministre de la Bonne gouvernance et de l’Inspection générale de l’État du gouvernement de transition du président Ndayizeye.
À deux mois des élections, le président Nkurunziza a fort à faire. Contesté au sein même de son parti, il a aussi dû assister, impuissant, à l’évasion de son grand rival, Hussein Radjabu.
Alors que se profile la présidentielle en juin prochain, l’opposition à une éventuelle candidature du président sortant Pierre Nkurunziza a reçu le renfort de l’Église burundaise. Celle-ci se pose encore un peu plus comme un opposant de poids au chef de l’État actuel.
Au Burundi, le ton monte au sein du parti au pouvoir, entre les soutiens du chef de l’État, Pierre Nkurunziza, et ceux qui lui contestent le droit de briguer une nouvelle fois la présidence.
Arrestation d’un journaliste, limogeage du chef des services secrets, exclusion des « frondeurs » de son parti… Décidé à briguer un troisième mandat en juin, le chef de l’État multiplie les avertissements à l’adresse de ceux qui le somment de passer la main.
La nouvelle risque de ne pas plaire au président burundais, Pierre Nkurunziza. L’ex-chef du parti au pouvoir, Hussein Radjabu, son ennemi juré, s’est évadé de prison dans la nuit de dimanche à lundi.
Le gouvernement burundais a mis en garde l’opposition contre d’éventuels « projets de renversement des institutions » au lendemain d’une grande manifestation à Bujumbura en marge de la libération du journaliste Bob Rugurika.
Le président burundais Pierre Nkurunziza, soupçonné de vouloir rempiler pour un troisième mandat en juin, a opposé dimanche « une fin de non-recevoir » au collectif « Campagne citoyenne Halte au 3e mandat ».
Un collectif regroupant 304 associations de la société civile demande au président du Burundi, Pierre Nkurunziza, d’annoncer officiellement qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle prévue en juin 2015.
Pierre Nkurunziza a signé vendredi une série de décrets relatifs à la « réorganisation des services de la présidence ». Parmi les têtes qui ont volé, on note celle de son influent directeur de cabinet, le général Alain-Guillaume Bunyoni.
À moins d’un an des élections générales, la situation politique inquiète la communauté internationale. L’opposition accuse, elle, le président Pierre Nkurunziza d’œuvrer à sa destruction.
En visite à Paris, le président burundais, Pierre Nkurunziza, a annoncé mercredi que son pays était prêt à déployer 450 soldats et 280 policiers supplémentaires en Centrafrique.
Une voix a manqué vendredi au CNDD-FDD (parti au pouvoir au Burundi) pour faire adopter le projet de révision constitutionnelle permettant à Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat présidentiel.
L’Union pour le progrès national (Uprona), principal allié du CNDD-FDD, au pouvoir au Burundi, est au bord de l’explosion. À la manœuvre, le camp du président Pierre Nkurunziza déterminé à affaiblir une formation politique qui s’est prononcée contre un troisième mandat de son champion.
Son deuxième mandat, qu’il achèvera en 2015, devrait être le dernier, selon la Constitution. Pourtant, le chef de l’État burundais, Pierre Nkurunziza, n’exclut pas de se lancer à nouveau dans la course.
Dans un contexte international marqué par la guerre au Mali, le président burundais Pierre Nkurunziza doit se rendre à paris, le 11 mars, pour rencontrer son homologue français François Hollande.
Le président du Burundi, Pierre Nkurunziza, a annoncé, jeudi 31 janvier, un remaniement gouvernemental. Sept ministres ont été remerciés en raison de l’évaluation négative de leur action. Leurs remplaçants ont été nommés le même jour.
Les critiques de l’opposition, le pessimisme des observateurs internationaux, le président burundais Pierre Nkurunziza n’y attache que peu d’importance. Il en est convaincu : les troubles apparus après les élections de 2010 ne menacent pas la paix dans la région.
Près de la moitié des ministres burundais ont été remplacés dans le but de dépasser la crise politique qui sévit depuis les dernières élections. Pour l’opposition, les postes clés n’ont pas été réattribués et le dialogue n’est pas prêt d’être renoué.
À peine réélu, à la faveur d’un scrutin vivement décrié par l’opposition, le président burundais veut faire le ménage. Il a mis en garde les « ennemis de l’État », auteurs de violences survenues en marge de l’élection.
Après le désistement de ses adversaires, le chef de l’État se retrouve seul en course pour la présidentielle du 28 juin. Le climat politique se détériore jour après jour.