Ramtane Lamamra est le ministre algérien des Affaires étrangères depuis le 11 septembre 2013. Né le 15 juin 1952 à Amizour, il débute sa carrière de diplomate en 1976. Connu pour être un fin négociateur au sein du continent africain, il a été médiateur dans de nombreux conflits. Il a exercé la fonction d’ambassadeur à plusieurs reprises, à Djibouti, en Éthiopie ou aux États-Unis par exemple. Il a été fait Commandeur de l’Ordre national du Niger en 2013.
La conférence des chefs d’État de l’Union africaine s’ouvre ce samedi 17 février à Addis-Abeba. Jeune Afrique fait le point sur les dirigeants présents dans la capitale éthiopienne et leurs programmes.
L’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara a-t-il bien fait d’aller s’entretenir avec les responsables sud-africains, dont la proximité avec Alger n’est pas un mystère ? L’épisode ne semble en tout cas pas fait pour apaiser les débats.
Écarté en mars du ministère des Affaires étrangères, le diplomate vient d’être désigné comme envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Soudan.
Pour ces diplomates marocain et algérien, l’ONU est devenue un ring de boxe, où ils échangent uppercuts et directs du droit. Au centre de leurs échanges, un sujet revient plus souvent que les autres : la question du Sahara.
Lors du discours qu’il a prononcé à l’occasion du 24e anniversaire de la fête du Trône, le roi Mohammed VI a prié pour un retour à la normale avec « le peuple frère algérien ». Et réaffirmé le soutien du Maroc à la Palestine.
Connu pour croiser le fer régulièrement avec ses homologues algériens sur l’épineuse question du Sahara, le représentant permanent du Maroc à l’ONU n’en demeure pas moins un diplomate optimiste, rêvant d’un Maghreb uni, dont l’impact serait bénéfique sur le développement et la stabilité de toute l’Afrique.
Il y a huit ans jour pour jour, le 15 mai 2015, le gouvernement malien signait l’accord de paix d’Alger qui mettait fin aux hostilités avec les rebelles indépendantistes du Nord. Depuis, son application semble au point mort et les relations entre les parties signataires sont au plus bas.
Près de vingt mois après leur nomination, cinq des sept envoyés spéciaux chargés de la diplomatie algérienne viennent d’être relevés de leurs fonctions par la présidence.
Ancien ambassadeur brutalement relevé de ses fonctions en 2016 après un coup de sang de Saïd Bouteflika, ce diplomate de carrière a été nommé représentant de l’Algérie à l’ONU pour défendre, entre autres, la « cause sahraouie ».
Le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra quitte ses fonctions à la faveur du remaniement opéré par le président Abdelmadjid Tebboune. Il est remplacé par Ahmed Attaf, ancien chef de la diplomatie dans les années 1990.
Depuis quelques jours, les spéculations vont bon train sur le sort du ministre algérien des Affaires étrangères, qui devrait être précisé à la faveur du remaniement attendu dans les tout prochains jours.
Staffan de Mistura est l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental depuis octobre 2021. De Rabat à Alger, et dans les rangs du Polisario, le diplomate italo-suédois s’appuie sur de nombreux interlocuteurs pour tenter de faire bouger les lignes.
Le courrier, adressé par les autorités maliennes à l’Algérie, dénonce les « violations » de l’accord par les anciens rebelles du Nord et la passivité de la médiation internationale.
Après des années de retrait dû à la paralysie de son appareil diplomatique consécutive à la dégradation de l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika, Alger tente de faire son grand retour sur la scène internationale.
Si l’Algérie ne semble pas tenir rigueur à Tunis d’avoir permis le départ pour la France de la militante dont elle réclamait l’expulsion, le ton est nettement plus rude avec Paris. Au point de remettre en question la visite du président Tebboune prévue en mai ?
Alors que les relations entre les anciens rebelles et le gouvernement malien se sont fortement dégradées, l’Algérie s’active pour ramener tous les protagonistes à la table des négociations.
Réclamée par les ex-rebelles du Nord, l’option d’une réunion des parties prenantes de l’accord de paix à Alger vient d’être rejetée par le Mali. Et ce, malgré le lobbying algérien.
Malgré l’intervention du patron de la CAF et de celui de la Fifa auprès du président Abdelmadjid Tebboune, les autorités algériennes n’ont toujours pas délivré d’autorisation de survol de leur espace aérien à l’avion de la sélection marocaine. Coulisses.
Forgée dès avant l’indépendance, la relation privilégiée entre Alger et Moscou ne s’est jamais démentie, pas même après la chute de l’URSS. La prochaine visite du président Tebboune en Russie, sur fond de guerre en Ukraine et de gros contrats militaires, devrait encore la renforcer.
L’affaire du faux passeport de Brahim Ghali a connu un nouveau rebondissement avec l’inculpation du fils du président de la RASD, Luali Brahim Sid El Mustafa. Le point sur un feuilleton judiciaire qui dure depuis plus d’un an.
La Coordination des Mouvements de l’Azawad sollicite de l’Algérie et des autres médiateurs internationaux une « réunion d’urgence » dans un « lieu neutre », pour examiner l’accord pour la paix dans le nord du Mali dont elle a dénoncé récemment « la déliquescence ».
Le président de la RASD et secrétaire général du Front Polisario a fait de la politique étrangère son pré carré. Il la gère en privilégiant des personnalités choisies sur la base d’affinités tribales et d’amitiés personnelles.
Les autorités algériennes l’avaient clamé haut et fort : le sommet de la Ligue arabe qu’elles accueillaient ces 1er et 2 novembre devait déboucher sur des décisions concrètes. Mission accomplie !
Consciente du recul de son influence, la France a réactivé sa politique maghrébine, notamment via la visite d’Emmanuel Macron à Alger fin août. Mais, dans un contexte de grandes tensions régionales, Paris navigue en eaux troubles.
Alors que la crise régionale a pris une nouvelle ampleur ces derniers mois, l’émissaire onusien dispose d’une marge de manœuvre extrêmement réduite, comme en témoigne son actuelle tournée.
Le ministre algérien des Affaires étrangères s’est rendu à Damas les 24 et 25 juillet. Soutien indéfectible de Bachar al-Assad, l’Algérie accentue son lobbying en faveur de la réhabilitation du régime syrien.
Selon les informations de Jeune Afrique, Ahmed Boutache, quittera ses fonctions en septembre prochain. Et il n’est pas le seul à être concerné par ce mouvement diplomatique.
La candidature de l’ex-chef de la diplomatie algérienne Sabri Boukadoum au poste d’émissaire de l’ONU en Libye a été rejetée par les Émirats arabes unis, membre non permanent du Conseil de sécurité. L’Algérie soupçonne les États-Unis d’être derrière ce refus.
Atteint d’autisme, le jeune Américain Matthew Hill, originaire de Floride, a été reçu en grande pompe par les plus hauts responsables algériens à l’occasion des Jeux méditerranéens. Qui est donc ce jeune homme à qui le président Tebboune a déroulé le tapis rouge ?