Vice-président d’Idemia, numéro un mondial de la sécurité numérique et de la biométrie, Olivier Charlanes répond aux critiques dont sa société fait l’objet dans le cadre des élections en Afrique.
Après des mois d’affrontements, le président kényan Uhuru Kenyatta et l’opposant Raila Odinga se sont rencontrés ce vendredi. Ils ont promis de mettre leurs différends derrière eux pour construire ensemble le futur de la nation kényane. Symbolique ou avantageuse pour les deux hommes, cette soudaine « réconciliation » interroge.
Les autorités kényanes ont arrêté samedi un nouveau responsable de l’opposition, le troisième depuis l’investiture symbolique comme « président du peuple » de l’opposant Raila Odinga, qui estime que la victoire à l’élection de 2017 lui a été volée.
L’investiture symbolique de Raila Odinga ? « Une tentative pour renverser le gouvernement », a estimé ce mercredi le ministre de l’Intérieur. Ce dernier a également accusé de « complicité » plusieurs chaînes de télévision, qui ont tenté de retransmettre l’événement.
Malgré les menaces du gouvernement, Raila Odinga a pu prêter serment lors d’une cérémonie parallèle dans le centre de Nairobi ce mardi après-midi. Mais le leader de l’opposition, qui affirme avoir remporté la présidentielle d’août 2017, semble de plus en plus isolé.
L’opposant Raila Odinga, qui conteste la réélection d’Uhuru Kenyatta, ne sera pas investi président du Kenya le 12 décembre comme annoncé. Une nouvelle date doit être communiquée prochainement par l’opposition dont l’initiative est fortement contestée.
Réélu à 98,2% à l’issue d’un processus électoral à rebondissements, marqué l’annulation du premier scrutin et le boycott du second par l’oppostion, Uhuru Kenyatta a été réinvesti mardi pour son second mandat dans un pays profondément divisé. Nic Cheeseman, spécialiste de la politique kényane, analyse pour Jeune Afrique la situation.
Mardi, le président kényan Uhuru Kenyatta a été investi pour un second mandat à la tête du Kenya, lors d’une cérémonie marquée par la mort de deux opposants dans la répression d’une manifestation. Son rival Raila Odinga a promis de prêter serment comme président à son tour d’ici deux semaines.
Le Cour suprême du Kenya a rejeté les deux recours demandant l’invalidation de l’élection présidentielle du 26 octobre, validant de fait la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta. Cette annonce a été suivie de manifestations violentes dans les bastions de l’opposition. Deux personnes ont été tuées à Kibera, bidonville de Nairobi.
Au moins quatre personnes ont été retrouvées mortes dimanche matin dans un bidonville de Nairobi où la découverte des corps gisant dans la rue a provoqué des échauffourées, à la veille d’une décision très attendue de la Cour suprême sur l’élection du 26 octobre.
Après deux semaines d’accalmie, Nairobi a connu des scènes de chaos vendredi. Au moins trois personnes ont été tuées par balle pendant que la police réprimait violemment une manifestation de l’opposition, interdite par les autorités.
Le leader de l’opposition kényane, Raila Odinga, a promis ce 31 octobre de ne pas en rester là avec la « parodie d’élection » du 26 octobre, qu’il avait boycottée et qui a débouché sur la victoire du président sortant Uhuru Kenyatta, avec 98% des voix.
La Commission électorale kényane a annoncé ce lundi 30 octobre la victoire d’Uhuru Kenyatta à l’élection présidentielle du 26 octobre, en dépit du fait que le scrutin n’a pas pu se tenir dans quatre comtés de l’ouest du pays, acquis à l’opposition, qui l’a boycotté.
Le scrutin prévu samedi dans quatre comtés de l’ouest du Kenya, où l’élection présidentielle n’a pu avoir lieu jeudi en raison des violences, a été reporté sine die par la Commission électorale (IEBC), a annoncé vendredi son président, Wafula Chebukati.
