Raila Odinga a annoncé le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 26 octobre prochain au Kenya. L’opposant a expliqué avoir pris cette décision « dans l’intérêt des Kényans ».
Au moins de 37 personnes sont mortes dans les violences qui ont suivi l’annonce de la réélection contestée d’Uhuru Kenyatta au Kenya avant que le scrutin ne soit annulé. C’est le constat que dresse la Commission des droits de l’homme, qui pointe une répression surtout concentrée dans les zones qui ont voté pour son concurrent Raila Odinga.
L’opposition au Kenya a dénoncé jeudi la volonté du parti au pouvoir d’adopter en urgence des amendements à la loi électorale qui entreraient en vigueur avant l’élection présidentielle du 26 octobre organisée après l’annulation par la justice du précédent scrutin.
Le parquet kényan a ordonné à la police et à l’agence anti-corruption d’enquêter sur la commission électorale pour « irrégularités » et actes « illégaux » présumés commis dans le déroulement de la présidentielle d’août qui a été invalidée.
Le président Uhuru Kenyatta a accusé jeudi la Cour suprême d’avoir perpétré un « coup d’État » en invalidant sa réélection. Parallèlement à cette déclaration, la commission électorale, durement étrillée mercredi par la plus haute instance judiciaire du pays, a annoncé que la nouvelle élection, initialement prévue pour le 17 octobre, était repoussée au 26 octobre.
La Cour suprême kényane a détaillé mercredi matin les raisons de l’invalidation du scrutin du 8 août, en évoquant « des révélations perturbantes, voire saisissantes ».
Trois semaines après l’invalidation de la présidentielle kényane par la Cour suprême, son président, David Maraga, a dénoncé mardi les menaces formulées par des responsables politiques et leurs partisans à l’encontre de son institution. Il s’apprête à publier ce mercredi son jugement complet sur le scrutin du 8 août.
La décision de la Cour suprême a provoqué une onde de choc sur le continent. Pour la première fois, une élection présidentielle a été annulée par la justice. Mais gare aux répliques : le nouveau scrutin reste bien incertain…
L’opposition kényane a boycotté mardi le discours d’Uhuru Kenyatta devant le Parlement, marquant l’ouverture officielle de la nouvelle législature. Les partisans de Raila Odinga considèrent que le président kényan, dont la victoire à l’issue des élections du 8 août dernier a été invalidée par la Cour suprême, n’avait pas la légitimité pour prononcer ce discours.
Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, Raila Odinga, candidat de l’opposition à la présidentielle, réagit à la décision la Cour suprême kényane d’invalider l’élection d’Uhuru Kenyatta et émet des craintes sur l’avenir immédiat de son pays.
L’opposition kényane aurait-elle des difficultés à financer sa campagne ? Un appel aux dons a été lancé vendredi par la coalition NASA, pour l’aider à mener la bataille en vue de l’élection présidentielle du 17 octobre.
Le président de la Commission électorale kényane (IEBC) a admis l’existence de défaillances dans la conduite de l’élection présidentielle du 8 août, invalidée par la justice, dans une lettre interne envoyée à son directeur exécutif et divulguée jeudi par la presse. Des affirmations dont se sont désolidarisés plusieurs membre de la Commission, plus que jamais menacée d’éclatement.
Le leader de l’opposition kényane, Raila Odinga, a énuméré mardi 5 septembre devant la presse une série de conditions à sa participation à l’élection présidentielle du 17 octobre, date choisie par la Commission électorale après l’invalidation du scrutin du mois dernier.
La Cour suprême kényane avait invalidé ce 1er septembre l’élection d’Uhuru Kenyatta et ordonné l’organisation de nouvelles élections sous 60 jours. Trois jours plus tard, la plus haute juridiction du pays a donné une nouvelle date pour le prochain scrutin, à savoir le 17 octobre.
Le président guinéen et président en exercice de l’Union africaine a salué la décision de la Cour suprême du Kenya d’invalider les élections présidentielles du 8 août dernier. Alpha Condé applaudit « un comportement qui honore l’Afrique et prouve que désormais la démocratie s’installe sur le continent ».
