Après les manifestations de la génération Z et la destitution du vice-président, cap sur 2027. Tel est le mot d’ordre de la nouvelle administration Ruto, composée de fidèles du président prêts à rendre les coups.
L’ancien opposant kényan compte parmi les favoris pour succéder à Moussa Faki Mahamat à la tête de la Commission de l’Union africaine. Désormais soutenu par le président Ruto, qu’il a dans le passé combattu, il s’est confié à Jeune Afrique pour sa première interview.
GARDE RAPPROCHÉE – Après que le président kényan, William Ruto, a officiellement apporté son soutien à son principal opposant en tant que candidat à la Commission de l’Union africaine, le pays a mis en place une équipe de politiciens, technocrates et autres experts pour s’assurer la victoire.
LE MATCH – Les élections n’auront lieu qu’en février 2025, mais la campagne pour la présidence de la Commission de l’Union africaine a déjà commencé. Elle oppose l’ancien Premier ministre kényan et le ministre djiboutien des Affaires étrangères, qui fourbissent déjà leurs armes.
Annoncé par la presse de son pays, le retrait de la candidature de l’ex-Premier ministre kényan pour succéder à Moussa Faki Mahamat n’a pas été confirmé. Raila Odinga enregistre au contraire de nouveaux soutiens à travers le continent, même si sa motivation à prendre la tête de l’exécutif de l’Union africaine laisse perplexe.
Nairobi apporte son appui officiel à la candidature du chef de file de l’opposition kényane, Raila Odinga, qui brigue la succession de Moussa Faki Mahamat à la tête de la Commission de l’UA.
En fonction depuis 2017, le Tchadien quittera la présidence de la Commission de l’Union africaine au début de 2025, aiguisant les ambitions de certains. Tour d’horizon des principaux prétendants qui attendent encore le parrainage de leurs pays respectifs pour officialiser leur candidature.
Le mandat du Tchadien à la tête de la Commission de l’Union africaine prendra fin d’ici un an. Mais sa succession est déjà au cœur des discussions du sommet d’Addis-Abeba, où s’entremêlent les intérêts politiques et diplomatiques.
Saisie par l’opposition, qui dénonce l’inconstitutionnalité de la décision de Nairobi et accuse les États-Unis d’avoir intrigué en coulisses, la justice kényane a temporairement suspendu l’envoi de 1 000 policiers à Port-au-Prince.
Le vice-président kényan était, jusqu’à son élection en août 2022, l’un des candidats les plus improbables pour occuper ce poste plus stratégique qu’il n’en a l’air.
Le chef de l’État a annoncé la ratification du protocole de Malabo, portant création de la Cour africaine des droits humains et des peuples. Un texte qui lui octroie l’immunité pendant son mandat à la tête du Kenya.
Après des semaines de manifestations et de violences politiques, l’opposition kényane a annoncé le 29 juillet la conclusion d’un accord avec le gouvernement.
Au Kenya, les appels se multiplient pour que le président et son principal opposant, Raila Odinga, retrouvent le chemin du dialogue. Inflation et hausses d’impôts suscitent une colère de plus en plus forte.
À la tête de la coalition Azimio la Umoja, Raila Odinga a accepté la proposition du chef de l’État kényan, William Ruto, de participer à une commission parlementaire bipartite. Trois personnes sont décédées lors des précédents rassemblements.
À l’appel de Raila Odinga, chef de l’opposition, des manifestants se sont rassemblés pour une troisième journée de protestations. Ils accusent le président William Ruto d’être incapable d’agir contre l’inflation. Lors de précédents rassemblements dans l’ouest du pays, deux civils ont été tués.
L’une en Centrafrique et l’autre au Kenya, face à Faustin-Archange Touadéra ou à Raila Odinga, les deux magistrates de haut vol n’ont pas fléchi, arbitrant avec conviction et détermination des batailles au plus haut sommet de l’État.
Sur tous les fronts à Washington, où il fut l’une des têtes d’affiche de la grand-messe organisée par Joe Biden, William Ruto s’appuie à Nairobi sur ses alliés pour l’aider à manœuvrer dans un contexte politico-économique sensible.
Pendant que les combats entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise se multiplient ces derniers jours, un ballet diplomatique s’est engagé en coulisses afin de tenter de rouvrir les discussions entre les présidents congolais et rwandais.
Les dernières élections générales angolaises et surtout kényanes ont apporté la preuve qu’une élection africaine, y compris lorsqu’elle est intensément disputée, peut se dérouler de manière pacifique et contribuer à la stabilité d’une nation.
La plus haute instance judiciaire du pays a validé l’élection du vice-président sortant au scrutin du 9 août. Son rival, Raila Odinga, qui avait dénoncé des fraudes, subit ainsi sa 5e défaite dans la course à la magistrature suprême.
Un temps poursuivi pour crimes contre l’humanité et paria de la communauté internationale, William Ruto a été élu chef de l’État, le 9 août. Durant la campagne, il s’était affranchi des traditionnels clivages ethniques pour se présenter comme le candidat du peuple.
Quelque 230 000 voix séparent William Ruto, proclamé vainqueur le 15 août, de Raila Odinga, vétéran de la politique. En 2017, ce dernier était parvenu à obtenir l’invalidation du scrutin.
La Commission électorale indépendante a annoncé que William Ruto avait remporté l’élection présidentielle, avec 50,49 % des suffrages exprimés, contre 48,86 % pour Raila Odinga. Plusieurs membres de la Commission se sont désolidarisés de ces résultats.
Qui du vétéran Raila Odinga ou du vice-président sortant William Ruto sera le prochain président ? Pendant que le décompte se poursuit, les Kényans attendent fébrilement les résultats des élections qui se sont tenues la veille dans le calme.
Les bureaux de vote ont ouvert au Kenya, où 22,1 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour élire un nouveau président, ainsi que des députés et élus locaux. Un scrutin à forts enjeux pour la locomotive économique d’Afrique de l’Est.
À la veille du premier tour de l’élection présidentielle kényane, le duel qui se dessine entre l’ex-opposant Raila Odinga et le vice-président William Ruto paraît plus incertain que jamais.
Le 9 août, l’ancien Premier ministre briguera la magistrature suprême pour la cinquième fois. Il a le soutien du président sortant mais devra battre le vice-président, William Ruto, dans ce qui s’annonce comme une bataille d’égos.
Candidat à la présidentielle d’août, Raila Odinga est entré dans l’histoire en faisant d’une femme, Martha Karua, sa colistière. Mais cela sera-t-il suffisant pour lui permettre de l’emporter ?
Soutenu par Uhuru Kenyatta, l’ancien Premier ministre s’est entouré de poids lourds pour briguer la magistrature suprême lors du scrutin d’août. Et réussir à battre le puissant vice-président William Ruto.