Recep Tayyip Erdogan est l’actuel président de la République de Turquie. Né le 26 février 1954, il entame une carrière politique en 1994 lorsqu’il devient maire de sa ville de naissance, Istanbul. En 1998, il est arrêté et perd donc son mandat pour avoir lu un poème du nationaliste turc Ziya Gokalp. En 2001, à sa sortie de prison, il fonde l’AKP. Il devient Premier ministre en mars 2003, jusqu’au 10 août 2014, jour de sa victoire à l’élection présidentielle, où il récolte 51 % des voix devançant notamment Ekmeleddin İhsanoğlu.
Centrales, raffineries, hôtels… Les entreprises turques profitent de la croissance sur le continent pour engranger les contrats, en se positionnant notamment sur des marchés jugés risqués.
Les 1 000 élèves de l’établissement privé La Citadelle, dans la banlieue de Conakry, n’ont pas repris la classe le 3 octobre : une première depuis sa création, en 2003, par l’homme d’affaires turc Veysel Camuzcu.
Une dizaine de chars turcs sont entrés en territoire syrien ce mercredi 24 août à l’aube. D’une ampleur inédite, l’opération, menée par l’armée turque et soutenue par les forces de la coalition internationale, vise le groupe État islamique mais aussi les milices kurdes avec pour but de « mettre un terme » aux problèmes à la frontière turque, a déclaré le président Recep Tayyip Erdogan.
La Turquie a libéré ce mercredi 17 août environ 38 000 prisonniers… qui n’ont aucun lien avec le putsch avorté du 15 juillet qui a entraîné une purge impressionnante au sein des institutions et de la société turques.
Après neuf mois de crise aiguë, Poutine et Erdogan se réconcilient. Fini les invectives et les sanctions économiques. L’heure est à l’amitié… sur le dos des Américains, bien entendu.
Dans la soirée du 15 juillet, les membres d’une cellule dormante appartenant à une secte marginale terroriste ont tenté d’organiser un coup d’État en Turquie, en essayant de renverser le gouvernement démocratiquement élu.
Depuis le 15 juillet, plus de 18 600 personnes ont été placées en garde à vue et 10 137 d’entre elles ont été inculpées et placées en détention préventive, a annoncé samedi le président turc Recep Tayyip Erdogan deux semaines après le putsch raté.
Après avoir maté les putschistes grâce au soutien des militaires loyalistes et de la population, le président se retrouve en position de force. Saisira-t-il cette occasion unique pour se poser en rassembleur ?
Le chef de l’État a évoqué dimanche la possible réintroduction de la peine de mort après l’échec de la tentative de putsch dans la nuit de vendredi à samedi. De son côté, la communauté internationale s’inquiète et réclame le respect de l’État de droit.
Des centaines de généraux et de magistrats ont été arrêtés à travers la Turquie pour leur soutien présumé à la tentative de putsch dans ce qui s’apparente à une vaste purge, suscitant de fermes mises en garde de l’étranger.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui veut consolider son pouvoir ébranlé après l’échec du putsch militaire, a réclamé à Washington l’extradition du prédicateur en exil Fethullah Gülen, son ennemi juré qu’il accuse d’avoir fomenté le coup de force.
Le Premier ministre turc a annoncé samedi à la mi-journée l’échec de la tentative de putsch de militaires rebelles, qui a fait au moins 265 morts, mais le président Recep Tayyip Erdogan exhortait ses sympathisants à rester dans les rues pour faire face à toute « nouvelle flambée ».
Le président turc Recep Tayyip Erdogan semblait avoir repris la main samedi matin après une tentative de putsch sanglante de militaires rebelles à laquelle se sont opposées des forces loyalistes et des dizaines de milliers de personnes descendues dans les rues du pays.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé samedi qu’un projet de réaménagement de la fameuse place Taksim d’Istanbul, à l’origine d’une violente fronde antigouvernementale en juin 2013, irait de l’avant malgré l’hostilité de la société civile.
Adepte des déclarations à l’emporte-pièce, le président turc Recep Tayyip Erdogan a estimé lundi qu' »aucune famille musulmane » ne peut accepter la contraception et le planning familial, avant d’en appeler « aux mères pour accroître le nombre de Turcs ».
Procès, lourdes peines de prison, harcèlement sur les réseaux sociaux, licenciements abusifs, retraits d’accréditation… Tous les moyens sont bons pour tenter de faire taire les journalistes.
Dans le Sud-Est anatolien, dix mille soldats et policiers équipés de chars et d’hélicoptères tentent de venir à bout des rebelles kurdes du PKK. Le processus de paix lancé en 2012 est mort. Et les deux parties s’accusent mutuellement de l’avoir tué.
Figure de proue du combat pour la démocratie en Turquie, personnalité indépendante et unanimement respectée, Baskin Oran, né à Izmir il y a 70 ans, est un éminent spécialiste des minorités, auxquelles il consacre ses travaux de recherche depuis quarante ans.
Avec Recep Tayyip Erdogan, pas de demi-mesure : on l’adule ou on le hait. Certains voient en lui le porte-parole des masses rurales et pieuses. D’autres, un autocrate arrogant et corrompu. Vous avez dit polarisation ?
Contrairement à ce qu’annonçaient les sondages, le parti du président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan a remporté haut-la-main les élections législatives de dimanche en Turquie et réussi son pari de reprendre la majorité absolue.
Autoritarisme croissant, interruption du processus de paix avec les Kurdes… Pour tenter de conquérir le 1er novembre la majorité absolue qui lui avait été refusée en juin, Recep Tayyip Erdogan ne fait pas dans la dentelle.
À deux mois des législatives, la pression du régime du président Recep Tayyip Erdogan sur les médias est encore montée d’un cran en Turquie. La police ont notamment perquisitionné mardi les locaux des journaux Bugün et Millet et de la chaîne de télévision Kanaltürk, dans le cadre d’une enquête « antiterroriste ».
Déterminé à provoquer des élections anticipées, le gouvernement s’en prend aux Kurdes, qui lui avaient fait perdre sa majorité absolue lors des législatives de juin. Et, pour calmer les éventuelles critiques de ses alliés occidentaux, bombarde quelques positions de Daesh en Syrie.
Depuis le 24 juillet, la Turquie bombarde les positions de Daesh en Syrie tout en réprimant les Kurdes. Le politologue Ahmet Insel livre son analyse de la situation à Jeune Afrique.