La stupeur domine au sein du clan de Uhuru Kenyatta, après l’invalidation, vendredi 1er septembre, de la réélection du président sortant par la Cour suprême.
Dans un discours à la nation, retransmis en direct à la télévision, Uhuru Kenyatta a déclaré vendredi 1er septembre « ne pas être d’accord avec la décision aujourd’hui de la Cour suprême, mais la respecter ». Quelques heures plus tôt, celle-ci invalidait à la surprise générale sa victoire à l’élection présidentielle, en raison « d’illégalités et d’irrégularités » constatées lors du scrutin.
La Cour suprême kényane a invalidé ce vendredi l’élection d’Uhuru Kenyatta et ordonné l’organisation de nouvelles élections sous 60 jours. Cette décision est définitive.
Au terme de deux semaines marathon d’examen du recours déposé par l’opposant Raila Odinga contre la réélection d’Uhuru Kenyatta, tous les yeux sont tournés vers les sept juges de la Cour suprême. Demain, ils pourront valider l’élection d’Uhuru Kenyatta, ou l’annuler et ordonner l’organisation d’un nouveau scrutin. Le point sur les enjeux.
La Cour suprême kényane a commencé lundi l’examen sur le fond du recours déposé par le candidat malheureux à l’élection présidentielle, Raila Odinga. Celui-ci conteste la victoire du président sortant Uhuru Kenyatta lors du scrutin du 8 août.
Après avoir rejeté cette idée, la coalition d’opposition Nasa menée par Raila Odinga a déclaré ce mercredi qu’elle comptait saisir la Cour suprême pour contester les résultats de la présidentielle kényane. C’est le candidat malheureux qui l’a lui-même annoncé à la presse.
La coalition d’opposition Nasa a indiqué mardi qu’elle reportait à mercredi l’annonce de son leader Raila Odinga sur la stratégie qu’elle compte adopter pour contester la réélection du président kényan Uhuru Kenyatta.
Raila Odinga, candidat de l’opposition défait à la présidentielle kényane, a promis dimanche qu’il ne renoncerait pas à contester la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta et appelé ses partisans à rester chez eux dans l’attente de l’annonce de sa stratégie mardi.
Sept personnes ont été tuées dans les violences qui ont suivi vendredi soir la réélection du président Uhuru Kenyatta, rejetée par l’opposition, a-t-on appris dimanche de sources policières, portant à 16 le nombre de morts sur l’ensemble du pays.
L’opposition au Kenya faisait l’objet dimanche d’intenses pressions pour canaliser la colère de ses partisans, après les violences post-électorales qui ont fait au moins 11 morts depuis vendredi dans ses bastions, où la nuit a été calme.
L’opposition kényane a averti samedi qu’elle ne renoncerait pas à obtenir la proclamation de son candidat Raila Odinga comme vainqueur de la présidentielle, après l’annonce officielle vendredi de la réélection d’Uhuru Kenyatta qui a provoqué des émeutes dans des bastions de l’opposition.
Huit cadavres, dont sept tués par balle, ont été amenés à la morgue de Nairobi depuis vendredi soir en provenance des bidonvilles de la capitale en proie à des violences depuis l’annonce de la réélection du président Uhuru Kenyatta, a-t-on appris de source policière.
Selon les résultats définitifs délivrés vendredi 11 août par la Commission électorale (IEBC), le président sortant Uhuru Kenyatta a remporté l’élection présidentielle au Kenya, avec 54,27 % des suffrages, contre 44,74 % pour son principal opposant Raila Odinga.
Le Kenya s’est réveillé samedi matin dans l’expectative, ne sachant trop si les violences qui ont suivi dans la nuit l’annonce de la réélection du président Uhuru Kenyatta allaient prendre de l’ampleur, ou au contraire s’éteindre lentement d’elles-mêmes.
Raila Odinga, l’éternel opposant, a raté un nouveau rendez-vous avec l’histoire, en s’inclinant face à Uhuru Kenyatta lors de sa quatrième candidature à la présidence kényane. Et son héritage dépendra de l’attitude qu’il va désormais adopter.