Président burundais depuis 2005, il est né en 1964 à Ngozi, au nord du pays. Après les massacres interethniques de mai 1995, il rejoint les Forces démocratiques de défense (FDD), le mouvement militaire hutu contre le pouvoir tutsi en place. En 2001, il est à la tête du FDD qui se transforme en parti politique deux ans plus tard. Son parti remporte les élections législatives de 2005. En 2003, il était nommé ministre de la Bonne gouvernance et de l’Inspection générale de l’État du gouvernement de transition du président Ndayizeye.
Après la décision de l’Union européenne de ne plus payer le contingent burundais en Somalie via les caisses du gouvernement, les autorités de Bujumbura viennent de décider de retirer leurs troupes. Une décision « dangereuse », estiment certains responsables burundais.
Apres le vote du budget 2017, les prix des produits de première nécessité viennent d’être revus à la hausse. Une situation intenable pour le simple consommateur.
Le couple présidentiel a organisé fin 2016 une « semaine d’actions de grâce », au sud du Burundi. Des prières que le président de l’Observatoire de la lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome) qualifie d’« abus de biens sociaux », aux termes de la loi anti-corruption.
La plus ancienne ligue burundaise des droits de l’Homme, Iteka, vient d’être rayée de la liste des ONG autorisée à œuvrer dans le pays. L’ONG dénonçait régulièrement la répression du pouvoir en place, malgré la suspension de ses activités il y a quelques mois.
Dans un an, Joseph Kabila sera-t‑il toujours au pouvoir en RD Congo ? La Gambie se sera-t‑elle enfin dotée d’un nouveau président en la personne d’Adama Barrow ? La Libye aura-t‑elle réussi la synthèse entre les partisans de Tripoli et ceux de Tobrouk ? Tour d’horizon des dossiers qui rythmeront 2017.
L’armée congolaise a tué dans la nuit de mercredi à jeudi cinq soldats burundais dont le contingent avait pénétré en territoire congolais, dans l’est du pays, a annoncé vendredi un porte-parole local de l’armée.
Selon l’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa, facilitateur dans la crise burundaise, le président Pierre Nkurunziza est bel et bien légitime. Il l’a fait savoir vendredi lors d’une conférence de presse clôturant sa visite de deux jours à Bujumbura.
La délégation de l’Union européenne au Burundi a condamné mardi 29 novembre « l’attentat commis contre Willy Nyamitwe », conseiller en communication du président burundais, dénonçant une attaque « inadmissible ».
Willy Nyamitwe, conseiller en communication du président burundais Pierre Nkurunziza aurait été victime d’une tentative d’assassinat lundi soir, selon les déclarations de plusieurs officiels burundais et le média burundais Ikiriho, proche du régime.
Les deux ministres des Affaires étrangères belge et burundais se sont rencontrés à l’occasion d’un sommet à Nairobi lundi. L’occasion pour les deux diplomates d’apaiser les tensions provoquées par la tenue, le même jour, d’une conférence au Sénat belge sur le thème des droits de l’homme au Burundi.
Suite à la publication d’un rapport accablant de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme, Willy Nyamitwe, conseiller à la présidence burundaise chargé de la communication, a accepté de répondre par écrit aux questions de Jeune Afrique. Interview.
La Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) a publié mardi un rapport alarmant sur la situation au Burundi. Meurtres, enlèvements, disparitions forcées, tortures : elle liste les inquiétantes circonstances dans lesquelles le régime burundais organiserait la répression des opposants au président Pierre Nkurunziza.
Le gouvernement burundais a demandé à l’ONU de nommer un nouveau médiateur en lieu et place de Jamal Benomar, actuellement en poste. Une requête qui jette de l’huile sur le feu des relations déjà tendues entre l’organisation internationale et le régime de Pierre Nkurunziza.
Bujumbura paraît plus isolé que jamais. Pourtant, sa rhétorique anti-occidentale lui vaut encore quelques amitiés à Moscou, à Pékin et jusqu’au sein de l’Union africaine.
