Président burundais depuis 2005, il est né en 1964 à Ngozi, au nord du pays. Après les massacres interethniques de mai 1995, il rejoint les Forces démocratiques de défense (FDD), le mouvement militaire hutu contre le pouvoir tutsi en place. En 2001, il est à la tête du FDD qui se transforme en parti politique deux ans plus tard. Son parti remporte les élections législatives de 2005. En 2003, il était nommé ministre de la Bonne gouvernance et de l’Inspection générale de l’État du gouvernement de transition du président Ndayizeye.
La ligue des jeunes du parti au pouvoir au Burundi, que l’ONU qualifie de milice, s’est livrée samedi à une « démonstration de force » lors de sa première grande manifestation dans la capitale Bujumbura.
Le président Pierre Nkurunziza vient d’effectuer une visite d’État en Tanzanie. C’était sa première sortie en dehors des frontières nationales depuis le putsch raté du 13 mai 2015.
La police de Washington a lancé un appel à témoin après la disparition de six étudiants burundais qui étaient venus aux États-Unis pour participer au First Global Challenge, une compétition de robotique destinée aux étudiants du monde entier.
Scandales financiers, affaires de mœurs, morts suspectes, tribalisme, irrésistible ascension des évangéliques… L’Église d’Afrique souffre en silence. Et pourtant, elle n’a jamais été aussi dynamique. Enquête sur l’autre grande muette.
Au Burundi, comme au Rwanda, l’Eglise catholique a exercé par le passé une influence certaine. A l’heure actuelle, quel est donc l’état du clergé au Burundi ?
La célèbre chanteuse américaine Beyoncé a lancé vendredi « BeyGood4Burundi », une campagne humanitaire visant à fournir de l’eau potable aux enfants et mères vulnérables du Burundi.
Dans un rapport publié ce mardi, la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) dresse un tableau alarmant de la situation au Burundi. Selon l’organisation, le pays va tout droit vers l’instauration d’une dictature.
L’ancien président du Burkina Faso Michel Kafando, nommé en mai dernier envoyé spéciale de l’ONU au Burundi, a rencontré pour la première fois le président Pierre Nkurunziza, jeudi 29 juin. Le gouvernement burundais a profité de cette première visite protocolaire pour le mettre en garde contre toute accointance avec l’opposition en exil.
Michel Kafando, ancien président du Burkina Faso nommé en mai dernier envoyé spécial de l’ONU au Burundi, est arrivé ce mardi 27 juin à Bujumbura. Il s’agit d’un « premier contact » avec le président burundais Pierre Nkurunziza avant d’entrer dans le vif du sujet, la semaine prochaine.
La Commission d’enquête de l’ONU sur le Burundi a dénoncé la « persistance des violations des droits de l’homme » dans le pays à l’occasion d’une présentation de son rapport devant le Conseil des droits de l’homme jeudi à Genève.
Dans un communiqué du gouvernement diffusé ce lundi, Bujumbura accuse l’Union Européenne de venir en aide à des activistes burundais des droits de l’Homme, et ce faisant, d’essayer de déstabiliser le régime de Pierre Nkurunziza.
Ancien chef d’état-major aujourd’hui en exil, Godefroid Niyombare livre à JA les dessous du coup d’État manqué qu’il a mené contre Pierre Nkurunziza en mai 2015. Et son nouveau plan de bataille.
Le président burundais Pierre Nkurunziza a mis en place vendredi une commission chargée de proposer dans un délai de six mois une révision de la Constitution, qui pourrait notamment inclure la fin de la limitation des mandats présidentiels.
Cinq ans après avoir été exhumé, le corps de l’avant-dernier roi du Burundi, Mwambutsa IV, devrait enfin pouvoir reposer en paix dans son caveau de Meyrin, près de Genève. Le tribunal fédéral suisse, qui a rendu son avis définitif le 28 avril, a entériné la volonté du défunt d’être enterré dans la cité helvète où il est décédé en 1977.
Il y a deux ans, le 26 avril 2015, des manifestations dirigées contre la décision de Pierre Nkurunziza de se représenter pour un troisième mandat éclataient à Bujumbura.
Le parti d’opposition MSD (Mouvement pour la Solidarité et la Démocratie) a été suspendu sur décision du gouvernement au début du mois et ses locaux doivent désormais être fermés. Le pouvoir accuse Alexis Sinduhije, son président-fondateur, de « vouloir combattre le Burundi » après avoir formé un groupe armé.
Le Cnared, qui fédère une large frange de l’opposition burundaise, enverra une délégation au 18e sommet des chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), le 6 avril à Arusha (Tanzanie). Ce changement de stratégie survient alors que Charles Nditije a pris la tête de la plateforme le 28 février.
Le Conseil de sécurité des Nations unies s’est dit « troublé » lundi par des informations faisant état de torture et d’enlèvements au Burundi. Toutefois, le conseil a ignoré les appels d’organisations de défense des droits humains à imposer des sanctions.
Le ministre burundais des Affaires étrangères, Alain Aimé Nyamitwe, a rencontré ce jeudi 9 mars son homologue belge, Didier Reynders. Une visite critiquée côté européen en raison de l’attitude de Bujumbura, jugée hypocrite vis-à-vis de Bruxelles.
Crise politique et dialogue de sourds entre pouvoir et opposition. Pour sortir de l’impasse, le médiateur dans la crise burundaise, Benjamin Mkapa, a estimé dimanche urgent de convoquer un sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC). Celui-ci devra étudier les « obstacles au processus » de paix au Burundi.
Selon un communiqué rendu public mercredi soir, le gouvernement du Burundi a décidé de ne pas participer aux discussions de sortie de crise qui doivent s’ouvrir jeudi à Arusha, en Tanzanie.
La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et l’ONG Iteka s’alarment dans un communiqué de la répression contre des militaires tutsis et des “dynamiques génocidaires” à l’œuvre au Burundi après la mystérieuse attaque en janvier d’un camp militaire dans le nord-est du pays.
La principale plateforme de l’opposition, le Cnared, a momentanément suspendu le parti politique ADR-Imvugakuri et deux de ses membres, Alice Nzomukunda et Fréderic Bamvuginyumvira. En cause : leur position sur la médiation en cours menée par l’ex-président tanzanien Benjamin William Mkapa. Pour ce dernier, le président Nkurunziza est « légitime ».
Lors de son message de vœux du 31 décembre 2016, Pierre Nkurunziza, président du Burundi, avait annoncé une mesure de grâce en faveur de près de 2 500 prisonniers. Lundi, quelque 568 d’entre eux, détenus jusqu’ici à la prison centrale de Mpimba, ont été libérés.
Dans une nouvelle résolution, l’Union européenne vient de demander à la Cour pénale internationale et au Conseil de sécurité des Nations unies d’ouvrir une enquête sur les « violations des droits de l’homme au Burundi ». Un sujet sur lequel le Parlement européen n’est « pas à jour », a rétorqué Bujumbura.
Des représentants de l’opposition politique, de la société civile et de la diaspora burundaise se sont réunis ce week-end à Louvain, en Belgique, pour arrêter une stratégie commune de lutte contre le pouvoir burundais, a rapporté un de leur porte-parole.