Né en 1924 dans le district de Zvimba, Robert Mugabe est président de la République du Zimbabwe depuis 1987. Diplômé en enseignement et en économie, il se tourne vers la politique en1960 au sein du National Democratic Party (NPD) puis rejoint la Zimbabwe African National Union (ZANU) en 1963. Nationaliste, il est emprisonné pendant dix ans avant de participer aux accords de Lancaster House. Il est élu Premier ministre en 1980 et devient président en 1987. Il sera réélu en 1990, 1996, 2002, 2008 et 2013.
Le corps de Robert Mugabe a quitté mercredi Singapour, où l’ex-président du Zimbabwe est décédé le 6 septembre à l’âge de 95 ans, à destination de son pays où il doit être inhumé après un hommage national.
Réforme agraire, crise économique, hyperinflation, émigration… Après le décès de Robert Mugabe qui dirigea le Zimbabwe de 1980 à 2017, Jeune Afrique revient sur les grandes tendances chiffrées de ce que fut l’économie zimbabwéenne durant ses 37 années de règne.
Pendant près de quatre décennies, le président zimbabwéen Robert Mugabe a marqué les esprits par son franc-parler. Retour sur les déclarations-choc de l’ex-doyen des chefs d’État.
Le 17 avril 1980, Bob Marley célébrait l’indépendance du Zimbabwe en donnant un grand concert à Harare. Dix ans plus tard, en 1998, Jeune Afrique revenait sur les espoirs déçus portés par Robert Mugabe.
Milieux d’affaires, hommes d’Église, étudiants… L’ensemble des forces vives du pays se liguent contre Mugabe et ses méthodes de gouvernement d’un autre temps. Il n’en continue pas moins de vanter les mérites du socialisme et du parti unique.
En juin 1977, Robert Mugabe, 33 ans, récemment libéré des geôles du régime de Rhodésie du Sud, prenait part à la guerre de libération au Mozambique voisin. Jeune Afrique l’y avait rencontré.
En 1988, Robert Mugabe écrivait pour Jeune Afrique ce pamphlet contre l’apartheid sud-africain, un mal qu’il avait lui-même combattu lors de la guerre de libération.
Les grands ténors africains des années 1960 sont morts, âgés ou dépassés. Les nouveaux venus des années 1970 n’ont pas marqué leur époque. Aujourd’hui, Mugabe s’affirme comme homme d’État et apporte à l’Afrique une dimension qui lui a souvent fait défaut, le réalisme politique.
De la lutte héroïque pour l’indépendance à ses dernières années au pouvoir, passablement pathétiques, retour sur le parcours en dents de scie de Robert Mugabe, l’enfant de Kutuma devenu président.
Le principal parti d’opposition du Zimbabwe, le Mouvement pour un changement démocratique (MDC), doit reconduire dimanche à sa tête l’avocat Nelson Chamisa, à l’occasion de son premier congrès depuis la mort de son fondateur Morgan Tsvangirai.
Alors que la rue s’embrase, l’ecclésiastique et opposant Evan Mawarire, le « Martin Luther King du Zimbabwe », défie le chef de l’État Emmerson Mnangagwa dans le but de contrecarrer ses plans.
Arrêté la semaine dernière pour « subversion » durant la fronde populaire, le pasteur Evan Mawarire, porte-drapeau de la révolte contre le régime de Robert Mugabe en 2016 et opposant au régime actuel, s’est vu rejeter sa demande de libération conditionnelle.
L’ancien président zimbabwéen Robert Mugabe s’est vu dérober près d’un million de dollars en liquide qu’il gardait dans un attaché-case à son domicile, selon des nouveaux chiffres révélés le 25 janvier par le journal d’État « The Herald ».
Le ministre des Finances du Zimbabwe, Mthuli Ncube, a déclaré le mardi 22 janvier en marge du Forum économique mondial à Davos, être « déterminé » à poursuivre le programme des réformes, malgré les manifestations contre la hausse des prix du pétrole. Il a également fait part d’un programme de privatisation d’entreprises.
Le Zimbabwe va réintroduire d’ici à la fin de l’année sa propre monnaie, le dollar zimbabwéen, pour pallier le manque de dollars américains qui étrangle depuis des années son économie, a confirmé son ministre des Finances Mtuli Ncube.
Trois personnes comparaissent devant un tribunal du Zimbabwe pour avoir dérobé une valise contenant près de 150 000 dollars en liquide dans une propriété de l’ex-président Robert Mugabe.
Les autorités du Zimbabwe ont affirmé, le 21 décembre, qu’elles n’extraderaient pas Grace Mugabe, l’épouse de l’ancien président Robert Mugabe, visée par un mandat d’arrêt de la justice sud-africaine, dans le cadre d’une affaire d’agression contre une mannequin à Johannesburg en 2017.
L’ancien président zimbabwéen Robert Mugabe, âgé de 94 ans, est soigné depuis deux mois à Singapour et ne peut plus marcher, a affirmé samedi 24 novembre son successeur Emmerson Mnangagwa lors d’un meeting de son parti, la Zanu-PF, au pouvoir depuis l’indépendance en 1980.
Fruit d’une manœuvre militaro-politique, la chute de Robert Mugabe a été orchestrée par Constantino Chiwenga et Emmerson Mnangagwa. Lesquels entretiennent encore aujourd’hui cette alliance pour conserver leur mainmise sur la présidence.
Figure de l’opposition zimbabwéenne, Tendai Biti, qui avait été expulsé par les autorités zambiennes après une demande d’asile politique, a finalement bénéficié jeudi d’une libération sous caution par la justice de son pays.
Tendai Biti, un responsable de l’opposition zimbabwéenne, a été arrêté mercredi 8 août au matin à la frontière, alors qu’il s’apprêtait à demander « l’asile » en Zambie, selon son avocat. Cette arrestation intervient alors que son parti conteste les résultats de l’élection présidentielle remportée par le sortant Emmerson Mnangagwa.
Au moment où la page Robert Mugabe se tourne (presque) au Zimbabwe, l’épouse de l’ancien président a appris qu’elle pourrait être poursuivie par la justice sud-africaine.
Fâcheuse tendance que celle qui conduit à ne voir les élections en Afrique que sous l’angle de leurs imperfections, comme si la voie électorale n’était pas une pente naturelle des sociétés africaines et qu’elle engendrait plus de problèmes qu’elle n’en résolvait.
Un tribunal sud-africain a jugé, ce lundi 30 juillet, que l’ex-première dame du Zimbabwe, Grace Mugabe, ne pouvait bénéficier de l’immunité diplomatique pour l’agression présumée, en 2017 à Johannesburg, d’une jeune femme, dont elle est accusée.
Candidats à la présidentielle du 30 juillet, Emmerson Mnangagwa, le président sortant, et Nelson Chamisa, son principal opposant, sont au coude-à-coude dans les sondages.
Ils étaient nombreux à se rendre aux urnes lundi à l’ouverture des bureaux de vote pour les premières élections générales depuis la chute du président Robert Mugabe, en novembre, après trente-sept ans de pouvoir.
Les Zimbabwéens sont appelés aux urnes lundi pour élire leur président, leurs députés et leurs conseillers municipaux pour la première fois depuis le départ forcé de Robert Mugabe, au pouvoir pendant près de quatre décennies qui ont plongé le pays dans une grave crise économique.