Ramtane Lamamra est le ministre algérien des Affaires étrangères depuis le 11 septembre 2013. Né le 15 juin 1952 à Amizour, il débute sa carrière de diplomate en 1976. Connu pour être un fin négociateur au sein du continent africain, il a été médiateur dans de nombreux conflits. Il a exercé la fonction d’ambassadeur à plusieurs reprises, à Djibouti, en Éthiopie ou aux États-Unis par exemple. Il a été fait Commandeur de l’Ordre national du Niger en 2013.
L’Algérie peut-elle jouer un rôle politique et économique dans le contexte du choc pétrolier et gazier provoqué par l’offensive russe en Ukraine ? Le point de vue d’un spécialiste des relations entre Moscou et le monde arabe.
Si le déploiement de l’armée israélienne sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem a provoqué la colère des États arabes, les deux voisins du Maghreb ont surtout trouvé dans ces événements de quoi nourrir leur antagonisme.
Crise avec le Maroc et l’Espagne, Sahara occidental… Pour gérer les dossiers sensibles, le ministre des Affaires étrangères s’est entouré d’une équipe de diplomates chevronnés qui, pour la plupart, ont fait leurs armes sur le terrain.
La récente décision espagnole de reconnaître le plan d’autonomie marocain pour le Sahara comme la base la plus solide au règlement du conflit indique une tendance longue, mais qui s’est accélérée. Comment la position des États a-t-elle évolué depuis 1991 sur cette crise sans fin ? Décryptage en infographies.
Pour la première fois, Madrid a exprimé son soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 pour le Sahara. Un revirement qui met fin à près d’un an de crise diplomatique avec le royaume, mais en créé une autre avec Alger. JA fait le point sur les dessous et les enjeux d’une telle décision.
Prudence diplomatique, nécessité d’organiser le rapatriement de leurs ressortissants… Comment les États du Maghreb « gèrent » l’invasion russe de l’Ukraine.
L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara effectue, du 12 au 19 janvier, sa toute première tournée au Maghreb depuis sa nomination. Le processus de négociation, au point mort depuis 2019, peut-il être enfin réamorcé ?
Depuis deux mois, les motifs de dispute entre Alger et Paris se multiplient. La France a bien tenté ces dernières semaines d’apaiser les tensions, mais les autorités algériennes attendent davantage du président français.
Entre les deux pays, les relations sont réduites à la portion congrue depuis des années, bien avant la rupture du 24 août dernier. De nombreux Marocains et Algériens en souffrent et se retrouvent entravés dans leur mobilité.
Sahara, crise libyenne, instabilité malienne, adhésion d’Israël à l’Union africaine comme observateur, rupture diplomatique avec le Maroc : les dossiers chauds ne manquent pas sur le bureau du nouveau ministre des Affaires étrangères, dont l’expérience et l’entregent ne seront pas de trop pour faire entendre la voix du pays sur le continent.
Décryptage du communiqué par lequel le ministre algérien des Affaires étrangères a annoncé, le 24 août, la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc.
L’Algérie a annoncé, mardi 24 août, la rupture de ses relations diplomatiques avec le Maroc en raison d’« actions hostiles » du royaume chérifien. Une décision qui intervient après plusieurs mois de tensions entre les deux pays. Chronique d’un divorce annoncé.
Le chef de la diplomatie algérienne et le représentant du Maroc auprès de l’ONU se sont de nouveau affrontés par médias interposés sur deux sujets hautement inflammables.
Plusieurs fois ambassadeur, grand connaisseur du continent africain, l’ancien chef de la diplomatie est de retour avec sa nomination comme ministre des Affaires étrangères dans le nouveau gouvernement du président Tebboune.
La nomination du nouvel ambassadeur de France en Algérie François Gouyette, réputé fin connaisseur du monde arabe, est vue comme un signe positif et rassurant par les autorités algériennes.
Après avoir renoncé au poste d’émissaire des Nations unies pour la Libye, le diplomate algérien rebondit au prestigieux Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Alors que sa nomination comme représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Libye était sur le point d’être bouclée, l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a définitivement renoncé au poste.
D’une diplomatie de combat à un certain repli sur soi, d’un exemple de lutte pour l’indépendance à l’obsession de la reconnaissance du Sahara occidental, l’Algérie s’est peu à peu « désafricanisée ». Si le risque de propagation révolutionnaire est faible, le pays n’en inquiète pas moins le reste du continent.
Dans un communiqué diffusé ce mercredi, le Rassemblement national démocratique (RND) a désavoué son porte-parole Seddik Chihab. Ce dernier avait déclaré la veille que le soutien de son parti à la candidature de Bouteflika à un cinquième mandat était une erreur au vu de son état de santé.
Le compte Twitter présenté comme celui de Ramtane Lamamra, vice-Premier ministre et chef de la diplomatie de l’Algérie, est un faux, a déclaré mardi le ministère algérien des Affaires étrangères.
Le chef de la diplomatie russe a exprimé son inquiétude face aux risques de déstabilisation que présentent, selon lui, les manifestations contre le président Bouteflika, mardi lors d’une conférence de presse conjointe avec le vice-Premier ministre algérien Ramtane Lamamra.
Ramtane Lamamra continuera d’exercer ses fonctions auprès de l’UA et de l’ONU, le nouveau parti tunisien Tahya Tounes se veut un modèle de démocratie, le président comorien oublie de signer un décret déléguant intérim… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Ils étaient sur le devant de la scène : Seydou Diarra, ex-Premier ministre ivoirien, Ramtane Lamamra, ancien ministre algérien des Affaires étrangères, et Michel Thierry Atangana, « prisonnier d’opinion » au Cameroun. Que sont-ils devenus ?
Un remaniement ministériel en mai 2015 a déclenché la colère de Ramtane Lamamra, alors proche de Bouteflika. Aujourd’hui l’objet de sa colère de l’époque, Abdelkader Messahel, occupe son poste.
Ils sont quatre à ne pas avoir été retenus par le président algérien dans la composition du nouveau gouvernement annoncée ce jeudi. Ont-ils fait défaut dans la gestion de leurs dossiers ? Éléments d’explication.
Le nouveau président Emmanuel Macron, fraîchement élu, et l’ex-candidate à la présidentielle Marine Le Pen, fraîchement défaite, avaient tous deux de fidèles soutiens en Afrique durant la campagne qui s’est achevée dimanche 7 mai.