Recep Tayyip Erdogan est l’actuel président de la République de Turquie. Né le 26 février 1954, il entame une carrière politique en 1994 lorsqu’il devient maire de sa ville de naissance, Istanbul. En 1998, il est arrêté et perd donc son mandat pour avoir lu un poème du nationaliste turc Ziya Gokalp. En 2001, à sa sortie de prison, il fonde l’AKP. Il devient Premier ministre en mars 2003, jusqu’au 10 août 2014, jour de sa victoire à l’élection présidentielle, où il récolte 51 % des voix devançant notamment Ekmeleddin İhsanoğlu.
Autoritarisme croissant, interruption du processus de paix avec les Kurdes… Pour tenter de conquérir le 1er novembre la majorité absolue qui lui avait été refusée en juin, Recep Tayyip Erdogan ne fait pas dans la dentelle.
À deux mois des législatives, la pression du régime du président Recep Tayyip Erdogan sur les médias est encore montée d’un cran en Turquie. La police ont notamment perquisitionné mardi les locaux des journaux Bugün et Millet et de la chaîne de télévision Kanaltürk, dans le cadre d’une enquête « antiterroriste ».
Déterminé à provoquer des élections anticipées, le gouvernement s’en prend aux Kurdes, qui lui avaient fait perdre sa majorité absolue lors des législatives de juin. Et, pour calmer les éventuelles critiques de ses alliés occidentaux, bombarde quelques positions de Daesh en Syrie.
Depuis le 24 juillet, la Turquie bombarde les positions de Daesh en Syrie tout en réprimant les Kurdes. Le politologue Ahmet Insel livre son analyse de la situation à Jeune Afrique.
Lors des législatives du 7 juin, le parti AKP, au pouvoir depuis douze ans, a perdu sa majorité absolue au Parlement. Un camouflet pour Recep Tayyip Erdogan. Spécialiste de l’islam politique turc et biographe du président, Rusen Çakir a suivi cette campagne sur le terrain. Il en livre son analyse à Jeune Afrique.
En perdant sa majorité absolue détenue depuis treize ans à la Grande assemblée nationale turque, l’AKP de Recep Tayyip Erdogan a essuyé dimanche un sérieux revers aux législatives. Le parti kurde HDP fait quant à lui une entrée en force au Parlement.
Recep Tayyip Erdogan craignant d’être assassiné, cinq scientifiques sont mobilisés en permanence pour analyser tout ce qu’il mange et boit. Paranoïa ou précaution nécessaire ?
Recep Tayyip Erdogan effectuait, mercredi et jeudi, une visite officielle en Algérie, accompagné d’une forte délégation de ministres et d’hommes d’affaires. Un sommet Turquie-Afrique se tient en ce moment à Malabo, en Guinée équatoriale.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a jugé qu’une opération militaire terrestre était nécessaire pour empêcher l’État islamique de prendre la ville de Kobané.
Affairisme, corruption, mépris des règles de sécurité… Les accidents du travail se multiplient en Turquie : 1 200 morts depuis le début de l’année. Et les responsables ne sont presque jamais punis.
Pour l’enfant du quartier populaire de Kasimpasa, c’est la consécration. Élu président le 10 août, le Premier ministre sortant Recep Tayyip Erdogan compte renforcer encore son emprise sur le pays. Objectif : modifier la Constitution et s’arroger tous les pouvoirs.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 2003, a été élu dimanche président de la Turquie pour un mandat de cinq ans dont il promet qu’il sera placé sous le signe de la réconciliation et de l’unité, niant toute dérive autoritaire.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a été élu dimanche président de la République turque dès le premier tour du scrutin disputé pour la première fois au suffrage universel direct, ont rapporté les chaînes de télévision.
Les Turcs ont commencé à voter dimanche pour élire pour la première fois leur président au suffrage universel direct, une élection promise au Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, dont la poursuite du règne jugé autoritaire à la tête du pays inquiète l’opposition.
Pour la première fois, le président de la République est élu au suffrage universel direct (10-24 août). Au pouvoir depuis 2003, le très autoritaire Recep Tayyip Erdogan a toutes les chances de s’y maintenir. Jusqu’à quand ?
Le tout-puissant et très intolérant Recep Tayyip Erdogan affrontera deux adversaires au premier tour de l’élection présidentielle, le 10 août. Avec la ferme intention de s’épargner un ballottage.
C’est Ekmeleddin Ihsanoglu, ancien patron de l’Organisation de la coopération islamique, qui affrontera Recep Tayyip Erdogan à la présidentielle du mois d’août. Une sacrée gageure !
Après la répression du mouvement de Gezi et la révélation de graves affaires de corruption impliquant le Premier ministre, les municipales du 30 mars ont valeur de test pour l’AKP.
Il dirige une tentaculaire confrérie pourvue de ramifications planétaires. Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre, l’accuse d’avoir juré sa perte et réprime ses partisans. Qui est donc le très mystérieux et très puissant Fethullah Gülen ?
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui demande à son fils de cacher des millions de dollars. C’est ce que révèlent des conversations téléphoniques mises en ligne par un mystérieux informateur…
Excédé par la gestion des affaires de corruption par Recep Tayyip Erdogan, il fait partie de ceux qui ont claqué la porte du gouvernement. Entretien avec Ertugrul Günay, ministre de la Culture et du Tourisme entre août 2007 et janvier 2013.
La révélation d’énormes scandales impliquant plusieurs de ses ministres et jusqu’à l’un de ses fils fragilise le chef du gouvernement islamiste. Celui-ci dénonce un complot ourdi par ses ex-alliés de la confrérie Gülen. Mais il semble bien avoir perdu la main.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a dévoilé, lundi, une série de réformes dans le domaine des libertés publiques. Elles devraient notamment bénéficier aux Kurdes dans le contexte du fragile processus de paix engagé par Ankara avec les autonomistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). D’autre part, le plan prévoit de lever l’interdiction de porter le voile dans la fonction publique.
Ministre de la Culture jusqu’au mois de janvier, le député Ertugrul Günay (AKP) analyse le séisme qui ébranle le régime islamo-conservateur. Et ne ménage pas ses critiques au chef du gouvernement, Recep Tayyip Erdogan.
Confronté à un vaste mouvement de contestation populaire, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a choisi l’affrontement plutôt que le dialogue. Une tactique qui, à terme, pourrait lui coûter cher.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a lancé, le 9 juin, la contre-offensive face aux dizaines de milliers de manifestants de la place Taksim qui réclament depuis dix jours sa démission. Le chef de l’AKP a mobilisé ses partisans et prévenu que sa patience avait des « limites ». Mais les protestataires restent déterminés et mobilisés contre le gouvernement.
La mobilisation contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan ne faiblit pas et continue à rassembler des milliers de personnes à travers toute la Turquie. Lundi 3 juin, un jeune homme de 22 ans est mort après avoir été grièvement blessé par balle lors d’une manifestation dans le sud du pays.