Interpellé par des membres du Congrès américain, le département d’État américain s’est saisi du cas de l’ancienne ministre de la Justice, condamnée en décembre 2021 à vingt ans de réclusion criminelle pour « financement du terrorisme ».
Condamnés respectivement à vingt ans et à dix ans de prison dans deux procès distincts, l’ancienne ministre de la Justice de Thomas Boni Yayi et l’universitaire sont en détention depuis trois ans. Par une grâce présidentielle puis une loi d’amnistie, le président Patrice Talon peut rétablir leur honneur.
Avec 28 sièges, selon les résultats provisoires, le parti d’opposition à Patrice Talon entre à l’Assemblée nationale. Bien que minoritaires, ses cadres entendent pousser la majorité à plus de « clarté ».
Le groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies a réclamé la remise en liberté de l’opposante et ex-ministre, condamnée en décembre dernier à vingt ans de prison pour « financement du terrorisme ».
Après les condamnations de Joël Aïvo et de Reckya Madougou à des peines de prison ferme, Washington dénonce le « ciblage systématique des figures de l’opposition politique ». Le Bénin rétorque que la justice est libre et transparente sur son territoire.
L’opposante à Patrice Talon, reconnue coupable de « financement du terrorisme », a été condamnée à 20 ans de prison. Elle dénonce un procès politique et un « virage autocratique ».
Les procédures visant Reckya Madougou et Joël Aïvo, dans le cadre d’une enquête pour « financement du terrorisme », avancent à pas comptés. Tandis que la première a été entendue par un juge mi-juin, le second ne sera auditionné que le 15 juillet prochain.
Tandis que des violences ont éclaté dans plusieurs localités du nord du pays, les partisans de Patrice Talon assurent qu’il s’agit d’un phénomène « circonscrit » qui n’aura pas d’incidence majeure sur le déroulement du scrutin.
Manifestations, opposants écartés de la course ou poursuivis en justice… Le climat s’est tendu à quelques jours du premier tour de la présidentielle. Le porte-parole de Patrice Talon, Wilfried Léandre Houngbedji, répond point par point à ceux qu’il accuse d’être des « vendeurs de haine ».
Le constitutionnaliste, dont la candidature à la présidentielle du 11 avril prochain sous les couleurs du Front pour la restauration de la démocratie a été rejetée, n’en continue pas moins de battre la campagne. Avec un objectif, convaincre Patrice Talon de suspendre le processus électoral.
L’ex-ministre, dont la candidature à la présidentielle du 11 avril prochain face à Patrice Talon a été invalidée, est en détention provisoire depuis le 5 mars pour « financement du terrorisme ».
Reckya Madougou, dont la candidature pour la présidentielle du 11 avril avait été invalidée, a été arrêtée le 2 mars à l’issue d’un meeting à Porto-Novo. Elle est poursuivie pour « association de malfaiteurs et terrorisme ».
En exil en France, l’homme d’affaires et opposant Sébastien Ajavon a été condamné à cinq ans de prison par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Le même jour, la Cour a placé en détention un cadre du parti Les Démocrates, Bio Dramane Tidjani, et l’un de ses collaborateurs.
Depuis les États-Unis ou l’Europe où ils se sont installés, ils continuent de vouloir peser sur la vie politique de leur pays. Portraits de trois activistes qui ne ménagent aucun effort à la veille de la présidentielle.
La Commission électorale a dévoilé la liste – encore provisoire – des candidats pour la présidentielle du 11 avril prochain. Face à Patrice Talon, les candidatures d’Alassane Soumanou et de Corentin Kohoué ont été validées. Reckya Madougou et Joël Aïvo ont en revanche été recalés.
Ancienne ministre au Bénin, avant de devenir conseillère du président togolais, Faure Gnassingbé, Reckya Madougou, aujourd’hui candidate des Démocrates à la présidentielle, a dû saisir la Cour constitutionnelle pour pouvoir s’inscrire sur les listes électorales.
Reckya Madougou, Joël Aïvo, Alassane Djimba Soumanou ou encore Ganiou Soglo… Pas moins de vingt dossiers de candidature à la présidentielle ont été déposés devant la commission électorale. Signe que, face à Patrice Talon, il n’y a pas d’union de l’opposition.