Né en 1924 dans le district de Zvimba, Robert Mugabe est président de la République du Zimbabwe depuis 1987. Diplômé en enseignement et en économie, il se tourne vers la politique en1960 au sein du National Democratic Party (NPD) puis rejoint la Zimbabwe African National Union (ZANU) en 1963. Nationaliste, il est emprisonné pendant dix ans avant de participer aux accords de Lancaster House. Il est élu Premier ministre en 1980 et devient président en 1987. Il sera réélu en 1990, 1996, 2002, 2008 et 2013.
Le chef de l’État cherche à se réconcilier avec celle qui fut pourtant son ennemie jurée : la veuve de Robert Mugabe, qu’il a chassée du pouvoir – en même temps que son président d’époux – en novembre 2017.
Alors que le pays est frappé par la crise économique, le président du Zimbabwe, réélu pour un deuxième mandat, a nommé des ministres qui, selon ses détracteurs, ne serviront que ses intérêts. Voici les nouveaux piliers du gouvernement de Harare.
Souvent mis en avant aussi bien par les démocrates que par les autocrates et les juntes militaires lors des coups d’État, le peuple reste le grand oublié de tous ces dirigeants qui prétendent agir en son nom.
À la suite de dysfonctionnements, les élections zimbabwéennes sont prolongées d’une journée. Signe de fraude ou de bonne volonté de la part du régime Mnangagwa ?
Au pouvoir depuis quatre décennies, le parti qui a lutté pour l’indépendance n’entend pas passer la main à l’issue de la présidentielle du 23 août, que brigue Emmerson Mnangagwa. Depuis longtemps pourtant, le libérateur est devenu oppresseur.
À la veille de la présidentielle, l’heure est au bilan pour le « crocodile ». Le tombeur de Robert Mugabe, qui avait fait naître tant d’espoirs en 2017, n’est finalement pas parvenu à tourner réellement la page de l’ancien homme fort d’Harare.
Le président sortant brigue un second mandat lors des élections générales du 23 août au Zimbabwe, après avoir été mis en cause pour trafic d’or. Nelson Chamisa, son adversaire, promet de s’attaquer à la corruption.
Églises, hauts conseils islamiques, pouvoirs en quête de légitimité, nostalgiques de l’ordre moral colonial, « nouveaux panafricains »… Tel est, sur le continent, l’attelage hétéroclite uni par un même rejet de l’homosexualité.
Dans une lettre ouverte, l’universitaire tunisien Skander Ounaies exhorte les Subsahariens, notamment ses étudiants, à ne pas condamner l’ensemble du peuple tunisien à cause des agissements irresponsables et méprisables d’une minorité.
Le lieutenant-colonel Damiba, Nabil Karoui, Denis Sassou Nguesso, Laurent Gbagbo, le général « Hemetti »… Tels sont quelques-uns des clients de cet obscur lobbyiste israélo-canadien aux méthodes discutables.
C’était il y a tout juste vingt-deux ans. Ce mardi 16 janvier 2001 devait être une journée comme les autres. Mais, à 14 heures, un soldat pénètre dans le bureau du président, et le destin de la RDC bascule. Francis Kpatindé en fit le récit haletant dans JA.
Des législatives, des municipales, un référendum et, surtout, sept présidentielles… Que leur déroulement soit serein ou houleux, que leur issue soit prévisible ou surprenante, ces scrutins seront scrutés à la loupe.
Cela fait tout juste quatre ans qu’un président a chassé l’autre. Mais, alors qu’il avait promis d’engager son pays sur la voie de la démocratie, Emmerson Mnangagwa semble s’inscrire dans la droite ligne de son prédécesseur.
« Sauve qui peut ! » 5/6. En 2017, Emmerson Mnangagwa a beau être l’un des hommes les plus redoutés du pays, c’est incognito, rampant dans les marais et à travers brousse, qu’il prend la fuite, un jour de novembre. À ses trousses, les sbires de Robert et Grace Mugabe.
Alors que le vieillissant Robert Mugabe avait dû concéder quelques avancées démocratiques, son successeur bénéficie d’un amendement constitutionnel lui conférant un pouvoir quasi irrépressible.
Le Zimbabwe a arraché son indépendance dans la douleur, après plus de dix années de lutte armée. Le jour de l’accession de l’ex-Rhodésie du Sud à la souveraineté nationale, le célèbre chanteur de reggae décédé le 11 mai 1981 était là, sur scène, face à Robert Mugabe.
Au cours de ses presque quatre décennies au pouvoir, Robert Mugabe et son clan ont accumulé de nombreuses richesses, notamment agricoles, aujourd’hui en train de péricliter.
Considérée comme la femme la plus puissante du Zimbabwe, l’ex-première dame est engagée dans une guerre de factions avec le président Emmerson Mnangagwa.
De l’ascension de « Gucci Grace » à la chute du « Comrade Bob », en passant par la fuite rocambolesque d’Emmerson Mnangagwa, un livre-enquête passionnant raconte les dernières semaines du couple présidentiel. Secrets d’histoire.
L’ex-président zimbabwéen Robert Mugabe, décédé le 6 septembre, sera finalement enterré dans son village natal et non au Panthéon national à Harare, nouveau rebondissement du feuilleton qui oppose sa famille à son successeur, Emmerson Mnangagwa.
L’ancien président zimbabwéen Robert Mugabe, décédé le 6 septembre à Singapour à l’âge de 95 ans, souffrait d’un « cancer à un stade avancé », a révélé son successeur Emmerson Mnangagwa, cité lundi par le journal d’État The Herald.
Le lieu de l’inhumation de Robert Mugabe, décédé le 6 septembre, a fait l’objet pendant plusieurs jours de vives tensions entre sa famille et le régime en place. Mais la question concerne également les chefs traditionnels qui demandent toujours une mise en terre au village natal du défunt pour d’impératives traditions mortuaires.
Le président sud-africain a été hué, samedi, lors des obsèques de Robert Mugabe au Zimbabwe après les récentes émeutes dirigées contre des étrangers qui ont secoué l’Afrique du Sud. Il a présenté ses « excuses » en assurant que ses compatriotes n’étaient « pas xénophobes ».
Le Zimbabwe rend un dernier hommage national à son ancien président Robert Mugabe, « héros » acclamé de l’indépendance d’un pays, qu’il a fini par laisser exsangue au bout de 37 ans de règne autoritaire.
Nouveau rebondissement dans le bras de fer qui oppose la famille du défunt au gouvernement : les proches de Robert Mugabe ont finalement accepté que l’ex-président du Zimbabwe soit enterré au monument dédié aux « héros » du pays, à Harare.
Un hommage national de plusieurs jours a débuté jeudi 12 septembre au Zimbabwe, alors que les autorités n’ont pas encore confirmé les déclarations de la famille de l’ex-président, qui a annoncé que ce dernier sera enterré dans son village en début de semaine prochaine.