Depuis que l’Union Européenne a suspendu son aide au gouvernement du Burundi, Bujumbura tente de maximiser ses rentrées d’argent et de réduire ses dépenses au strict minimum. Les décisions prises pour cela sont parfois surréalistes.
Lundi 31 octobre, cela fera 100 jours que Jean Bigirimana manque à l’appel. Et l’espoir de le retrouver s’amenuise de jour en jour. Reporters sans frontières continuera vent debout à demander des comptes aux autorités du Burundi.
Le Burundi, petit État d’Afrique centrale avec ses 28 000 km2 et ses quelque 10 millions d’habitants, va quitter la Cour pénale internationale (CPI), à laquelle il avait adhéré en 2004.
Six jours après son adoption par l’Assemblée nationale et le Sénat, la loi portant retrait du Burundi du Statut de Rome de la CPI a été promulguée mardi par le président Pierre Nkurunziza. Une première dans les rapports tumultueux entre l’Afrique et la juridiction pénale internationale.
Le régime burundais, qui s’apprête à se retirer de la Cour pénale internationale (CPI) après avoir obtenu l’aval du Sénat et de l’Assemblée nationale, n’en a pas fini pour autant avec la Cour de La Haye. Explications en quatre points.
Ce mercredi, à Bujumbura, les deux chambres du Parlement ont voté en faveur du projet de loi porté par le Président Nkurunziza. Il propose le retrait du Burundi de la Cour pénale internationale. Pour certains, c’est la preuve que le gouvernement est coupable de graves crimes.
Dans une lettre envoyée hier à tous ses ambassadeurs, le gouvernement du Burundi signale l’interdiction de séjour sur le territoire de trois enquêteurs de l’ONU.
Le Burundi a entrepris de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), une semaine après l’ouverture d’une enquête de l’ONU sur les violations des droits de l’Homme commises dans le pays depuis avril 2015, a-t-on appris ce vendredi.
Depuis la publication par des enquêteurs de l’ONU d’un rapport accusant le gouvernement d’être responsable de graves violations des droits de l’homme et mettant en garde contre la possibilité d’un génocide, des manifestations sont organisées quotidiennement à Bujumbura. Le président Pierre Nkurunziza s’est fendu d’une quarantaine de tweets ce samedi pour critiquer les Nations unies et défendre son action à la tête de l’État.
Arrêt des exportations et des transports, outrances verbales… Le régime burundais durcit encore sa position vis-à-vis de son voisin rwandais. Si toute confrontation directe paraît exclue pour l’instant, l’inquiétude monte au sein de la communauté internationale.
Réunis en Tanzanie le 28 août 2000 pour trouver une solution à la crise qui endeuille le Burundi depuis sept ans, de nombreux chefs d’État, dont le président des États-Unis, espèrent que cette date représentera une véritable porte de sortie. 16 ans plus tard, cependant, l’actualité burundaise vient nous rappeler que la guerre civile peut resurgir à chaque instant.
Les manifestations contre la France, pays à l’origine de la résolution 2303 du Conseil de sécurité des Nations Unies autorisant le déploiement de 228 policiers des Nations unies, continuent un peu partout dans le pays avec la bénédiction du gouvernement. Ce dernier ne peut cependant plus compter sur la Chine ou la Russie pour le soutenir.
Selon plusieurs responsables proches du chef de l’État, Pierre Nkurunziza, celui-ci souhaiterait faire de Gitega la prochaine capitale politique du Burundi. Une volonté qui se heurte néanmoins à un certain nombre de considérations.
Le journaliste burundais Boaz Ntaconayigize a été poignardé à Kampala, capitale de l’Ouganda, où il est exilé depuis le déclenchement de la crise socio-politique au Burundi, a-t-on appris mercredi auprès de son ex-employeur et de l’organisation Reporters sans frontières (RSF).