Président burundais depuis 2005, il est né en 1964 à Ngozi, au nord du pays. Après les massacres interethniques de mai 1995, il rejoint les Forces démocratiques de défense (FDD), le mouvement militaire hutu contre le pouvoir tutsi en place. En 2001, il est à la tête du FDD qui se transforme en parti politique deux ans plus tard. Son parti remporte les élections législatives de 2005. En 2003, il était nommé ministre de la Bonne gouvernance et de l’Inspection générale de l’État du gouvernement de transition du président Ndayizeye.
Le dauphin du président Nkurunziza, Evariste Ndayishimiye, et le chef de la principal force d’opposition, Agathon Rwasa, s’affronteront dans les urnes pour la première fois le 20 mai prochain.
Les élections sur le continent africain sont à la fois un rendez-vous démocratique et l’expression d’une atrophie des libertés. De Conakry à Bangui, en passant par Abidjan, les présidentielles à venir ne pourront qu’être impactées par le fort taux d’abstention des deux catégories susceptibles d’impulser le changement démocratique dans les urnes : les couchées aisées et les jeunes.
Le Conseil national pour la liberté (CNL), principal parti d’opposition au Burundi, a désigné dimanche 16 février à Bujumbura son président Agathon Rwasa comme candidat à la présidentielle prévue le 20 mai 2020.
Fin janvier, le chef de l’État s’est choisi un dauphin pour la présidentielle du 20 mai : le discret Évariste Ndayishimiye. Reste à savoir si cet influent général saura s’émanciper.
La justice burundaise a condamné à deux ans et demi de prison quatre journalistes arrêtés le 22 octobre alors qu’ils couvraient l’incursion de rebelles burundais venus de la République démocratique du Congo (RDC) voisine, a-t-on appris de source judiciaire et d’un témoin.
Le parti au pouvoir au Burundi (CNDD-FDD) a désigné dimanche le général Évariste Ndayishimiye pour porter ses couleurs à la présidentielle du 20 mai et tenter de succéder au président sortant Pierre Nkurunziza dont il est proche.
Après une année 2019 riche en élections majeures sur le continent – Nigeria, Tunisie, Afrique du Sud et Algérie, en particulier –, l’année 2020 s’annonce tout aussi animée avec dix scrutins présidentiels et/ou législatifs. On observera de près les pays soumis à de graves crises sécuritaires, mais aussi ceux où les règles constitutionnelles et leur éventuelle révision font peser une incertitude sur la candidature des chefs d’État actuellement en poste.
Le président burundais, Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005, a réaffirmé qu’il ne briguera pas un quatrième mandat en mai 2020, a annoncé samedi 21 décembre la radio-télévision nationale.
Un an et demi après avoir annoncé qu’il ne briguerait pas de quatrième mandat, il n’a toujours pas désigné de dauphin pour la présidentielle de mai 2020. Et si le chef de l’État n’avait pas encore abattu toutes ses cartes ?
Une vingtaine de responsables locaux du Conseil national pour la Liberté (CNL), un des principaux partis d’opposition du Burundi, dirigé par Agathon Rwasa, ont été arrêtés depuis vendredi pour tentative d’assassinat.
Quatre journalistes burundais travaillant pour le média indépendant Iwacu et leur chauffeur ont été écroués samedi. Ils ont été arrêtés alors qu’ils couvraient l’attaque de rebelles burundais venus de RDC.
Les forces de sécurité burundaises et des rebelles burundais venus de République démocratique du Congo se sont affrontés mardi matin dans la province de Bubanza, la police affirmant avoir tué 14 « criminels » tandis que les rebelles disent avoir tué une dizaine de soldats.
Le procès sur l’assassinat du premier président hutu démocratiquement élu, Melchior Ndadaye, tué le 21 octobre 1993, s’est ouvert à Gitega mardi. Plusieurs cadres de l’ancienne armée sont dans le box des accusés pour cette affaire à fort enjeu symbolique, à quelques mois de la présidentielle.
À compter du 1er octobre, les 183 000 réfugiés burundais présents en Tanzanie commenceront à être rapatriés – qu’ils le veuillent ou non. Préoccupé par la stabilité de la sous-région, l’ONU s’en inquiète, mais Bujumbura répète que, à huit mois de l’élection présidentielle, prévue le 20 mai prochain, les conditions sont réunies. Vraiment ?
