La nomination de Taban Deng, actuel ministre des Mines dans le gouvernement d’union nationale, ne fait que confirmer les dissensions qui agitent l’ex-rébellion sud-soudanaise.
Les chefs d’État africains réunis au 27e sommet de l’Union africaine (UA) à Kigali se sont prononcés lundi en faveur de l’envoi d’une « force régionale de protection » au Soudan du Sud avec un mandat plus robuste que l’actuelle mission des Nations unies sur place.
Des 4 500 tonnes de nourriture destinée à nourrir durant un mois plus de 220 000 Sud-soudanais en détresse alimentaire, il ne reste plus rien. Pas même le hangar du Programme alimentaire mondial (PAM) de Juba, où elle était stockée.
Présent à Kigali, en marge du 27e sommet de l’Union africaine, pour participer aux discussions sur la situation au Soudan du Sud, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
L’odeur des corps en décomposition imprègne les couloirs de l’hôpital central de Juba, la capitale du Soudan du Sud, où les victimes des récents combats sont peu à peu enterrées dans des fosses communes.
Les affrontements ont fait « plus de 300 morts depuis le 8 juillet », a indiqué un porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tarik Jasarevic, lors d’un point de presse à Genève. L’ONU ne dispose en revanche pas de chiffres sur les blessés.
Les armes étaient visibles mais silencieuses mercredi dans la capitale sud-soudanaise où un cessez-le-feu a été décrété lundi soir, après quatre jours de combats. Les ressortissants étrangers commencent à être évacués. Alors que l’ONU de dit très inquiète d’une possible reprise des combats, le président Salva Kiir a décrété l’amnistie pour les ex-rebelles qui ont pris les armes contre le gouvernement d’union.
Bien que le cessez-le-feu décrété lundi par le président de la République et son rival Riek Machar ait été respecté mardi dans la capitale, après quatre jours de violents combats les tensions persistent entre les deux camps.
Au moins 36 000 personnes ont été déplacées par les combats au Soudan du Sud depuis vendredi, a indiqué l’ONU mardi, après quatre jours d’affrontements meurtriers à Juba entre forces loyalistes et ex-rebelles.
Les affrontements entre les forces loyales et les ex-rebelles se poursuivent ce lundi matin à Juba. Alors que les violences ont fait au moins 270 morts, l’ONU réclame l’aide des pays de la région.
Cinq ans après son accession à l’indépendance, le plus jeune État du monde est au bord du gouffre. Malgré la signature d’un accord de paix, en août 2015, suivie du retour à Djouba du vice-président, Riek Machar, huit mois plus tard, le climat est explosif.
Cinq soldats de l’armée loyale au président Salva Kiir sont morts jeudi soir lors d’un accrochage avec des troupes de l’ex-rébellion de Riek Machar cantonnées à Juba depuis la signature de l’accord de paix d’août 2015 censé mettre fin à la guerre civile.
Le président sud-soudanais Salva Kiir a formé son gouvernement de transition, partageant le pouvoir avec les ex-rebelles, selon un décret rendu public vendredi.
Mardi, Riek Machar a prêté serment en tant que vice-président du Soudan du Sud. Cela faisait plus d’une semaine qu’il repoussait son retour à Juba. L’ancien chef rebelle a appelé à « l’unité » et à la « réconciliation » pour mettre fin à plus de deux ans de guerre civile.
Cela fait plus d’une semaine que Riek Machar repousse son retour à Juba où il devrait prendre les fonctions de vice-président, comme le stipule l’accord de paix signé en août 2015. Il devrait s’y rendre mardi alors qu’une partie de sa garde rapprochée est arrivée lundi dans la capitale sud-soudanaise.
Le chef rebelle sud-soudanais Riek Machar a affirmé ne pas avoir reçu samedi l’autorisation gouvernementale d’atterrir à Juba, manquant ainsi la date limite fixée par la communauté internationale pour son retour dans la capitale du Soudan du Sud, où il doit devenir vice-président en vertu d’un accord de paix.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a exhorté vendredi le chef rebelle sud-soudanais Riek Machar de rentrer sans délai à Juba, où il est attendu pour reprendre son poste de vice-président et travailler à un gouvernement de transition.
Le chef de la rébellion sud-soudanaise Riek Machar, qui était attendu lundi dans la capitale Juba, a repoussé son retour à mardi pour des « raisons logistiques », a annoncé l’un de ses porte-paroles.
Le chef de la rébellion sud-soudanaise, Riek Machar, a annoncé jeudi qu’il retournerait le 18 avril à Juba, la capitale du Soudan du Sud, pour y former un gouvernement de transition avec le président Salva Kiir, conformément à l’accord de paix signé en août 2015.
Plus de six mois après avoir ratifié du bout des lèvres l’accord de paix en août 2015, Salva Kiir a finalement consenti à renommer son ennemi juré Riek Machar au poste de vice-président.
Dans un rapport remis au Conseil de sécurité, des experts de l’ONU recommande de sanctionner le président du Soudan du Sud ainsi que le chef des rebelles, tous deux jugés responsables des violences commises pendant la guerre civile qui dure depuis deux ans. Ils proposent également d’imposer un embargo sur les armes sur le pays.
Le chef de la rébellion sud-soudanaise Riek Machar a accusé dimanche le président Salva Kiir de « multiplier les violations » de l’accord de paix et de chercher à « faire dérailler » le processus de règlement du conflit en faisant passer le nombre d’Etats dans le pays de 10 à 28.
Riek Machar, le chef rebelle sud-soudanais, a estimé jeudi que les réserves émises la veille par le président Salva Kiir, lorsqu’il a signé l’accord de paix visant à mettre fin à 20 mois de guerre civile au Soudan du Sud, « font douter de sa sincérité ».
« La guerre civile ne connaîtra pas de fin à moins d’une démission du président Salva Kiir », a averti mercredi le chef des rebelles sud-soudanais Riek Machar.
Malgré la violation récurrente des différents accords de cessation des hostilités au Soudan du Sud, le président Salva Kiir et le chef de la rébellion armée Riek Machar ont signé, lundi, un nouvel engagement visant à mettre fin au conflit qui ensanglante le pays depuis le 15 décembre 2013.
Le chef des rebelles sud-soudanais Riek Machar s’est entretenu avec le président soudanais, Omar el-Béchir, à Khartoum, alors que les belligérants sud-soudanais ne sont pas parvenus à former un gouvernement d’unité à l’expiration dimanche de l’échéance qu’ils s’étaient fixée.
L’ancien vice-président sud-soudanais Riek Machar, dont les troupes affrontent l’armée sud-soudanaise depuis mi-décembre, est au Kenya où il a rencontré le président Uhuru Kenyatta, pour parler notamment du processus de paix.
Le président sud-soudanais Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar, dont les troupes respectives s’affrontent depuis mi-décembre au Soudan du Sud ont signé vendredi à Addis Abeba un engagement à « cesser les hostilités » et à de futures élections.
Moins de vingt-heures après l’arrivée à Addis-Abeba du chef rebelle Riek Machar, le président sud-soudanais Salva Kiir a quitté Djouba vendredi pour la capitale éthiopienne où les deux hommes doivent se rencontrer.