L’opposant Raila Odinga avait appelé ses partisans à boycotter ce nouveau scrutin présidentiel qui se tenait jeudi, estimant que les conditions d’une élection crédible n’étaient pas réunies. Des violences ont émaillé la journée de vote. Au moins six personnes sont mortes.
L’élection présidentielle est reportée à samedi dans quatre comtés de l’ouest du Kenya, touchés ce jeudi par de violents affrontements entre partisans de l’opposition et la police, ayant occasionné trois morts, a annoncé le président de la Commission électorale (IEBC).
Alors que les bureaux de vote venaient d’ouvrir leurs portes ce jeudi 26 octobre au Kenya pour l’élection présidentielle boycottée par l’opposition, la police a dispersé des opposants tentant d’empêcher la tenue du scrutin dans plusieurs villes du pays. Les électeurs étaient peu nombreux à s’être déplacés dans la matinée.
Mercredi après-midi, lors d’un meeting à Nairobi, Raila Odinga a invité ses partisans à rester chez eux jeudi. Un peu plus tôt, la Commission électorale avait confirmé que le scrutin présidentiel se tiendrait bien le 26 octobre, malgré les appels à un report.
Figure importante de la très controversée Commission électorale kényane (IEBC), Roselyn Akombe a déclenché une nouvelle tempête politique en démissionnant, mercredi 18 octobre. La désormais ex-commissaire dit craindre pour sa vie et se trouve aujourd’hui aux États-Unis. Elle explique à Jeune Afrique les raisons de sa démission.
En septembre, toute l’Afrique, du moins celle qui croit en l’équité, était aux anges lorsque le pouvoir judiciaire kényan, usant des prérogatives que lui reconnaît la Constitution, a annulé l’élection présidentielle remportée par le président sortant, Uhuru Kenyatta.
Le leader de l’opposition kényane Raila Odinga a estimé le 19 octobre qu’il n’était pas trop tard pour faire les réformes qui pourraient l’amener à reconsidérer sa décision de se retirer du scrutin présidentiel du 26 octobre.
L’incertitude règne au Kenya, alors que la Commission électorale a perdu en légitimité et que l’opposant Raila Odinga s’est retiré de la course à la présidentielle. La crédibilité du nouveau scrutin prévu le 26 octobre est en jeu.
L’un des huit membres de la Commission électorale kényane, critiquée pour son rôle dans la crise politique qui secoue le pays, a annoncé sa démission. Roselyn Akombe accuse ses collègues de partialité politique et affirme que l’organisme ne peut garantir une élection présidentielle crédible.
L’opposition kényane a annoncé mardi la suspension des manifestations prévues aujourd’hui dans le pays, afin d’honorer la mémoire des personnes tuées par balles ces derniers jours.
Deux manifestants ont été tués vendredi dans l’ouest du Kenya au cours d’affrontements avec la police, des centaines de personnes ayant bravé l’interdiction de manifester pour faire entendre leur voix en vue de la présidentielle du 26 octobre.
Entre imbroglio juridique et tensions dans les rues, la confusion règne au Kenya, trois jours après la décision de l’opposant Raila Odinga de se retirer de l’élection présidentielle du 26 octobre.
Le gouvernement kényan a interdit jeudi les manifestations dans le centre des trois principales villes du pays. Cette décision fait suite à l’appel de l’opposition à de nouveaux rassemblements, cette fois quotidiens, en amont de la présidentielle du 26 octobre.
La Commission électorale kényane a annoncé que les huit candidats en lice lors de l’élection présidentielle du 8 août, invalidée par la justice, peuvent se représenter au scrutin du 26 octobre.
Des milliers de partisans de l’opposition manifestaient ce mercredi 11 octobre à Nairobi et dans l’ouest du Kenya. Le pays semble s’enfoncer dans l’instabilité politique au lendemain du retrait du leader politique Raila Odinga de l’élection présidentielle du 26 octobre.