Président burundais depuis 2005, il est né en 1964 à Ngozi, au nord du pays. Après les massacres interethniques de mai 1995, il rejoint les Forces démocratiques de défense (FDD), le mouvement militaire hutu contre le pouvoir tutsi en place. En 2001, il est à la tête du FDD qui se transforme en parti politique deux ans plus tard. Son parti remporte les élections législatives de 2005. En 2003, il était nommé ministre de la Bonne gouvernance et de l’Inspection générale de l’État du gouvernement de transition du président Ndayizeye.
Visé par un mandat d’arrêt émis par la justice burundaise dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Melchior Ndadaye, en 1993, l’ancien président Pierre Buyoya revient pour Jeune Afrique sur la réouverture tardive de ce dossier et accuse le pouvoir burundais d’attiser les tensions ethniques.
Après l’arrestation le 24 novembre de quatre haut gradés militaires dans le cadre d’une enquête sur l’assassinat de l’ancien président Melchior Ndadaye le 21 octobre 1993, le procureur général du Burundi a annoncé que plusieurs autres personnes étaient recherchées. Parmi elles, l’ancien chef de l’État Pierre Buyoya.
Le président Pierre Nkurunziza n’ayant pas fait le déplacement à Arusha, les chefs d’État de la Communauté des États d’Afrique de l’Est présents en Tanzanie le 30 novembre pour le 20e sommet de l’EAC ont dû reporter la réunion qui devait notamment aborder la crise burundaise.
L’Union européenne a décidé le 25 octobre de renouveler d’un an les mesures restrictives prises à l’encontre de personnalités accusées d’entraver le processus de sortie de crise.
Le gouvernement burundais a annoncé qu’il serait absent de la dernière session du dialogue de sortie de crise au Burundi, prévue à partir de mercredi 24 octobre à Arusha, en Tanzanie. L’objectif affiché de ces discussions était l’organisation d’élections « inclusives » en 2020.
Le gouvernement burundais accuse la Belgique d’avoir été le « véritable commanditaire » de l’assassinat du prince Louis Rwagasore, héros de l’indépendance. Une récupération inacceptable, selon l’intellectuel burundais David Gakunzi, qui insiste sur le fait que Rwagasore était « loin de toute théologie de la haine et allergique à l’intolérance ».
À Washington, l’avocat Armel Niyongere a appelé les États-Unis à faire pression sur le gouvernement burundais afin qu’il accepte de discuter avec l’opposition en exil.
Le Burundi a accusé dimanche la Belgique, son ancienne puissance coloniale, d’avoir commandité l’assassinat en 1961 du héros de l’indépendance et membre de la famille royale le prince Louis Rwagasore, quelque mois avant son accession à l’indépendance.
Chargé d’enquêter sur les graves violations des droits de l’homme au Burundi, la Commission d’enquête des Nations unies a vu son mandat prolongé d’un an.
Des enquêteurs de l’ONU ont averti mercredi 5 septembre que de graves violations des droits de l’homme, dont des crimes contre l’humanité, se poursuivent sans relâche au Burundi. Ils dénoncent des « appels récurrents à la haine » de la part du président Pierre Nkurunziza.
Le Burundi accuse une ambassade belge pourvoyeuse de visas d’avoir encouragé la fuite de tambourinaires en Suisse. Tension diplomatique à forts relents politiciens…
Le Conseil de sécurité de l’ONU a regretté le 22 août la lenteur des négociations au Burundi entre le gouvernement et l’opposition, malgré la décision du président Pierre Nkurunziza de ne pas être candidat à sa succession en 2020.
Emprisonné depuis novembre 2017, l’activiste burundais Nestor Nibitanga a écopé de cinq ans de prison pour avoir produit des rapports sur les violations des droits de l’homme au Burundi pour le compte de l’Aprodeh. L’association, présidée par Pierre Claver Mbonimpa, est interdite par le pouvoir.
