Né en 1924 dans le district de Zvimba, Robert Mugabe est président de la République du Zimbabwe depuis 1987. Diplômé en enseignement et en économie, il se tourne vers la politique en1960 au sein du National Democratic Party (NPD) puis rejoint la Zimbabwe African National Union (ZANU) en 1963. Nationaliste, il est emprisonné pendant dix ans avant de participer aux accords de Lancaster House. Il est élu Premier ministre en 1980 et devient président en 1987. Il sera réélu en 1990, 1996, 2002, 2008 et 2013.
Et si cette fois, c’était la bonne ? Le président équato-guinéen Obiang Nguema dit vouloir libérer les prisonniers politiques et dialoguer avec l’opposition. Échaudés, ses détracteurs doutent de sa sincérité.
Le chef de l’État zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a accusé le 27 juin dans une interview les partisans de sa rivale et ancienne Première dame Grace Mugabe d’avoir fomenté l’attentat dont il est sorti indemne le week-end dernier, un mois avant les élections générales.
Pas question d’annuler les élections générales prévues le 30 juillet au Zimbabwe. C’est en tout cas ce qu’a affirmé dimanche l’un des deux vice-présidents du pays, Constantino Chiwenga, au lendemain de l’explosion qui a visé le chef de l’État Emmerson Mnangagwa.
L’attentat à l’explosif qui a visé samedi à Bulawayo (sud) une réunion électorale du président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa, a fait un total de 41 blessés, selon un nouveau bilan officiel publié dimanche.
Un total de 23 candidatures à l’élection présidentielle du 30 juillet au Zimbabwe ont été formellement enregistrées jeudi 14 juin, dont celles du chef de l’État en exercice Emmerson Mnangagwa et de son rival de l’opposition, Nelson Chamisa.
Le Zimbabwe vient de fixer les dates des premières élections présidentielle et législatives depuis la chute du président Robert Mugabe en novembre. Le premier tour des élections présidentielles aura lieu le 30 juillet prochain, suivi d’un éventuel second tour le 8 septembre.
Au pouvoir depuis novembre, le chef de l’État du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa veut rassurer les investisseurs et prouver que la page Mugabe est bien tournée. Entretien avec un pilier de l’ancien régime qui, en quelques mois, est parvenu à incarner le renouveau.
Le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa a lancé vendredi la campagne de son parti, la Zanu-PF, pour les élections générales de juillet, les premières depuis la chute de Robert Mugabe, en promettant à ses troupes une victoire sans bavure.
Il y a tout juste cinq mois s’est déroulée dans la capitale d’un pays africain la dernière phase d’un événement à nul autre pareil. Mais était-ce bien la dernière phase ?
L’ancien président du Zimbabwe est « invité » par le Parlement pour s’expliquer sur la disparition de 15 milliards de dollars de revenus diamantifères. D’autres ministres et anciens proches de Robert Mugabe ont déjà été sommés ces derniers mois de répondre de ces soupçons de détournements de fonds.
L’ancien président s’est exprimé pour la première fois depuis l’arrivée au pouvoir de Mnangagwa. Et il ne compte pas déposer les armes face à son ex-bras droit.
La police zimbabwéenne a confirmé dimanche enquêter sur l’ancienne et très controversée première dame du pays, Grace Mugabe, soupçonnée d’avoir empoché des millions de dollars en exportant illégalement de l’ivoire de contrebande.
L’ex-président du Zimbabwe Robert Mugabe a mis fin jeudi au silence qu’il respectait depuis sa démission en novembre sous la pression de l’armée et de son parti, déplorant avoir été la victime d’un « coup d’État ». Il assure toutefois « ne pas vouloir être président » à nouveau.
L’ex-président zimbabwéen Robert Mugabe, très discret depuis son départ forcé fin novembre, a déclenché un vent de panique au sein de son parti en posant le 7 mars dernier aux côtés de l’ancien général Ambrose Mutinhiri. Tenté par un retour en politique ?
L’ex-président zimbabwéen Robert Mugabe a déclenché un vent de « panique » au sein de la Zanu-PF, le parti qu’il a dirigé pendant des décennies, en posant aux côtés d’un ancien général, candidat de l’opposition à la présidentielle de 2018.
Loin du faste de ses années de règne, Robert Mugabe a fêté mercredi son 94e anniversaire dans l’intimité. Un jour férié en son honneur a tout de même été célébré dans le pays.
Des centaines de personnes ont accueilli samedi à l’aéroport d’Harare la dépouille du dirigeant de l’opposition du Zimbabwe, mort en Afrique du Sud et qui doit être enterré dans son pays.
À quelques mois de l’élection présidentielle, le chef du principal parti d’opposition au Zimbabwe, Morgan Tsvangirai, adversaire historique du régime de l’ex-président Robert Mugabe, est décédé d’un cancer ce mercredi à l’âge de 65 ans, laissant derrière lui un parti en proie à des dissidences.
Les récents événements en République démocratique du Congo illustrent le poids de l’Église dans la contestation contre le régime de Joseph Kabila. Un rôle critiqué par les autorités de Kinshasa, qui remettent en cause la légitimité des religieux en matière politique. Pourtant, ces dernières années, les prélats africains ont souvent joué un rôle décisif dans la résolution des crises politiques sur le continent.
Les élections présidentielle et législatives prévues cette année au Zimbabwe devraient être organisées « avant juillet », a annoncé mercredi le nouveau président, Emmerson Mnangagwa, lors du Forum économique mondial de Davos en Suisse.
L’année 2018 sera à quitte ou double pour l’avenir ou le devenir de certaines démocraties africaines. L’attention va se concentrer sur le Zimbabwe, pays en pleine refonte. Mais le Cameroun de Paul Biya, le Mali d’IBK ont aussi rendez-vous dans les urnes. Enfin le feuilleton des élections congolaises devrait connaitre son lot de rebondissements. Détails en infographie.
C’est l’une des leçons méconnues de l’année expirée et un avertissement sans frais (pour l’instant) aux chefs d’État du continent qui pensent que la « Chinese connection » équivaut à une assurance tous risques face aux pressions occidentales. L’histoire retiendra que, le 15 novembre 2017, a eu lieu à Harare le premier coup d’État africain réalisé avec l’approbation, voire les encouragements, de la Chine.
L’ancien président du Zimbabwe Robert Mugabe va bénéficier d’un logement, d’une flotte de voitures et de voyages en avion privé, conformément à un nouveau plan de retraite financé par le gouvernement et destiné aux anciens dirigeants, a révélé jeudi la presse officielle.
L’ancien chef de l’armée zimbabwéenne qui a dirigé le coup de force ayant mis fin en novembre au règne de 37 ans de Robert Mugabe a été nommé à la vice-présidence du parti au pouvoir, a annoncé samedi la présidence.
L’état-major de l’armée zimbabwéenne a officiellement annoncé lundi la fin de l’opération qui a précipité, à la mi-novembre, le départ de Robert Mugabe de la présidence, après trente-sept années de règne sans partage.
Robert Mugabe et son épouse, Grace, n’ont toujours pas quitté le « Blue Roof Mansion », luxueuse villa à Harare qu’ils occupent depuis le 21 novembre. Le couple souhaiterait désormais « vivre une vie de fermier », selon l’un de leurs proches.
Ils avaient fait Mugabe, ils ont été, fin novembre, les artisans de la victoire d’Emmerson Mnangagwa. Aujourd’hui, les vétérans de la guerre de libération sont de retour au cœur du pouvoir.