Dans un rapport publié le 12 juin, l’ONG Human Rights Watch s’alarme des violences perpétrées à l’encontre des membres du parti d’opposition d’Agathon Rwasa, le Congrès national pour la liberté (CNL). Alors que le dialogue sous l’égide de l’EAC n’a pas permis une sortie de crise en plusieurs années de médiation, le Conseil de sécurité de l’ONU doit aborder la question le 14 juin.
Le président congolais a officiellement demandé à son homologue rwandais Paul Kagame l’adhésion de la RDC à l’East African Community, dans un contexte tendu entre les membres du bloc régional. La demande sera examinée lors du prochain sommet, en novembre prochain.
Agathon Rwasa est désormais le principal opposant déclaré au président Pierre Nkurunziza à être toujours présent dans le pays. Il y est même parvenu à faire reconnaître son parti, le Congrès national pour la liberté (CNL). Mais sa position est difficile à tenir, dans un pays cadenassé par le pouvoir.
Le président de la Cour Suprême et le procureur général de la République burundaise ont annoncé la saisie des biens d’opposants en exil et de militaires condamnés pour complicité dans la tentative de coup d’État des 13 et 14 mai 2015.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a annoncé la fermeture définitive de son bureau à Bujumbura, trois mois après la demande des autorités burundaises. Les activités de l’agence onusienne étaient suspendues depuis 2016.
À une semaine du retrait annoncé de 1 000 soldats burundais de la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM), Pierre Nkurunziza a accueilli son homologue somalien Mohamed Abdullahi Mohamed, les 18 et 19 février, pour tenter de réexaminer la question du départ de son contingent.
Le ministère de l’Intérieur burundais a agréé le 14 février le Congrès national pour la liberté (CNL), nouveau parti d’Agathon Rwasa, à l’issue d’un long bras de fer avec les autorités du pays. Le chef de file de l’opposition interne entend désormais se tourner vers le scrutin de 2020, auquel Pierre Nkurunziza a promis de ne pas participer.
Annulation de la mission de l’Union africaine menée par le Rwanda en RDC, conflit avec le Burundi et l’Ouganda, rapprochement avec la France, enquête sur le meurtre de Patrick Karegeya… Le nouveau ministre rwandais des Affaires étrangères Richard Sezibera revient pour la première fois sur les dernières actualités diplomatiques du pays.
Le 20e sommet des chefs d’État de l’EAC s’est ouvert vendredi à Arusha, en Tanzanie, après avoir été plusieurs fois repoussé. Point central de la rencontre : le rapport du facilitateur du dialogue interburundais Benjamin Mkapa, alors que le Burundi campe sur ses positions et entend réclamer une discussion sur les tensions avec le Rwanda.
Le torchon brûle depuis des semaines entre les présidents burundais et ougandais. Le contenu des lettres que s’échangent Pierre Nkurunziza et Yoweri Museveni, divulgué sur internet, le prouve une fois de plus. Un climat électrique, à quelques jours du sommet de l’EAC prévu le 1er février.
Maître Bernard Maingain et l’écrivain burundais David Gakunzi sont appelés à comparaître fin janvier devant le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation à la suite d’un reportage sur le Burundi daté de janvier 2016, diffusé sur la chaîne France 3 également visée dans l’affaire.
Visé par un mandat d’arrêt international, Pierre Buyoya, le haut représentant de l’Union africain pour le Mali, accuse Pierre Nkurunziza, le président burundais, de raviver les tensions et les haines ethniques.
Dans une lettre adressée à son homologue ougandais Yoweri Museveni, le président burundais Pierre Nkurunziza a exigé la tenue d’un sommet spécial des chefs d’État de la région pour traiter de ce qu’il qualifie de « conflit ouvert » avec son « ennemi » et voisin rwandais, a appris l’AFP vendredi auprès de la présidence.
Visé par un mandat d’arrêt émis par la justice burundaise dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Melchior Ndadaye, en 1993, l’ancien président Pierre Buyoya revient pour Jeune Afrique sur la réouverture tardive de ce dossier et accuse le pouvoir burundais d’attiser les tensions ethniques.