« Ils n’ont commis aucune infraction sur le sol burundais », a assuré l’avocat des quatre Français écroués pour escroquerie à Bujumbura. Plusieurs sources évoquent une affaire « sensible » impliquant plusieurs responsables hauts placés au Burundi.
L’annonce de Pierre Nkurunziza, qui a promis le 7 juin dernier de soutenir « le nouveau président qui sera élu en 2020 » a pris de court l’opposition burundaise et la communauté internationale. Le politologue burundais Gérard Biratamije analyse pour Jeune Afrique les scénarios politiques et diplomatiques possibles.
Après trois ans de crise politique et alors que le dialogue interburundais est dans l’impasse, la communauté internationale salue la déclaration de Pierre Nkurunziza – qui a affirmé que son mandat prendrait fin en 2020 et qu’il soutiendrait le président qui sera élu – mais dit attendre des actes concrets.
En annonçant qu’il soutiendra « le nouveau président de la République » qui sera élu en 2020, Pierre Nkurunziza a surpris son monde. Mais les termes ambigus de son discours entretiennent le flou autour de ses réelles intentions.
La Cour constitutionnelle a validé jeudi 30 mai les résultats du référendum controversé du 17 mai, rejetant ainsi un recours de nullité déposé par la coalition d’opposition Amizero y’Abarundi. Interview avec Pierre-Célestin Ndikumana, président du groupe parlementaire de l’opposition emmenée par Agathon Rwasa.
Programmé pour débuter ce 1er juin, le sommet des pays membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe a été reporté in extremis en juillet, et se tiendra à Lusaka, au lieu de Bujumbura. Les autorités burundaises, elles, avaient continué à se préparer malgré la délocalisation du rendez-vous.
La Cour constitutionnelle du Burundi, saisie par une coalition d’opposition contestant les résultats du référendum controversé du 17 mai sur une réforme de la constitution, a validé jeudi la large victoire du oui à ce scrutin ouvrant la voie au maintien de Pierre Nkurunziza au pouvoir jusqu’en 2034.
La coalition d’opposition qui a fait campagne au Burundi pour le « non » lors du référendum du 17 mai a déposé jeudi un recours en nullité devant la Cour constitutionnelle, estimant que la consultation n’avait pas été « libre ».
À une très forte majorité, les Burundais ont approuvé par référendum une réforme de la Constitution, qui donne les coudées franches au président Pierre Nkurunziza pour rester en poste jusqu’en 2034.
Près de 5 millions d’électeurs sont appelés à se prononcer sur le projet d’amendement de la Constitution qui pourrait permettre à Pierre Nkurunziza de se maintenir à la tête du Burundi jusqu’en 2034.
Le Burundi a rendez-vous avec les urnes pour un référendum constitutionnel, jeudi 17 mai. Un vote qui se déroulera sans aucun observateur international puisque, selon la Commission électorale, aucune mission d’observation n’a sollicité d’accréditation.
À une semaine du référendum constitutionnel au Burundi du jeudi 17 mai, l’Union européenne se dit « vivement préoccupée par la situation des droits humains » et « le manque d’information officielle publique sur les éléments clé du projet de Constitution ».
Président du Burundi depuis 2005. Réélu en 2010, puis en 2015 pour un troisième mandat contesté. Le référendum constitutionnel du 17 mai pourrait lui permettre de rester en poste jusqu’en 2034.
Alors que la campagne pour le référendum constitutionnel du 17 mai vient de s’ouvrir au Burundi, le Conseil national de communication a décidé de suspendre les radios BBC et Voice of America pour six mois à compter du 7 mai.
Adopté quelques jours avant l’ouverture de la campagne du référendum constitutionnel, le nouveau code de procédure pénale renforce les pouvoirs des forces de l’ordre. Sont désormais autorisées les perquisitions de nuit, sans mandat, ou encore l’acquisition de données informatiques personnelles.