À un an de la fin de son mandat et alors que le plus grand opérateur télécoms du continent fête ses 30 ans, Ralph Mupita revient sur les chocs macroéconomiques auxquels a dû faire face MTN en 2023 ainsi que sur l’avancement de la transformation du groupe en plateforme technologique.
Grand groupe, famille en affaires, CEO, innovateurs… Les Africa CEO Forum Awards récompensent, dans six catégories, les acteurs de l’économie qui ont fortement contribué à la croissance du continent.
La 11e édition du grand rendez-vous du secteur privé africain, organisée cette année à Kigali, a consacré ses discussions autour des moyens pour l’Afrique de mieux peser dans les négociations internationales. Retour sur un événement qui semble avoir défini des pistes pertinentes.
La flambée de l’or noir a propulsé les bénéfices des pétroliers mais n’a pas empêché la marge nette des 500 de tomber à 11,5% contre 14,9% lors de l’édition précédente.
Pour sa seconde moitié de mandat, le dirigeant qui veut faire de MTN, le géant panafricain des télécommunications, une plateforme technologique entame une séquence aux allures de pari, non sans penser déjà à l’héritage qu’il laissera derrière lui.
L’entreprise américaine a signé un accord soumis à l’approbation des autorités réglementaires en vue de prendre une part minoritaire dans MTN MoMo, la branche du géant de Johannesburg spécialiste des services financiers.
Aux commandes depuis 2020 d’un groupe qu’il connaît sur le bout des doigts pour en avoir piloté les finances pendant trois ans et demi, Ralph Mupita veut transformer l’opérateur en champion technologique grâce au soutien de proches avisés.
Malgré une faible représentation du continent dans le programme de conférences, les responsables privés et publics africains du numérique se sont déplacés en masse pour l’édition 2023 du rendez-vous international du secteur des télécoms.
La filiale ghanéenne du géant sud-africain des télécoms s’est vu imposer un très lourd arriéré fiscal sur la période 2014-2018. D’autres sociétés sont dans le viseur des autorités.
Malgré des années de consolidation, le marché africain des télécoms regorge toujours d’opportunités d’expansion. Tour d’horizon des principaux deals en cours.
L’opérateur ne contrôle plus de filiales au Moyen-Orient. Une région qu’il a volontairement décidé de délaisser pour se concentrer sur le continent, qui lui offre davantage d’opportunités à long terme.
Logo flambant neuf, nominations dans des filiales clés, nouveaux axes de développement… Ralph Mupita entend bien asseoir le leadership continental de MTN, en transformant l’opérateur de télécoms en acteur technologique global.
Capitaines d’industrie, responsables politiques du continent et poids lourds mondiaux participent au Mobile World Congress (MWC). Bienvenue dans les coulisses de cette grand-messe de la tech et des télécoms.
Après des débuts agités à Dakar, le dirigeant sénégalais, décrit par tous comme un « gros bosseur » et un « chic type », est parvenu à s’épanouir dans l’un des plus grands groupes du continent. Jusqu’à en devenir l’une des pièces maîtresses.
Parmi les premiers au monde à avoir opté pour l’OpenRAN, l’opérateur sud-africain tente un pari censé lui permettre de réaliser d’importantes économies et de rendre ses infrastructures plus évolutives.
La licence permettant aux compagnies télécoms d’offrir des services de paiement n’a été délivrée qu’à deux des quatre plus grands opérateurs du pays. Au grand dam de MTN et Airtel.
Un an après la prise de poste de ce manager connu pour parler le langage des investisseurs, le leader africain des télécoms est plébiscité sur les marchés. Explications.
Huit mois après son arrivée à la tête du géant des télécoms, le Zimbabwéen dévoile en exclusivité pour JA les détails de la stratégie qu’il souhaite mettre en œuvre jusqu’en 2025.
S’inspirant des géants américains ou chinois du secteur, le premier opérateur télécoms en Afrique opère un tournant stratégique et se transforme en plateforme technologique.
Si le nouveau patron de l’opérateur a acté le retrait du capital de Jumia – un projet lancé par son prédécesseur, Rob Shuter – il commence aussi à imposer ses propres choix.
Après quatre années mouvementées à la tête de l’opérateur sud-africain, le manager va laisser derrière lui un géant plus agile et plus rentable, mais aussi une série de récriminations.
L’opérateur sud-africain a officialisé la nomination de son actuel directeur financier au poste de directeur général, où il prend la suite de Rob Shuter.